par Luc » 26 avr. 2018, 15:46
Bravo Chibougue pour ta critique nuancée. Je précise préalablement que je suis un fan grave des Talking Heads, que j’ai eu la chance de voir une fois dans ma vie avant leur dissolution, et conséquemment de Byrne. Peut-être bien que je radote en précisant ça, je vous prie de ne pas m’en tenir rigueur. Les albums post-TH de Byrne m’ont généralement laissé sur mon appétit (y compris son p’tit dernier), sauf l’éponyme de 1994 que je réécoute encore à l’occasion; la pièce « Strange Rituals » demeure pas mal ce que Byrne a fait de plus fort en mode solo, à mes oreilles : observations anthropologiques affutées (« Saw a young Indonesian girl – Possessed by the spirit of Mutant Ninja Turtles » ou bedon « (…) saw a man on a barstool – Who hadn't moved in 32 hours »), musique sombre rodée au seizième de tour, basse archi-funky qui rebondit partout comme Tigrou.
Je ne crois avoir encore, dans mes boîtes, l’exemplaire de la revue Time (j’étais abonné) où ce grand flagada de surdoué de Byrne se déployait en page couverture. Je me souviens du titre qui accompagnait la photo, par contre : « Rock’s Renaissance Man ». C’était en 1986. Pour une tronche de la musique comme moi, David Byrne est une légende vivante. Un gars brillant de chez brillant, un avant-gardiste pas casse-couilles, un explorateur humble et un musicien à la curiosité insatiable, doublé d’un citoyen lucide et réaliste. J’ai écouté une longue entrevue avec lui, début mars. Le bonhomme est toujours aussi allumé. J’ai mes billets pour le show de septembre. La dernière fois que je l’ai vu, c’était à la Place des arts il y a une quinzaine d’années, genre. Un certain Alain Brunet était assis direct devant nous. En attendant, je vais me retaper le corpus, en insistant légèrement sur American Utopia, dont je n’ai sans nul doute pas détecté toutes les subtilités.
Pour ce qui est de la voix, jon8, à mon avis il faut s’imprégner de l’œuvre pour que celle-ci transcende l’agacement. Ce serait triste d’escamoter Vigneault, Ferland, Dylan, Neil Young, Richard Desjardins ou autres monumentaux parce que leur voix nous agace.
Bravo Chibougue pour ta critique nuancée. Je précise préalablement que je suis un fan grave des Talking Heads, que j’ai eu la chance de voir une fois dans ma vie avant leur dissolution, et conséquemment de Byrne. Peut-être bien que je radote en précisant ça, je vous prie de ne pas m’en tenir rigueur. Les albums post-TH de Byrne m’ont généralement laissé sur mon appétit (y compris son p’tit dernier), sauf l’éponyme de 1994 que je réécoute encore à l’occasion; la pièce « Strange Rituals » demeure pas mal ce que Byrne a fait de plus fort en mode solo, à mes oreilles : observations anthropologiques affutées (« Saw a young Indonesian girl – Possessed by the spirit of Mutant Ninja Turtles » ou bedon « (…) saw a man on a barstool – Who hadn't moved in 32 hours »), musique sombre rodée au seizième de tour, basse archi-funky qui rebondit partout comme Tigrou.
Je ne crois avoir encore, dans mes boîtes, l’exemplaire de la revue Time (j’étais abonné) où ce grand flagada de surdoué de Byrne se déployait en page couverture. Je me souviens du titre qui accompagnait la photo, par contre : « Rock’s Renaissance Man ». C’était en 1986. Pour une tronche de la musique comme moi, David Byrne est une légende vivante. Un gars brillant de chez brillant, un avant-gardiste pas casse-couilles, un explorateur humble et un musicien à la curiosité insatiable, doublé d’un citoyen lucide et réaliste. J’ai écouté une longue entrevue avec lui, début mars. Le bonhomme est toujours aussi allumé. J’ai mes billets pour le show de septembre. La dernière fois que je l’ai vu, c’était à la Place des arts il y a une quinzaine d’années, genre. Un certain Alain Brunet était assis direct devant nous. En attendant, je vais me retaper le corpus, en insistant légèrement sur American Utopia, dont je n’ai sans nul doute pas détecté toutes les subtilités.
Pour ce qui est de la voix, jon8, à mon avis il faut s’imprégner de l’œuvre pour que celle-ci transcende l’agacement. Ce serait triste d’escamoter Vigneault, Ferland, Dylan, Neil Young, Richard Desjardins ou autres monumentaux parce que leur voix nous agace.