par jon8 » 24 nov. 2019, 12:59
Je lis des trucs comme ça de Lagacé-BEE, puis je consulte mon fil Instagram (je n'ai ni Facebook ni Tweeter), puis je regarde ce qui fonctionne au cinéma (Marvel/Disney), entre autres signes de notre époque.... et je me questionne.
Je ne suis pas tant choqué ou déçu par ''la société d'aujourd'hui'', et sa culture.... Je ne suis pas vraiment en réaction, mais plutôt noyé dans un sentiment de lassitude, pas de dépit mais bien d'une sorte de lassitude profonde, une lassitude à l'oeil vitreux. Possiblement une forme insidieuse de cynisme, je n'en sais rien...
Y a quelque chose d'étrange qui se passe, en tout cas. Comme s'il était impossible, à mes yeux, qu'une telle période de vide/folie/superficialité puisse durer dans le temps sans que quelque chose explose, ou implose, d'une manière ou d'une autre. Encore là, je m'égare peut-être dans un cocktail paradoxal de cynisme et d'optimisme.
L'hyper communication qu'a apporté la naissance d'internet doit peut-être juste passer par sa phase anale, who knows?
OU, l'humain est peut-être juste profondément gniaiseux et, pendant 200-300 ans, on a cru le contraire ...parce que la pointe majestueuse et étincelante de l'iceberg nous empêchait de voir en dessous.
Là, maintenant, on a des caméras et des micros partout en dessous de l'eau. L'eau est boueuse, elle est froide, il y a plein de bébittes. Peut-être qu'écrire un livre c'est aussi, et surtout, un moyen pour grimper sur la pointe majestueuse de l'iceberg et ainsi éviter de rester dans cet eau. Peut-être que mourir de faim avec 3000 piasses par année est une meilleure option que de bouffer de la merde de bébitte dans les profondeurs glaciales...
Je lis des trucs comme ça de Lagacé-BEE, puis je consulte mon fil Instagram [size=85](je n'ai ni Facebook ni Tweeter)[/size], puis je regarde ce qui fonctionne au cinéma (Marvel/Disney), entre autres signes de notre époque.... et je me questionne.
Je ne suis pas tant choqué ou déçu par ''la société d'aujourd'hui'', et sa culture.... Je ne suis pas vraiment en réaction, mais plutôt noyé dans un sentiment de lassitude, pas de dépit mais bien d'une sorte de lassitude profonde, une lassitude à l'oeil vitreux. Possiblement une forme insidieuse de cynisme, je n'en sais rien...
Y a quelque chose d'étrange qui se passe, en tout cas. Comme s'il était impossible, à mes yeux, qu'une telle période de vide/folie/superficialité puisse durer dans le temps sans que quelque chose explose, ou implose, d'une manière ou d'une autre. Encore là, je m'égare peut-être dans un cocktail paradoxal de cynisme et d'optimisme.
L'hyper communication qu'a apporté la naissance d'internet doit peut-être juste passer par sa phase anale, who knows?
OU, l'humain est peut-être juste profondément gniaiseux et, pendant 200-300 ans, on a cru le contraire ...parce que la pointe majestueuse et étincelante de l'iceberg nous empêchait de voir en dessous.
Là, maintenant, on a des caméras et des micros partout en dessous de l'eau. L'eau est boueuse, elle est froide, il y a plein de bébittes. Peut-être qu'écrire un livre c'est aussi, et surtout, un moyen pour grimper sur la pointe majestueuse de l'iceberg et ainsi éviter de rester dans cet eau. Peut-être que mourir de faim avec 3000 piasses par année est une meilleure option que de bouffer de la merde de bébitte dans les profondeurs glaciales...