FIJM 2017 (Festival de Jazz )

par VanBasten

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VanBasten
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Inscription : 18 mai 2017, 22:59

05 juil. 2017, 12:59

Dernière journée de type triathlon hier, pour la suite ce sera au plus deux concerts payants par soirée. Comme c'est souvent le cas , le FIJM est souvent plus intéressant en début qu'à la fin mais ça ne veut pas dire que ce sera nul pour autant.

Anyway donc hier on a commencé avec une courte saucette chez le sympathique projet Lucioles de Guillaume Martineau avec comme tête de proue le talentueux Robbie Kuster et la participation de Sheila Hannigan , vous connaissez mon faible pour les violoncellistes ça ne pouvait pas manquer d'attirer mon attention. Assez difficile de décrire ces courtes pièces qui en effet parviennent difficilement à se caser dans une niche spécifique pas jazz, ni classique pas totalement pop., bref un espèce de OMNI. Mes impressions , j'ai l'impression qu'on tient quelque chose mais qui n'est pas encore complètement là , pas encore abouti en espérant que le groupe puisse faire vivre ces instrumentations à nombreuses reprises pour le langage s'étoffe davantage.

Mon départ précipité pour l'Astral était pour de bonnes raisons puisque Danilo Perez et son trio se produisait à la Salle Symphonique, on a débuté tout lentement en mode ballades pour monter en force graduellement en visitant Stevie Wonder et transformé une pièce en improvisation en musique Cubaine pour terminer avec l'éclatement total avec une relecture assez exaltée de Monk. Si la grande histoire du jazz retiendra de Perez son apport au géant quatuor de Wayne Shorter, la petite histoire retiendra de bien belles choses dans ses projets plus personnels. Overjoyed nous l'étions.

Est venu ensuite un des plats de résistance de ce FIJM 2017 , le quatuor de Joshua Redman rendant un hommage aux anciens compagnons d'Ornette Coleman composé du père de Joshua, Dewey, Don Cherry repris (brillamment) par Ron Miles, Scott Colley dans le rôle de Charlie Haden et le dantesque batteur Brian Blade qui représentait Ed Blackwell.

Et ce que l'on a entendu s'est approché de l'état de grâce , superbe fusion de cette musique d'époque à la sauce moderne, les qualités des interprétations et des solos furent de très très haute gamme. Le plus beau compliment que je puisse servir au sujet de l'intégration du répertoire est que je pouvais distinguer des compositions originales des pièces reprises du répertoire de Old and New Dreams. Dans ce cas-ci on ne rêvait pas, en gros quelque chose comme un grand show. Tranquillement pas vite Redman avec des projets et des exécutions du genre s'approche comme un des plus importants interprètes de la note bleue de ce 21e siècle.

On a terminé la soirée chez Neil Cowley , trio prisé par une frange de jazzophiles aux goûts ludiques, pour ma part c'était une 2e chance que je donnais aux Anglais qui m'avait plus irrité qu'impressionné lors de leur prestation à l'Astral il y a quelques années, j'avoue avoir été un tantinet étonné de voir l'ami AB chanter leur louanges plus tard.

Donc retour chez les mecs pour voir si mes impressions initiales se maintenait, en gros d'être des espèces de clone de Bad Plus dans le bon vieux débat style au delà de la substance. Déjà à partir de la matière de leur dernier album force d'admettre que les lads ont mis de l'eau dans leur vin ou plutôt dans leur pinte.

Pièces plus subtiles avec une écriture un peu plus cinématographique, les gars s'efforcent d'être autre chose que des mecs dont on avait l'impression que s'ils pouvaient utiliser du matériel de menuiserie sur les instruments ils l'auraient fait. Le batteur cogne encore pas mal mais on voit l'effort. Du reste les pièces vitaminées se sont légèrement subtilisées et on t gagné en efficacité, l'effet de contraste dans le répertoire aidant. Et surtout les lads semblent toujours a avoir beaucoup de plaisir à jouer, soulignons le sens d'humour du leader Cowley dans son baratin entre les éléments musicaux. En somme un plus meilleur souvenir que la fois d'avant.

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Zephyr
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05 juil. 2017, 20:45

Grand merci pour ces compte-rendus. Je dois admettre que le blogue d'AB me manque à ce temps-ci de l'année. Merci de tenir le fort, vanbasten. Très apprécié!

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chibougue
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Inscription : 24 mai 2017, 11:45

05 juil. 2017, 22:54

Je seconde. Comme à chaque année, cher NotOkVanBasten, ta couverture du FIJM est aussi détaillée que pertinente. Un plaisir à lire!

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VanBasten
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06 juil. 2017, 12:03

Merci les boys , j'attaque à l'écrit ma journée d'hier

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VanBasten
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06 juil. 2017, 13:03

Commencé ma journée hier par une saucette dehors , sous le soleil exactement ferait chanter un compatriote, pour goûter aux talents de Laurent Coulondre claviériste qui avait la veille fait la première partie de Nicholas Payton. En duo avec un batteur , alors que le programme du FIJM promettait un truc à la Headhunters ce fut un peu plus old school qu'annoncé pensez plus aux trucs de Rhoda Scott, not there is anything wrong with that injecterait le cast de Seinfeld . À défaut de ça on a vu un mec assez solide dont on aimerait voir présenter un projet plus étoffé, les recherches sur Youtube sont assez convaincantes de ce côté, le mec y est groovy à souhait !

On s'est réfugié à l'ombre pour ma première visite au Maisonneuve de ce FIJM, si jusqu'à maintenant la représentation féminine était assez marginale dans les plats goûtés, on y recense la claviériste de Rosenwinkel et une chanteuse (Bonjour les stéréotypes !) Youn Sun Nah. On s'est repris alors que Jane Bunnett, vétérane de la musique Latine Canadienne regrettablement méconnue offrait un ensemble entièrement féminin sous la bannière de Macqueque. Sans révolutionner le genre, la formation composée majoritairement du Cubaines outre une Montréalaise (Mélissa Lavergne) et une Torontoise , offre un très bon niveau côté technique et revisite le genre avec goût , charme et finesse Bunnett demeure une solide soliste qui plaira autant aux amateurs aguerris qu'aux profanes, un très bon show mainstream dans le sens le plus noble du terme., la classe quoi.


La vedette principale de cette soirée s'est finalement sur scène après cette généreuse première partie, Arturo Sandoval qui ne s'était pas pointé ici depuis au moins 12 ans n'a pas fait un Rock de lui-même en y allant d'un .finally Arturo Sandoval has come back... c'est qu'il ignore la référence mais c'était tout comme.

Si musicalement ce fut parti sur des bonnes bases , lors de la 2e pièce on s'est retrouvé dans un groove qui rappelait Latin Crossings, il manquait Stevie Winwood et on y était. Ça s'est hélas gâté par la suite alors que le personnage a pris la place du musicien, en mode entertainer on a eu droit à des imitations , des commentaires plutôt réac sur les bords, entre autres des allusions un peu (beaucoup) gênantes sur l'apparence des filles de Macqueque , il a joué de la guimbarde, du piano , a chanté (Sympathique version de Smile de Chaplin) , harangué la foule les organisateurs, l’éclairagiste bref un peu n'importe quoi sauf ce qui est sa spécialité soit jouer de la put... de trompette.

Pourtant lorsqu'il en jouait, sa musicalité n'avait pas pris une ride, mais bon faut croire qu'il doit se préserver, du reste dans un de ses numéros il affirmait détester cet instrument à cause de l'effort demandé pour en jouer. Toujours en mode de Las Vegas, il a invité des relatifs (c'était pas clair le lien) de Duke Ellington de se joindre à lui pour une interprétation plutôt music-hall de Take the A train et Caravan. On a clos la soirée en hommage à son compagnon Dizzie avec A night in Tunisia ou plutôt Canada, alors qu'il s'est plaint de la chaleur dans la salle ...

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VanBasten
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07 juil. 2017, 13:20

La journée d'hier fut marquée par les débuts du segment Coltrane de la série Invitation, c'est avec le pianiste Cubain David Virelles qu'il s'est pointé , après une première pièce ou on s'est presque touché comme dirait Corcoran, la rencontre a pris forme par la suite avec du jazz de chambre de belle facture, on a visité les compositions de Virelles du père et du fils et flirté avec le Saint-Esprit en particulier lors des version de Crescent et Expression. Dans les légers bémols on constatera que Virelles était plus en mode sideman laissant la part du lion au saxophoniste. On regrettera aussi un retard de 15 minutes qui m'a obligé à quitter avent le rappel, une composition d'Alice cette fois-ci qui devait clore la prestation

Si on n'a pas atteint les cimes du duo Redman-Meldhau de 2011 dans une formation similaire on a néanmoins inauguré ce segment sur d'excellentes bases et on y reviendra avec enthousiasme encore ce soir alors que le fils de semble avoir monté son jeu d'un cran et qu'il puisse être un prénom avant d'être un nom.

Si j'étais si pressé de quitter c'est qu'à 20 heures, le Monument National m'attendait afin de voir les frères Doxas avoir de la grande compagnie soit Steve Swallow , Dave Douglas et Carla Bley accueillie avec enthousiasme et respect par les pèlerins présents à cette messe.

Messe car on était un peu à l'écart du jazz de performance ou on clappe les solos tel un but au foot. Cette prestation était plus cérébrale que sanguine. Bref les compositions étaient plus à l'honneur que les interprétations alors qu'on avait l'impression par moment que tout ce beau de monde semblait éviter de se marcher sur les pieds lors de leur exécution.

Ce qui ne veut pas dire pour autant que cette prestation fut avare de moments de grâce, on pense immédiatement à cette suite composée par Bley titrée Unholy Mess inspirée de la politique Américaine de 2017, qui a dit que Trump n'apportait rien de bon ! La dernière pièce interprétée a démontré ce que ça pouvait donner lorsque l'équipage était plus lousse et plus chaud. J'ignore combien de fois le groupe a joué ensemble mais on peut croire qu'avec la répétition on pourra passer de bonne prestation à mémorable.

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08 juil. 2017, 15:46

Revisité Ravi Coltrane hier, encore une fois la prestation a débuté avec 15 minutes de retard faque si la tendance se maintient ce soir , pas besoin de se presser au resto avant pour y assister au concert ensuite. Le rejeton on le sait n'est pas un réformateur comme le paternel fut mais il demeure un solide praticien du jazz contemporain , c'est une prestation de ce calibre que nous avons eu droit pas de fioritures mais des compos qui se tiennent et des musiciens qui excellent dans ce domaine tel un Adam Rogers toujours aussi pertinent.

Le reste du groupe est composé de E. J. Strickland et de Dezron Douglas qui a remplacé Yunior Terry qui remplaçait lui-même ce Douglas, j'espère que vous avez compris ! Anyway du bon jazz mainstream qui aurait peut-être mieux cadré dans un bar avec le bruit des consommations qui s'entrechoquent et les serveurs/veuses qui virevoltent. Par ailleurs, côté émotions on soulignera un éloge de Coltrane visiblement ému du soudain décès de Geri Allen. Cette dernière a joué un rôle clé dans la vie du saxophoniste.

Terminé la soirée chez les Barr Brothers qui ont du faire preuve d'improvisation , festival de jazz et immigration Canada obligent, alors que les deux invités Africains n'ont pu franchir nos frontières, problèmes de Visa, Master Card n'est pas accepté il semble. Impossible d'imaginer ce qu'aurait donné le concert avec les invités originaux. Ce que l'on a entendu toutefois m,a semblé assez probant à défaut d'être nickel à tout niveau.

Une belle intégration des ingrédients supplémentaires venus de l'autre continent au "neo-folk" des frangins. Les pièces proposées devenant fort souvent des prétextes pour des jams assez touffus. Bien qu'un peu plus de cohésion n,aurait pas fait de tort par moments.

Sans trop de surprises compte tenu de l'endroit où se tenait la réunion on regrettera une sono plutôt brouillonne. En résumé pas la totale mais on est loin d'avoir eu l'impression de perdre notre temps

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08 juil. 2017, 16:19

Un peu paradoxal que je commente un film dont la dernière projection avait lieu ce matin. Mais bon de un je présume que ça va se retrouver sur les Netflix de ce monde et que de deux bien franchement regarder le truc sur son écran d'ordi ou de télé ne changera pas grand chose à la donne, puisque ce n'est pas vraiment un objet cinématographique en tant que tel.

Anyway, je parle du film ayant comme sujet Bill Frisell qui fut pas mal au dessus de mes attentes qui faut le dire n'étaient pas trop hautes, ignorant un peu ce qu'on allait tirer comme matériel au sujet du guitariste au son pastoral unique. Le matériel de base ben c'est des entrevues de Bill exclusives à ce documentaire, des extraits de prestations ainsi que de répétitions et pas mal de témoignages de musiciens (Paul Motian, Joey Baron, John Zorn, Bonnie Raitt etc. ) ayant côtoyé le natif de Baltimore, comme John Waters mais en pas moins quirky.

Sujet plus sobre oblige, pas de guest star à la Bill Clinton comme dans le documentaire, commenté plus haut dans ce blogue/sujet, sur John Coltrane. Par contre si l'on peut reprocher un formalisme conventionnel qui correspondait peu à l'aura musicale du créateur de Giant Steps, celui sur le guitariste en épouse fort bien l'esprit. À la fois peu formel, ouvert sur bien des choses tout en demeurant sobre sans effets de mise en scène tape-à-l’œil.

Pas une biographie au sens propre, on ne rencontre que Frisell le musicien et son épouse (Carole d'Inverno) en tant qu'artiste elle-même , rien sur sa jeunesse ou sa vie de famille , on le suit dans ses nombreux projets que ce soit avec Motian et Lovano, avec un orchestre symphonique, ou encore avec un quatuor à corde et plein d'autres du genre. On le croise à son domicile embarrassé par le nombre de guitares qu'il a accumulé au cours des années. Tout ça accompagné d’anecdotes et analyses musicales offertes par ses compagnons et contemporains. Pas de montage chronologique , simplement une thématique assez free flow.

Bref à l'instar de sa musique , c'est pas très flamboyant mais de façon intrinsèque et subtile ça vient nous chercher ça nous fait fait sourire , ça aide d'avoir un a priori favorable au bonhomme toutefois, et nous laisse dans un curieux état de plénitude et à la fin du film vous allez avoir envie de vous plonger dans son œuvre et de mettre un CD du bonhomme sur votre platine.


PS Ah oui le court-métrage de Oscar Peterson est un petit bijou, croisement d'animation et de documents d'archives, c'est ludique, instructif, émouvant et tout en portant une lumière réaliste sur les sacrifices de la vie d'un artiste en tournée et tout ça en 12 minutes.

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09 juil. 2017, 12:02

On dit souvent qu'un orchestre est un instrument en lui-même , on ne pouvait avoir meilleur exemple qu'hier alors que l'Orchestre National de Jazz de Montréal se retrouvait sous la houlette du batteur/arrangeur/chef d'orchestre John Hollenbeck. L'orchestre avait déjà démontré ses capacités avec de forts capables talentueux chefs tel Marianne Trudel et Christine Jensen. Mais très peu de choses pouvait préparer les instrumentistes pour ce choc.

Il faut d'abord souligner la densité, l'intensité et la complexité des arrangements que les musiciens ont du assimiler en relativement peu de temps , des arrangements qui assimilent et transcendent les formes traditionnelles du jazz orchestral pour une nouvelle musique innovante qui aurait bien pu se caser chez les Suonis ou à Victo, elle combine des éléments bruitistes, théâtraux, minimalistes, de jazz actuel et un peu de post-rock bref du post-jazz à son mieux. Pas ou peu de solos outre Bleckmann et le meneur Hollenbeck mais des combinaisons riches en saveurs.

Mais on ne pourrait résumer cette prestation qu'aux éléments sonores, la mise en scène est probablement une des plus élaborée que j'ai pu voir pour une prestation dans ce registre musical, les musiciens doivent suivre une chorégraphie qui relève pratiquement du ballet , alors qu'ils doivent se mouvoir et pratiquement jouer un personnage entre et pendant les pièces Théo Bleckmann et André Leroux , ce dernier qui semblait prendre son pied, se sont payés une excursion dans la salle . Le concert s'est terminé avec une sculpture de chaises et de partitions entreposés minutieusement par Bleckmann dont le titre exact aurait du être chanteur/étalagiste.

Un 80 minutes de bonheur et de folie, dans la digne lignée des Vienna Art Orchestra, Willem Breuker Kollektief et du Instabile Italian Orchestra dont on a pu apprécier ici au cours de ces 20 dernières années qui semble heureusement avoir été enregistré et capté , on remerciera la divinité de votre choix , un petit regret que les amis de Mezzo n'étaient pas là, chose certaine en conclusion on n'aurait pu demander pour une meilleure fin de festival.

PS Une brève excursion sur Ste-Catherine avec la tenue de ce concert m'a laissé croire que pour le gros show dehors y'avait du monde en tabaslak !

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09 juil. 2017, 12:41

Pour moi ce concert termine un marathon de 37 concerts en 38 jours sans compter les trucs qui étaient des programmes doubles comme ceux présentés à la Salle Symphonique , on va pendre ça chill pour la balance de l'été, vu que rien ne me fascine aux Nuits d'Afrique donc on devrait retourner sagement au régime boulot/métro/dodo , ne serait-ce que pour payer la carte de crédit.

Je vous laisse sur un Bestov de ce FIJM.

Meilleur Concert

Joshua Redman et son quatuor Combo parfait de l'assimilation de la tradition vers la modernité, 4 musiciens aux sommets de leur art.

Prix spécial du Jury ex-aequo Shabaka and the Ancestors et Orchestre National de Jazz de Montréal.


Performance individuelle: Ivo Naeme blessé au doigt pendant sa prestation avec le groupe Phronesis, il poursuit néanmoins sa tâche en essuyant les touches de son piano maculés de sang.

Déception: Bad Plus avec Rudresh M. , les bonnes idées sur papier ne le sont pas toujours en pratique, d'autant plus dommage que le set en trio était très probant et selon mes espions celui avec Rosenwinkel également.

Découverte: Jowee Omicil, pas un jeunot à 40 ans , mais dans le monde relativement sage de la scène jazz du Québec, son attitude hip hop et sa façon d’assimiler tradition avec modernité dynamise cette scène à grand coup de BASH !!

Mention du jury aux deux partenaires de Christian McBride du projet Tip City Emmet Cohen et Rodney Jones (sous toutes réserves le nom de ce dernier le site (Très mauvais) du festival ne mentionne pas le nom de ses compagnons )

Le moment j'ai l'air d'un foin , la bande annonce qui annonce à nouveau Gwilym Simcock plutôt que Phronesis

La mauvaise bonne idée: Le Marathon UK, au delà des réserves sur les participants , mettre sous la même bannière des groupes attirant des publics si différent n'est pas la meilleure idée et organiser un programme double sur deux salles et ne pas les synchroniser correctement, fail!

Le prix Roméo Pérusse : Arturo Sandoval pour l'ensemble de sa prestation entre les pièces.

Prix STM Toujours en retard Ravi Coltrane

Un souhait Avoir des programmes doubles du calibre qu'on a eu sur une base régulière à la Salle Symphonique.