Les femmes dominent les palmarès critiques en 2019. D’abord, Lana Del Rey fait paraître un grand album avec Norman Fucking Rockwell! Après une décennie à perfectionner son art, la chanteuse est enfin reconnue pour ses talents d’autrice. Ses textes sont riches, ses ambiances sonores sont léchées et sa poésie est comparée à celle des plus grands. On applaudit autant la ballade rock Venice Bitch de neuf minutes que la pièce The Greatest.
Puis, il y a FKA twigs qui crée un malheur avec Magdalene. Cinq ans après son dernier long jeu, la chanteuse à la voix délicate offre un autre paquet de chansons grandioses.
Parlant de grandeur, Angel Olsen pousse son indie rock vers des contrées inexplorées pour un album orchestral et ambitieux. Weyes Blood fait aussi une belle percée avec Titanic Rising, un album aux qualités cinématographiques. La chanson de l’année appartient toutefois à Sharon Van Etten avec Seventeen. J’ai moi-même pleuré lorsque j’ai vu sa prestation dans un late show américain.
Et voilà ce qui conclut la décennie 2010-2019. Une décennie où les genres musicaux, ça existe encore, mais c’est flou. La nouvelle génération puise dans tout sans compter, et les influences sont plus diverses que jamais chez la relève.
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