Le Golden Age de la POP... Sommes-nous dedans ?

par jon8

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05 nov. 2017, 09:25

Radiohead je les aime ou pas ? Bien c'est comme Pitchfork...

Ils ne sont pas dans ma gang mais forcément on va les fréquenter au moins un peu.

Mais ils sont placés sur un piédestal alors que c'est pas cela qui m'attire ou encore ils sont un groupe parmi d'autres, une lecture parmi d'autres.

C'est le snobisme, la prétention et pas forcément des artistes eux-mêmes qui font leur chemin. L'obligation de les mettre en haut de la pyramide.

Comme Cannes pour le cinéma aussi ou une revue comme les Cahiers du cinéma. Mais cela peut être des références, c'est de les avoir comme références ultimes et en moutons et ne pas avoir sa propre opinion et même avoir un faux savoir. Comme le schtroumpf à lunettes avec le grand schtroumpf qui est le véritable sage, celui à lunettes n'est qu'un pédant et un moralisateur mais pas un mauvais schtroumpf pour autant c'est juste qu'il a ce gros défaut.

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jon8
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05 nov. 2017, 09:33

Verbo a écrit :
05 nov. 2017, 09:25
Radiohead je les aime ou pas ? Bien c'est comme Pitchfork...

Ils ne sont pas dans ma gang mais forcément on va les fréquenter au moins un peu.

Mais ils sont placés sur un piédestal alors que c'est pas cela qui m'attire ou encore ils sont un groupe parmi d'autres, une lecture parmi d'autres.

C'est le snobisme, la prétention et pas forcément des artistes eux-mêmes qui font leur chemin. L'obligation de les mettre en haut de la pyramide.

Comme Cannes pour le cinéma aussi ou une revue comme les Cahiers du cinéma. Mais cela peut être des références, c'est de les avoir comme références ultimes et en moutons et ne pas avoir sa propre opinion et même avoir un faux savoir. Comme le schtroumpf à lunettes avec le grand schtroumpf qui est le véritable sage, celui à lunettes n'est qu'un pédant et un moralisateur mais pas un mauvais schtroumpf pour autant c'est juste qu'il a ce gros défaut.
Au delà des goûts et des couleurs, ce qui fait la réputation de Radiohead c'est la prise de risques.

En 1997, OK computer c'était risqué.

En 2000 & 2001, Kid A et Amnesiac c'était quasi-suicidaire.

Cette prise de risque, forcément, pousse au respect. Même si on aime pas ou plus ou moins. C'est très différent, surtout, d'une maladroitesse déguisée en prise de risque. Non, ici, c'était assumé. C'était méticuleusement planifié. L'identité du band allait être définie par cette espèce d'identité indéfinissable. Paradoxe? Non. Juste l'assurance que Radiohead n'allait probablement jamais tomber dans le piège qui a consommé les U2 et Stones de ce monde.

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05 nov. 2017, 09:39

Michael Jackson est supérieur à U2 pour moi mais c'est plus fort à 12et 13 ans qu'à 16 et 17 ans mais je l'aimais encore sauf que je suis plus seul dans ma gang.

Rendu à 18 ans ? Pas mal fini le Michael. On écoute certains hits encore mais ce n'est plus cela...

https://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Jackson


Michael, ils mettent rock ? Notamment à cause de Beat It et Eddie Van Halen.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Beat_It


Michael lui-même n'a rien d'un rocker, mais la chanson oui. '' I'm a lover not a fighter.''

https://en.wikipedia.org/wiki/The_Girl_Is_Mine


Soft rock ? Pas un slow plutôt ? Non mais un peu rock... Very soft rock , que tu peux mettre dans le genre rock comme celui pop.

https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Girl_Is_Mine


Tu aimes autant Billie Jean que The Girl is Mine c'est du Michael Jackson et produit par Quincy Jones que tu écoutes.

C'est Off The Wall et Thriller qu'on préfère même si j'ai pas Off The Wall. Après Leave me alone c'est fini Michael.

Et même la musique pop ne m'intéresse plus et même encore moins les altern et le grunge dans les années ,90. On va être réactionnaire pour de vrai, on va surtout écouter de la variété et des oldies, pour passer à l'institutionnel, les vrais connaisseurs de musique par la suite et finalement revenir en ajoutant les altern, les indies, les hipsters, bobos mais pas les artistes, leurs fans et pas tous. OK, vous êtes vraiment pas pire mais vous réinventez pas le bouton à 4 trous.

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05 nov. 2017, 09:51

jon8 a écrit :
05 nov. 2017, 09:23


À l'instar d'un Bowie, Radiohead ne peut être peinturé d'un seul genre. Encore un enfant du rock, mais il s'est défait de l'emprise paternelle.
D'accord avec toi, jon8. Même chose au sujet de la prise de risques. Les artistes, qui a force de ratisser large et de piger des influences ici et là, deviennent inclassables sont forcément intéressants. Dans le monde francophone, on peut en dire autant d'Alain Bashung: influences country, cold wave, jazzy, contemporaines... Un projet aussi fou et démesuré que "L'Imprudence", ça impose le respect.

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05 nov. 2017, 09:59

jon8 a écrit :
05 nov. 2017, 09:33
Verbo a écrit :
05 nov. 2017, 09:25
Radiohead je les aime ou pas ? Bien c'est comme Pitchfork...

Ils ne sont pas dans ma gang mais forcément on va les fréquenter au moins un peu.

Mais ils sont placés sur un piédestal alors que c'est pas cela qui m'attire ou encore ils sont un groupe parmi d'autres, une lecture parmi d'autres.

C'est le snobisme, la prétention et pas forcément des artistes eux-mêmes qui font leur chemin. L'obligation de les mettre en haut de la pyramide.

Comme Cannes pour le cinéma aussi ou une revue comme les Cahiers du cinéma. Mais cela peut être des références, c'est de les avoir comme références ultimes et en moutons et ne pas avoir sa propre opinion et même avoir un faux savoir. Comme le schtroumpf à lunettes avec le grand schtroumpf qui est le véritable sage, celui à lunettes n'est qu'un pédant et un moralisateur mais pas un mauvais schtroumpf pour autant c'est juste qu'il a ce gros défaut.
Au delà des goûts et des couleurs, ce qui fait la réputation de Radiohead c'est la prise de risques.

En 1997, OK computer c'était risqué.

En 2000 & 2001, Kid A et Amnesiac c'était quasi-suicidaire.

Cette prise de risque, forcément, pousse au respect. Même si on aime pas ou plus ou moins. C'est très différent, surtout, d'une maladroitesse déguisée en prise de risque. Non, ici, c'était assumé. C'était méticuleusement planifié. L'identité du band allait être définie par cette espèce d'identité indéfinissable. Paradoxe? Non. Juste l'assurance que Radiohead n'allait probablement jamais tomber dans le piège qui a consommé les U2 et Stones de ce monde.
Allons avec U2 que je suivais moins mais le vinyle était fini... Je lisais Brunet pareil et là ils prenaient des risques avec Achtung Baby et après sur scène...

Moi ? Cela m'attire plus ou moins tout en étant content pour eux aussi mais...

C'est pour plaire à la critique en même temps trouvais-je ...

Plus tard ? Ils sont has been....

U2 c'est pas avec Brunet c'est avec Alain de Repentigny celui d'époque que je les aimais vraiment.

Ta prise de risques avec Radiohead mais peut-être mais je ne suis pas si classique c'est l'obligation branchouille d'aimer cela.

Peut-être certains titres j'aimais moins, d'autres je les écoute ou c'est Thom Yorke lui-même et j'aime vraiment cela. Coudonc les aimez-vous ou pas ?

C'est pas eux, c'est au groupe à la masse, à la branchouille que je résiste mais si c'est Laurie Brown qui me les faisait jouer ? Je les aime.

Ou si c'est Thom Yorke dans Twilight 2 que je suis allé voir à reculons pour faire plaisir à la nièce et au neveu à l'époque. Il y avait presque juste cela de bon dans le film.

J'étais assis à côté d'une fille bien sympa aussi mais qui elle adorait ce Twilight et retournait le voir à répétition, c'était sa deuxième fois et c'était pas pour Thom Yorke, bien non elle trouve un gars,un personnage beau, moi juste la rousse et avec les yeux rendus rouges.

Tu les aimes ou pas les têtes de radio ? Je résiste au mouvement branchouille sauf avec une Laurie Brown ou d'autres que j'aime. Si je suis avec du monde que j'aime parfait. Mais la fille? Je l'aimais bien mais je reviendrais pas voir le film avec elle... Elle n'a pas de goût.

Ceux aimant les têtes de radio ? Ils veulent m'imposer leur goût mais pas Laurie Brown, c'est une invitation. Donc, je ne les achète pas, ne les connaît qu'en partie mais je ne change pas de poste quand ils sont là dans l'émission que j'aime.

Contrairement à Céline Dion qui m'a fait passer des radios populaires aux radios publiques et communautaires quasi exclusivement et Luc Plamondon aussi.

C'est plus social ou individuel qu'une évaluation réelle du groupe comme tel. Es-tu du bord des conservateurs ? Peut-être à 10%. On aime toutes les musiques. Même Plamondon on l'aime aussi c'est juste qu'il monopolisait. Céline Dion ? Juste un peu... Mais la fille ? Bien oui, j'allais chez Nickel's parfois et je voyais son portrait, je ne la déteste pas elle, ni René Angélil, ex-Baronnet. C'est le commerce qui prend toute la place.

L'autre côté ? La branchouille qui veut te dire quoi écouter. C'est comme en politique, comment voter... Cela te donne quasiment envie de voter conservateur mais ce que j'ai jamais fait au Canada. Pour un parti se nommant conservateur du moins.

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05 nov. 2017, 10:19

Pour Radiohead ceux qui disaient ne pas les aimer ?

C'est dès 1992 avec ''Creep'' que leur opinion était faite . Quasi-suicidaire ? Mais c'est en plein cela, leur récrimination de la musique qui donne envie d'aller se tuer.

Pareil comme ce que dit Guzzo du cinéma d'auteur québécois.

https://en.wikipedia.org/wiki/Radiohead



C'est pas moi qui disait cela... Mais je sentais probablement en partie cela et en partie d'accord.

Écoutons ''Creep'' , essayons de se remémorer.



J'ai pas assez de son... Mais c'est vrai que c'est un peu triste mais je ne déteste pas cela. Sauf que mon oreille n'est plus la même qu'à l'époque.

10 ans, de The Signal.

J'ai rien contre cette chanson là, c'est juste que années '80, c'était plus léger, plus fun... et c'est un peu cela , la résistance au grunge.

Mais l'autre bord, c'est la riposte à l'archi-commercialisation et au manque de substance finalement.

C'est plus le social et l'individuel d'époque que je relate.

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05 nov. 2017, 10:24

Ici, il le fait un peu différent...



C'est quand même cela hipster et aussi geek... Quel lien ? Vus comme des nerds dans les années'80 et peu populaires...

Et là ? Ils commencent dans les années '90 cela sonne loser au départ mais c'est bourré de monde de plus en plus qui les aiment. Coudonc, les hipsters ex-nerds sont rendus les winners et les douchebags , les losers, dans l'inversion des rôles mais la vérité est plus complexe.

Les douche ou grosses brutes, mâles alpha bêta, du cliché...

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05 nov. 2017, 10:33

Verbo, y aucune obligation branchouille d'aimer quoi que ce soit.

Seule obligation possible c'est celle qu'on s'impose soi-même.

Perso, la seule obligation que je tente de m'imposer, c'est de laisser la chance au coureur. Sortir de sa zone de confort est à la fois difficile et libérateur. Mais s'imposer de l'amour pour quelque chose? Non.

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05 nov. 2017, 10:46

https://en.wikipedia.org/wiki/Radiohead


Plusieurs qui ne les aiment pas cela doit être par une forme de conservatisme et qui moi me touche moins ou peut-être plus dans le passé...

Ou c'est comme avec Bad de Michael Jackson,je veux revivre Thriller mais plus grand, plus mature mais ce n'est pas tout à fait cela. Et on l'aime pour de vrai mais c'est un peu poussif.

Tu veux rester fidèle à une idole...

Pour Radiohead c'est ne pas pouvoir faire le choix individuel, l'indépendance d'esprit qu'on veut ou encourager qui ont veut.

Pareil en restauration, je ne veux pas aller juste voir les dits meilleurs et qui peuvent être hors de prix ou non, ou alors on risque trop d'y rencontrer Marie-Claude Lortie que j'aimais bien avant... Il y a 15 à 20 ans et plus ?

Tiens un restaurant sur la rue St-Denis, l'Express, je ne suis jamais allé mais des choses ne m'attirent pas... alors qu'au Continental j'y allais mais j'étais client de la Pizzaiolle à ce moment là, je le suis devenu du Conti et prêt à payer plus.

Chacun ses phases ou périodes comme celle du Van Houtte de Ferreira sur McGill College mais peu avant j'osais pas entrer sauf que c'était pas mal plein. C'est quand j'étais prêt à payer pour le service aux tables que je suis devenu un client, tout en allant parfois en haut si pressé et pas trop de monde. Cela devient ta place, tu l'as apprivoisé. Tu peux résister au départ. Pas pour moi, pour toutes sortes de raisons, futiles ou pas.

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05 nov. 2017, 10:57

jon8 a écrit :
05 nov. 2017, 10:33
Verbo, y aucune obligation branchouille d'aimer quoi que ce soit.

Seule obligation possible c'est celle qu'on s'impose soi-même.

Perso, la seule obligation que je tente de m'imposer, c'est de laisser la chance au coureur. Sortir de sa zone de confort est à la fois difficile et libérateur. Mais s'imposer de l'amour pour quelque chose? Non.
Peut-être pas d'aimer ou pas mais de classer et croire que son classement est le bon, supérieur à celui de l'autre.

L'Express plus coté que le Continental peut-être et à l'époque pas celle trop lointaine disons il y a 10 ans...

Oui, il y en a une obligation puis non ce n'est pas l'ouverture d'esprit. C'est suivre le mouvement.

L'ouverture d'esprit? C'est d'aller écouter Marie Davidson et ensuite contredire Brunet.

http://www.lapresse.ca/arts/festivals/m ... vertes.php


Là il est rendu qu'il l'aime... M.Brunet est un peu suiveux... Il embarque pas dès le départ mais juste quand le buzz est assez fort...

Non mais je l'aime pareil.

C'est un article du blogue qu'il faudrait retrouver mais moi j'ai acheté tous ses albums et elle était déjà bonne.

Et en couple ? Les deux travaillent ensemble alors les deux ont du mérite sauf que moi je préfère Marie à Essaie Pas. Que j'ai écouté un peu aussi mais qui m'intéresse moins.

Ouverture ou fermeture ou goût personnel ? Ou réelle évaluation ? Un peu de tout cela ?

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05 nov. 2017, 11:07

Je sors en masse de ma zone de confort mais aidé par d'autres... Avec la radio publique ou communautaire ou étudiante.

C'est vraiment dans ma perception cela mais c'est une question de bruit , de buzz.

Le film on voyait juste qu'il a gagné un prix à Cannes. Parfait je vais voir cela et je vais probablement aimer ou c'est à la télé et tu regardes juste la cote Mediafilm , et la présentation courte avant mentionnant les prix.

http://www.lapresse.ca/debats/chronique ... -ordre.php


L'obligation Bobo, snobinarde et j'ai même pas détesté ce film c'est lui qui me le fait détester mais je l'ai regardé pareil. Et non c'est pas mon sentiment.

Moins bobo mais obligation d'aimer aussi :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Fabule ... ie_Poulain


Je déteste ce film et surtout ce personnage et dire que des gens me disaient de voir ce film et que ce serait un bon film pour moi.

Cette sainte-nitouche d'Amélie Poulain qui se mêle de la vie des autres en croyant faire leur bonheur ? C'est pas vrai cela. C'est une imposteur, pire qu'une fausse religieuse qui croit faire le bien dans le monde alors qu'elle n'est qu'une emmerdeuse.

C'est pas contre Audrey Tautou, c'est le personnage.

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05 nov. 2017, 11:12

Si tu aimes Tanya Tagaq dès le départ ? Es-tu dans ta zone de confort ou tu t'en sors ?

Présentement ? Je l'aime un peu moins... Because la boucle en partie bouclée et à cause de son discours politique itou. Pas grave, on peut aimer pareil ? Oui, en partie, mais cela peut être le tour à d'autres.

Et politiquement, les artistes peuvent venir à penser avoir le bon pas alors qu'au départ , ils critiquaient oui mais avec plus de modestie dans leurs affirmations.

Ce peut être leur propre cheminement et deviennent plus sûr sauf que plus tu es sûr, plus tu es sûr de te tromper.