Suoni 2017 (Le Fil officiel)

par VanBasten

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11 juin 2017, 10:43

Vu que ça commence dès ce soir , aussi bien ouvrir un sujet en bonne et due forme. Comme mentionné pas mal de stock dans le free jazz cette année mais ce n'est pas juste ça le Suoni.

Ce soir le gros évènement est l'Ode à l'Infonie qui a bien failli ne pas avoir lieu!

https://voir.ca/musique/2017/05/25/ode- ... -le-ok-la/


Au delà de l'intérêt musical pour la chose plutôt curieux de voir le public qui y assistera, probablement les vieux nostalgiques, la famille du free et des musiques actuelles , mais y'aura-t-il aussi des jeunes qui s'intéresseront au truc, des hipsters ?

Musicalement ne serait-ce que voir tout ce monde évoluer devrait tenir notre attention. Voici la liste des protagonistes.

[bois]
Carolyn Maureen Barr (saxophone baryton, flûte)
Claire Devlin (saxophone soprano, flûte)
Stef Jackson (saxophone alto)
Andrea Mercier (saxophone ténor, soprano)

[cuivres]
Henri Ferland (trompette)
David Fhima (trompette)
Chistopher Kerr-Barr (trompette)
Alex Desjardins (trombone)

[direction / conduction]
Philippe Hode-Keyser

[photos]
René Obregon-Ida

[rythmique]
Julien Daoust (batterie, voix)
Philippe Lafrance (basse électrique, voix)
Jean-Pierre Larouche (guitare électrique, voix)
David Martin (électroniques, percussions, voix)
Delphine Michaud (claviers, voix)
Marc-André Provencher (guitare électrique)

[voix]
Mathieu Boucher
Léo Hamel
Delphine Michaud
Jean-Simon Voghel-Robert

Et pour faire un lecteur curieux de moi-même voici d'autres liens en rapport avec ce curieux objet que fut l'Infonie

http://www.lapresse.ca/arts/musique/201 ... nfonie.php


http://www.qim.com/artistes/biographie.asp?artistid=391




Et l'inévitable lien vidéo avec pas de vidéo ....
http://www.dailymotion.com/video/x2jnjd ... lbum_music



PS Ce texte fut originalement publié le 1er juin 2017 voici le lien original de la discussion on vous invite à poursuivre ici !

http://leshedonistes.boards.net/thread/ ... -il-popolo
Dernière édition par VanBasten le 11 juin 2017, 11:36, édité 1 fois.

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11 juin 2017, 10:45

Ce texte fut originalement publié le 2 juin

Le pèlerinage à cette Infonie valait le coup on a pu revoir les membres du groupe original venir se recueillir sur le fruit de leur travail presque 50 ans plus tard. La Casa était bondée et on doit sûrement avoir battu le record pour la moyenne d'âge la plus élevée pour les spectateurs assistant à un concert dans cet endroit. Dernier Barouf de cette génération , nostalgie, tentative de transmission de cette œuvre pour la génération des Millenials, y'avait un peu de tout ça dans cette communion hier ? Mais surtout il y avait de la musique qui mérite discussion.

La première partie était consacrée à des œuvres plus courtes, plus punchées et par moment plus datées aussi, les versions demeurant révérencielles envers les originales,du reste on se doit de souligner le travail de Hode-Keyser qui a reproduit les pièces sans accès aux partitions. Ce qui donne des moments inégaux et plutôt curieux, me demande si un texte comme L'Affaire pastiche du petit Catéchisme de de l'enfance des interprètes de la version originale peut signifier pour ces très jeunes musiciens qui n'ont rien connu de cette époque obscurantiste. Outre ces bémols artistiques la reproduction et interprétation sont nickels malgré quelques passages casse-gueule comme tenter de reproduire les délires verbaux de l'inimitable Raôul Duguay. Chose certaine les sourires hilares des protagonistes durant les prestations démontraient le plaisir à reproduire ces musiques.

La vrai affaire finalement c'était la deuxième partie où on reproduisait l'exigeante et touffue pièce Paix qui reprend certaines idées des pièces précédentes mais de manière beaucoup plus cohérente et rigoureuse , bref du solide à ne pas mettre dans les mains et doigts d'une bande d'amateurs. Et les légers doutes qui demeuraient face à l'entreprise furent dissipés, en même temps que l'on entendait l'Hymne à la joie qui sert de contrepoint à cette pièce.

L'après-concert fut un espèce de passage du bâton de pèlerin alors que les vétérans du groupe ont béni en bonne et due forme le travail des musiciens et du chef d'orchestre et d'en assurer la pérennité pour les générations à venir. La vraie affaire serait selon moi est de s'inspirer de l'affaire pour refaire la même affaire mais le faire en pas juste imitant les vieilles affaires mais de refaire des nouvelles affaires et le faire avec des nouvelles affaires tout en s'inspirant des valeurs originelles de l'affaire. C'est la prochaine étape à faire !

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11 juin 2017, 10:48

Ce texte fut originalement publié le 3 juin.


De retour hier soir pour une Sala Rossa bien garnie pour l'occasion de cet hommage à Pauline Oliveros, confession honteuse j'avoue n'avoir aucune idée de l'existence de la dame avant de voir son nom mentionné sur le programme de cette saison et ce malgré des avis de son décès dans pages aussi prestigieuses que celles du Guardian, du NY Times et même le Libération. Vous comprendrez que je me sens pas mal con mais bon j'ai pas mal d'expérience dans ce domaine et cet état possède certains avantages dont celui de pouvoir tout oser. Ceci dit vous comprendrez que je ne m'aventurerai pas à comparer le travail de la compositrice avec ce que l'on a pu y voir dans la Salle de la rue St-Laurent.

Concert à invités donc à géométrie variable devant une foule que je qualifierais de McGillesque , on tombe dans le monde de la prestation conceptuelle donc exit les performances hautement techniques et volcaniques. Du spoken word , des numéros musicaux souvent présentés en forme du suite , la présentatrice a parlé de symphonie mais ça me semblait être un peu de la surenchère verbale, et même une prestation silencieuse ou presque dépourvue de paroles ou musique dont on pourra qualifier à la limite du dadaïsme alors que Lori Freedman et Daniel Ãnez (Me semble que c'est lui mais pas certain à 100 % ) se sont échangés un ballon aux couleurs vives pendant quelques minutes. Une prestation sur écran accompagnait la plupart du temps les différentes performances

On pourra toutefois souligner plusieurs thématiques qui semblent ressortir de cette soirée, le féminisme et la représentation féminine dans la musique d'aujourd'hui tiens tiens ( Où sont les femmes ? ) donc la majorité des protagonistes se produisant furent des femmes,côté prestation avec cette thématique on pense à cette pièce ou on apprenait comment écouter avec son vagin ! Vous vous en doutez parfois ça flirtait un tantinet avec du New Age , ce focus sur l'écoute toutefois nous a offert un moment fort intéressant dans la présentation vidéo alors qu'on surimposait des gros plans d'oreilles avec des images dans la vie de tous les jours qui rappelait cette forme. Le côté inner child a pris une forme prépondérante dans cette soirée, du reste dans le laïus d'ouverture la dame mentionne avoir rêvé à Oliveros qui revenait dans le corps d'un enfant d'environ trois ans, cette thématique revenait assez souvent dans les textes qui apparaissaient à l'écran.

Point du vue musical, la gestion de la projection du sonore fut un élément clé de cette prestation, on pense à cette pièce ou les musiciens furent disposés dans les différents coins de la salle, créant la sensation d'un surround sound , un groupe vocal a refait également l'expérience un peu plus tard. Côté spoken word Andrea Young a récité un texte tout en modifiant la projection soit en utilisant ses mains ou utilisant des objets divers pour écraser la parole. Autre exemple un discours comprenait des éléments qui devait déclamés par l'ensemble de l'auditoire, perso j'ai eu des flashbacks d'accompagner mes parents à la messe alors qu'on devait faire la même chose sur certaines prières, décidément la thématique religieuse est omniprésente cette année !

Pour terminer soulignons une séquence bruitiste fut offerte avec une trompettiste (Amy Harvey ?) a joué son instrument dans un bassin d'eau, petit aparté enfant quand je faisais quelque chose de semblable avec une paille et mon breuvage je me méritais une claque en arrière de la tête , plus sérieusement on pourrait lier un peu ça à la thématique de l'enfant intérieur. Une cérémonie et une dernière prestation était prévue dans le parc à la fin de la prestation intérieure, j'ignore si ce fut un succès compte tenu de la température plutôt ordinaire.

Je conclurais que j'ai perçu cette soirée comme l'équivalent d'une funéraille artistique pas dans le sens qu'on n'entendra plus parler de cette personne mais un testament à reproduire et se souvenir et moi qui est généralement sort irrité voire en beau joualvert des funérailles religieuses ou laïques parce que je reconnais rarement la personne honorée dans ces cérémonies ça m'a permis davantage de me réconcilier avec le concept de célébrer nos morts.


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Perso je serai en congé de concerts pour les prochains jours, je vous laisse avec les suggestions de Alain Brunet pour ce Suoni 2017

http://www.lapresse.ca/arts/festivals/a ... r-juin.php

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11 juin 2017, 10:50

Ce texte fut originalement publié le 6 juin

Me suis pointé à la Sala Rossa pour voir de quoi se chauffait le Quatuor Bozzini, la première pièce si j'ai bien compris était une commande du festival composée par Allison Cameron, pièce rondement menée qui débute de façon contemplative avant de se diriger vers un crescendo assez volcanique exécuté avec maîtrise par le trio de violonistes

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La seconde pièce plus abstraite, utilisation de pizzicatos, mouvements plus courts , comparativement à la chaleur offerte par la lave de la pièce précédente m'a paru moins passionnante, plus froide malgré quelques bons passages plus relevés , Groven s'y est jointe en cours de route avec son banjo mais je ne peux vraiment dire a apporté vraiment une dimension nouvelle. Trouvé ça un tantinet longuet.

Après la pause avec un éclairage très très tamisé, se sont pointées sur scène la violoncelliste Peggy Lee et la vocaliste Mary Margaret O'Hara , quel personnage cette O'Hara habillée aux motifs qui rappelaient les motifs hyper-dense des tapisseries murales des années 70, décrire la personnalité scénique de la dame est également un défi, en quelque part on dirait une cousine pas si éloignée de Médéric Collignon, énergie nerveuse constante, hyper-allumée, scat onomatopique armée d'un cornet et tapant du pied sur un rythme détonnant ; mesmerizing indeed. Vocalement assez flamboyante elle a chanté des vieux standards tel Pennies in heaven et Somewhere over the rainbow mais sa façon de moduler le tempo de phraser les mots ont relevé le cachet de ces pièces pourtant mille fois entendues.

Se sont jointes au duo de façon assez dépouillée , surtout comparé au phénomène qu'est O'Hara, Cameron au piano et Groven aux effets électroniques , ensuite un mec au costume de marin old school que O'Hara a présenté comme son frère ( ?, !!!!) s'est inscrit dans la veine bizarre de cette prestation , armé de ballons gonflables il a ajouté aux effets sonores en gonflant et dégonflant les objets de caoutchouc avec de s'éclipser pour cause de matériel hors d'usage ! Force d'admettre qu'on ne s'est pas ennuyés Ah oui un mot sur Peggy Lee jouant les straight women elle a sobrement ancré tout ce monde de façon fort efficace.

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11 juin 2017, 10:57

Ce texte fut publié originalement le 7 juin 2017.

Retour sur les prestations d'hier , j'ai découvert le groupe NYON dont on sait très peu de choses outre que les membres proviennent de Montréal , grosso modo on a eu un type aux accessoires électroniques qui amène une nappe de son que l'on pourrait qualifier d'industrielle s'ajoute un saxophoniste qui érupte au dessus de cette nappe, de temps en temps des éléments de discours enregistrés se rajoutaient à la texture sonore. Par la suite une accordéoniste s'est rajoutée au groupe pour clore cette prestation d'environ 20-30 minutes. Faut aimer le genre, perso j'avais fait le tour du truc après 20 minutes.

S'est amené par la suite la prestation principale de la soirée soit Peter Brotzmann / Heather Leigh , en quelque sorte un peu trop similaire à la première partie dans la forme. En caricaturant beaucoup le trait on pourrait comparer à Bill Frisell et Charles Lloyd qui feraient de l'acide et qui se produiraient ensuite. Amplis au maximum la madame a fait rugir sa pedal steele de façon peu habituelle, on était pas mal loin du Grand Ole Opry, , lors de la séquence du début c'eut été impossible de reconnaître l'instrument, quant à Brontzmann, l'âge ne semble pas avoir d'effet sur lui, il continue de jouer de son instrument de sa façon typique soit avec intensité et puissance que ce soit à la clarinette ou au ténor. La madame avec sa dégaine caserait volontiers dans le segment musical de la série Twin Peaks, pas certain de sa façon d'interpréter les pièces par contre ferait la cut !

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À l'instar du premier groupe, ils ont joué leurs pièces en forme de suite donc pendant environ une heure le duo s'est échangé les ponts musicaux pour poursuivre leur chimie à base d'uranium ma foi ! Original probablement pas tant que ça, mais faut reconnaître la continuité et la constance dans l’œuvre du septuagénaire et faut le dire que la dame trouve le moyen de se démarquer et apporte une pierre de plus à la bâtisse musicale du natif de Remscheid.

Cet extrait rappelle un peu les débuts du concert d'hier


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11 juin 2017, 11:03

Ce texte fut publié le 10 juin 2017

Retour avec un peu de retard sur la prestation de Dave Rempis offerte à la Casa jeudi soir. D'abord en solo le résident de Chicago a démontré sa versatilité, abordant des pièces plutôt Brotzmannesque d'approche , abstraites portées sur la puissance et hyper-saccadées , rien à voir avec la respiration circulaire et d'autres beaucoup plus mélodiques dont une pièce de Eric Dolphy dont le monsieur a oublié le titre. Loin d'être un futile exercice de style cette portion a livré la marchandise.
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En ces temps de discussion au sujet de l'appropriation culturelle , j'avoue m'être posé des questions en voyant 3 mecs blancs comme du lait jouer des trucs qui ne sont pas sans rappeler les visites de Kidd Jordan et autres grands noms du du Free jazz qui ont visté le Suoni depuisson existence . Mais ces questionnements prennent rapidement la porte lorsqu'on entend la synergie, l'énergie et l'authenticité avec laquelle le trio de Rempis , Lumley et Lambert accomplissent leur cahier de taches. Rien d'original mais avec cette verve et ce panache à 10 $ le droit d'entrée c'était pas mal le deal de la semaine.

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11 juin 2017, 11:04

Les photos sont une gracieuseté de P.L. en espérant qu'on puisse finalement les voir

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13 juin 2017, 17:40

Avec un peu de retard un petit retour sur ma visite de dimanche à la Casa. Première partie fort convaincante que des musiciens de Vancouver unissaient leurs talents à ceux de Montréal le temps d'une séance de 4 compositions/improvisations dans une réunion titrée Trading Places.

Froid exercice de style nenni, on a eu droit au contraire à une prestation musicale de très bon niveau , de très belles constructions musicales, une écoute attentive entre les différents membres, des compositions qui laissaient place au storytelling dans les nombreux faits saillants on soulignera les solos/intros de la fiévreuse (scuzez-là) Peggy Lee au violoncelle et du contrebassiste Aaron Lumley dont on avait remarqué les talents lors de sa prestation avec Dave Rempis quelques jours plutôt.

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Ça nous a également permis de découvrir le guitariste Cole Schmidt le guitariste, fort joli tone, qui a habillé sobrement mais avec justesse les propositions de ses membres plus percussifs. Tel une suite les pièces étaient composées de segments plutôt éclectiques qui s’agençaient avec une fluidité sans faille. Complétait le groupe on y retrouvait chez les Montréalais à la batterie Isaiah Ceccarelli et au violon/piano Marielle Groven.

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Le programme parlait d'autres invités mais on s'en est tenu à ces musiciens et malgré le titre de cette prestation on aurait pas voulu échanger notre place avec quiconque.


Le programme principal nous offrait un duo avec les vétérans Joe McPhee et le batteur John Heward, duo qui est peut-être un peu trop habitué de jouer ensemble. L'impression que ma position ne sera pas la plus populaire mais j'ai eu un peu la curieuse sensation qu'ils étaient un peu trop confortables dans leurs pantoufles et j'ai eu un feeling de déjà entendu en écoutant cette prestation.

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Heward a offert la toile de fond en y allant de son typique jeu aux sonorités des percussions d'un marching band laissant les espaces à McPhee pour rhapsodier à volonté que ce soit au saxophone ou au bugle. Si la qualité musicale était fort compétente je n'ai pas trop eu l'impression qu'elle était originale ou vraiment inspirée, une vague impression de musique à numéro. Les laïus de McPhee pour ouvrir et clore la prestation étaient un peu de la même eau, beaux sentiments qu'on adhère certes mais j'ai l'impression que ce n'est pas la première fois qu'il sort ce discours. Malgré ces réserves ça demeurait quand même un très bon niveau mais pour moi l'effet de découverte n'y semble plus. Mais bon y'en a plein d'autres pour prendre la relève.


Un immense merci à P.L. pour les photos qui enjolivent mes textes.

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jon8
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Inscription : 15 avr. 2017, 00:26

13 juin 2017, 17:54

Drôle à dire mais je n'ai jamais fait le Suoni et je devrais vraiment le faire (2018?), il me semble que ça tomberait dans mes cordes.

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VanBasten
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13 juin 2017, 18:00

Toi qui aime les expérimentations sonores tu devrais pouvoir y trouver ton compte, je te préviens les salles sont loin d'êtres des bijoux de modernité , on est borderline des squatteurs mais le côté broche à foin de la patente rend l'ensemble encore plus sympa, on est loin de la froideur corporative de Osheaga ou du FIJM

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chibougue
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13 juin 2017, 22:46

Super tour d'horizon! Merci!

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Blackened
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14 juin 2017, 14:00

Hâte de voir Icepick, ce soir. La paire Corsano/Haker-Flaten devrait déplacer de l'air!