Qualité d'interprétation, Sonate no.14 Beethoven

par jon8

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jon8
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16 juin 2017, 15:39

Verbo a écrit :
16 juin 2017, 09:50


Claudio Arrau.
C'est très bien, Claudio Arrau.

Premier mouvement en 6min 40sec, et ça parait quand vous comparez avec les plus courts/plus longs: Rien n'est pressé, on prend le temps au maximum sans pour autant étirer. L'émotion se transporte mieux.

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jon8
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16 juin 2017, 15:45

Pour le 3e mouvement de Claudio Arrau dans la vidéo, je suis moins convaincu.

Sans vouloir passer pour sexiste, j'ai un peu de misère avec les interprétations masculines du 3e mouvement. C'est quasiment toujours trop brusque, trop ''viril'', le piano se fait frapper comme si c'était des marteaux à la place des doigts, sauf par Daniel Barenboim et quelques autres. Pis encore, Barenboim c'est tellement fluide que ça semble un peu robotisé...

À date ce qui me plait le plus c'est les interprétations féminines du 3e mouvement (même si j'ignore si le sexe joue vraiment un rôle dans l'équation!) et c'est toujours celle de Annastasia Huppmann qui me plait le plus (page 1 premier message).

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Verbo
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16 juin 2017, 19:46

Au final c'est très, très connu cette Sonate et plus on l'écoute plus on s'aperçoit qu'on a déjà entendu cela notamment le premier mouvement à de multiples reprises mais là on est pas dans le choix d'une version.

Allons vers un texte sur l'interprétation :

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/ ... ele-130466


Et la façon de voir Beethoven par François Baure, la personne écrivant le texte qui va suivre me semble juste ou être sur la bonne piste, un caractère très fort le Beethoven :

http://www.inlibroveritas.net/oeuvres/7 ... ir-de-lune


Il y a vraiment un deuil et particulièrement dans le premier mouvement mais il la dédicace à la jeune femme et non aux parents de celle-ci mais j'imagine pareil le compositeur et musicien la jouant en solo et d'autres comme ses assistants pouvant l'entendre bien là la colère envers les parents devait être ressentie.

Tu es le pianiste-interprète, tu interprètes la vie de Beethoveen, la vie de la jeune dont il était amoureux ou bien tu actualises cela à ta propre vie ? Et l'auditeur en écoutant ? Il s'identifie à eux ? Et lui aussi actualise cela à sa propre vie ou fait des comparaisons s'il est surtout touché ?

Non mais quelle puissance ce Beethoven.

Si Beethoven réduit l'importance de cette sonate plus tard, c'est que son deuil est fait et même guéri ? Il en a traversé d'autres mais avec d'autres morceaux.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Lettre ... %C3%89lise


Ce morceau là, ils nous le mettaient sur notre Presario de Compaq dans les années '90.

Revenons encore...

http://www.lamusiqueclassique.com/2013/ ... mouvement/


Je ne suffoque pas dans le troisième mouvement je libère encore plus que dans le second non je parlerais même de quelque chose de semblable à la volonté de puissance de Nietzsche.

Tu ne suffoques pas mais c'est intense en svp et pour moi c'est un gagnant , un battant. Chaque pianiste est différent mais pour livré des concerts de forts niveaux, ils ont tous des personnalités pas mal fortes mais ils ne peuvent pas égaler Beethoven. Pierre Péladeau se référait à Beethoven et Nietzsche. Les deux imaginez.
Dernière édition par Verbo le 16 juin 2017, 20:07, édité 1 fois.

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16 juin 2017, 19:56

Intéressant, merci Verbo :thumbup:
Il l’a ainsi nommée ainsi parce qu'il voyait dans le premier mouvement "une barque au clair de lune" sur un lac suisse. A sa suite, tous les pianistes ou presque l'ont interprétée ainsi. Mais, en réalité, cette sonate serait une marche funèbre !
En effet, des témoignages des auditeurs de l'époque de Beethoven font état de l'atmosphère lugubre de l'oeuvre insufflée à cette pièce musicale qui, pour eux, évoquait "un fantôme traînant des chaînes dans un château hanté".
Beethoven la dédicaça à la comtesse Giulietta Guicciardi, dont il était amoureux et qu'il ne put épouser, les parents de la belle ayant fait opposition. Beethoven, dépité, aurait composé cette sonate comme une marche funèbre pour marquer son dépit et le deuil de ce projet de mariage avorté. Le style à imprimer à l'interprétation serait donc, non pas celui d'une ballade poético-romantique reproduisant le lent balancement d'une barque de deux amoureux au clair de lune, mais celui d'une marche funèbre dans la tradition des conventions qui se sont progressivement constituées au XVIIe et au XVIIIe siècles. Les triolets devant se jouer plus discrètement, les anacrouses sont pointées et le rythme est à deux temps et non à quatre, pour respecter la version musicalement correcte.

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16 juin 2017, 20:04

Claudio Arrau bien qu'aussi c'est un enregistrement qui date j'aime et cette force dans le troisième mouvement est très bien et incarne peut-être Beethoven lui-même ou la personnalité du pianiste qui interprète en même temps. Une interprète féminine peut interpréter cela comme la vie de la femme à qui est dédiée l'oeuvre et qui elle aussi sera forte mais pas autant qu'un homme ou d'une manière un peu plus douce mais ce ne sera pas facile pour autant.

Le deuil - ensuite une libération plus légère - et la vie et ses combats desquels il faut triompher continue Tu vies plein de passions dont celles amoureuses et encore des échecs mais tu en ressors gagnant ou du moins ton oeuvre, ta vie a été belle.

Je suis plus dans les textes que dans l'écoute des pièces, des interprétations. Mais je vois la musique comme cela et il faut réussir à se l'approprier mais sans la dénaturer quand on est un bon interprète. Et l'auditeur ? Cela de notre apprivoisement de la pièce, de la sonate mais de notre mood du moment aussi. Carpe Diem. Ou encore chaque goutte d'eau est différente des autres tout en étant semblable. Mais chaque micro-seconde de ta vie passe et ce n'est jamais le même instant et en même temps c'est l'Éternel Retour du même pour revenir à Nietzsche.

Pour la quête personnelle ? On peut notamment penser à U2.



L'interprétation ne pourra jamais vraiment te correspondre à 100% à moins de pouvoir la jouer soi-même mais il faudrait un talent immense. Tu prends et retiens le meilleur des interprétations ou des philosophies pouvant s'appliquer à toi.

Réussir à maîtriser et intégrer la matière mais pour l'auditeur cela peut n'être qu'une quête de sens, le musicien et compositeur, la quête de perfection ou de l'oeuvre qui s'en approche le plus, son chef d'oeuvre, toujours vouloir faire mieux. Ce sont tellement des Géants, des Génies, des Maîtres que ces grands compositeurs, cela ne veut pas dire qu'ils étaient parfaits.

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17 juin 2017, 07:56

Ma recherche a été avec le mot opéra maintenant car j'ai vu d'autre chose sur le site de la BBC hier la déconstruisant.

Mais ici l'opéra c'est le texte d'une poète et la musique d'un autre. Mais Beethoven est un personnage de l'opéra. Cela peut inspirer énormément de choses.

Et je ne vois vraiment pas une barque au clair de lune à moins que ce soit pour faire des adieux sauf que le poète qui voit cela n'est pas de notre époque , pareil comme ceux imaginaient des fantômes dans un château ce qu'ils disent eux et ont vécu c'est très différent de moi ou nous. Je ne suis même pas allé dans un château. Ou même qu'on irait cela n'évoque pas la même chose ni les fantômes.

http://www.hachettebnf.fr/la-sonate-du- ... 2013554930


JUDITH GAUTIER.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Judith_Gautier


Bénédictus est son neveu et compagnon ordinaire. Alors elle vit avec son neveu ?

Texte de son opéra en un acte :

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5650023t/


La fascination autant pour Beethoven que pour la Sonate ou que pour les autres personnages et même le poète qui lui a donné le surnom... Là je me metterais à étudier cela ? Sans obligation, sans examen à réussir.

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Pour ce qui est des meilleurs dans un Concours musical ? C'est important mais si on est à l'écoute à la radio et on ne les écoute même pas tous, c'est de vivre des émotions avec eux. Tu entends la salle applaudir et tout ou le portrait de la ou du jeune artiste.

Et ils n'interprètent pas tous le même compositeur. Tu votes pour l'interprète mais en même temps ce peut être pour Prokofiev. Ce n'est jamais complètement juste mais vos sentiments restent réels.

Autre exemple de concours :


OLIVIER LAQUERRE


Il a gagné après ma visite à McGill, je le savais donc... ah ah... Le baryton Olivier Laquerre en 1999. À McGill,il avait fait du Hugo Wolf. http://collections.banq.qc.ca/lapresse/ ... 050604.pdf
Page D6, donc le prix en début mai 1999, on est allé le voir début avril.

Un talent naturel ce gars là mais déjà musicien jouant d'un instrument à vent avant de chanter.

Page D8, une critique de son premier disque par Claude Gingras, je ne l'ai jamais écouté mais Gingras dit qu'il n'aurait jamais dû sortir... Bon mais cela a été enregistré comment ? http://collections.banq.qc.ca/lapresse/ ... 00902D.pdf


Pas de public du tout ? Seul avec le prof et pianiste ? Même pas dans la salle Pollack ?

ROSALIND PICKETT

Pour une chanteuse, Rosalind Pickett je suis allé la voir en décembre 2004 et non dans l'opéra suivant ou la critique de Huss est mauvaise bien que pour Pickett, il dit qu'il aimerait la revoir mais pour l'opéra ce serait complètement raté, cela ressemble à un exercice de style plus qu'à une oeuvre selon ce que je lis :

http://collections.banq.qc.ca/jrn03/dev ... 0-21_B.pdf


Page B4 , alors qu'à McGill elle avait interprété Love, Love,Love de John Weinzweig et Autumn de Patrick Cardy. Rien à voir avec Evangeline.

Page 6, pour Gingras, je ne suis pas du tout allé voir cela moi j'allais aux choses gratuites. Et pour découvrir le talent. Pas le truc payant... Et peut-être pas encore prêt. C'est le prof qui fait une oeuvre un peu d'étudiant ?

http://collections.banq.qc.ca/lapresse/ ... 51020C.pdf


Je ne crois vraiment pas que ce soit aussi mauvais que décrit par les deux critiques et des gens plus associés au classique. Alors qu'ils semblent essayer de moderniser. Confusion ? Mais c'est NORMAL. Les deux époques ne sont absolument pas les mêmes. Deux heures et demi ? Un peu long... Pas d'entracte ? Tu peux t'en aller, si tu n'aimes pas cela...

Page 3 , ici :

http://collections.banq.qc.ca/lapresse/ ... 51018C.pdf


J'ai adoré Pickett à McGill mais pas dans cet opéra et j'adore lire Gingras mais je ne crois pas que ce soit son meilleur texte et il ne nous parle de ce qu'il a vécu lui. Bon mais je peux donner trop de chance aux étudiants et au prof. Pickett avait été tellement la perfection sur terre dans sa performance à laquelle moi j'ai assisté et en diva se produisant plus tard que prévu, j'aurais donné 10/10. Ce n'est pas comme Laquerre où lui je suis super impressionné par la puissance de sa voix et il me dit que c'est fait pour cela. Oui , c'est vrai mais lui est plus fort que les autres.

Ah ah... C'est comme moi quand j'écris ce n'est pas UNE OEUVRE... Il y a quand même un fil rouge. C'est plus un partage et presqu'en direct de la méditation, de l'étude. Ce n'est pas le résultat final et je n'en cherche pas un. Je NE SUIS PAS UN ÉCRIVAIN. Bien que...

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Le fil rouge, on par de Beethoven et de sa Sonate dite Clair de lune on recherche avec le mot clé opéra, on voit Judith Gautier et Benedictus. Ensuite dans l'Opéra, on se rend dans nos souvenirs de McGill.

Plus modernes les étudiants et leur prof que Huss et Gingras, trop ? Peut-être, je n'ai pas vu.

http://collections.banq.qc.ca/lapresse/ ... 51018C.pdf


Oui, il y avait entracte mais il peut ne pas être assez long ou pour certaines personnes vous pourriez venir voir la seconde partie deux semaines plus tard et ce serait bien mieux !!! C'est le critique qui est plus à assimiler et il met la faute sur le prof universitaire et BANG !

Les critiques peuvent être comme des adultes avec leurs valeurs établies et strictes comme l'explique Pierre Mondou sur des coachs de hockey comme ORVAL TESSIER ET SCOTTY BOWMAN, ne pouvant pas accepter le jeu de Pierre Larouche sauf comme spécialiste de l'avantage numérique. Il faut que tu marches droit avec Bowman à moins d'être Lafleur et encore Lafleur vient d'un milieu conservateur. Alors que Larouche est rebel mais une rébellion pas méchante plus pour rire et de manière productive. C'est sa manière de voir le jeu. Et il ne patine pas aussi vite que Lafleur, tout est dans l'anticipation. Alors ceux qui lui reprochent de ne pas travailler assez fort ne comprennent absolument rien à son jeu. Son travail est dans la tête et il va créer une occasion de marquer. Lafleur à son top est toujours en mouvement même qu'il ne respecte aucun système tout ce qu'il fait est bon et même génial ou presque. Ils sont obligés de le laisser faire et plier devant lui. Et c'est éclatant. Larouche tu vas juste t'en rendre compte quand il va marquer ses buts mais tu dois être patient et lui donner de la glace et là il va te les marquer les 50 buts et non il ne nuira pas à ton équipe sauf si tu as peur de perdre.

Les coachs ont des côtés conservateurs ou même constipés, des critiques en musique classique aussi mais attention ON LES AIME PAREIL.

Tu aurais besoin d'un break toi ? Bien ce n'est pas possible. C'est comme les examens professionnels. Ils vont vouloir faire subir l'épreuve alors que pour faire un vrai bon travail, il faut parfois laisser mûrir ou macérer le problème, en parler avec des collègues et on travaille sur d'autres dossiers pour revenir plus tard. Tu as le mois disons pour y travailler si tu veux , tu n'as pas qu'un client. Ils évaluent individuellement alors qu'un bon travail demande au moins un peu d'aide , un peu de collectif. Tu peux ne rien voir du tout et trois jours plus tard tout voir !

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17 juin 2017, 08:25

Page B4.

http://collections.banq.qc.ca/jrn03/dev ... 0-19_B.pdf


''opéra en deux actes d’une durée de deux heures, sera créé ce soir à 19h30 à la
salle Pollack de l'université McGill.''

L'ouvrage du prof est là mais l'opéra comme tel est en création. C'est plus un acte de création qu'une oeuvre solide et avec trois reprises.

Non mais, est-ce le rôle des critiques ? C'est plus universitaire leur affaire que professionnel. C'est plus un laboratoire , une expérimentation, une recherche. Et même s'il y a un prix pour aller là ce n'est pas le gros prix.

Ce n'est pas thèse-antithèse et synthèse et encore moins sujet amené,sujet posé et sujet divisé. On est au niveau universitaire et non EN SECONDAIRE 4. Et encore plus en arts, il faut que cela dépasse. Et il travaille avec ses étudiants. Ce ne peut pas être un CHEF-D'OEUVRE, à moins de revenir le faire des années plus tard et avec expérience et tout et là en faire une véritable OEUVRE. C'est un ATELIER DE CRÉATION D'OPÉRA.

Le tout n'est pas parfaitement intégré et ne peut pas l'être c'est une DÉMARCHE DE CRÉATION.

http://collections.banq.qc.ca/jrn03/dev ... 0-21_B.pdf


'' Si l’œuvre est pure foutaise, c’est aussi parce qu’on sent nettement
son inachèvement.''

Un coup achevée dans ce genre de démarche, il n'y aurait plus aucun intérêt. Les deux critiques n'ont rien compris. Non mais McGill était pas obligé de présenter cela ? Non, c'est sûr ou tu vas juste voir comme moi j'allais et je crois des choses durant environ une heure ou deux ? Je crois deux heures et c'est comme 45 minutes ou 50 minutes et ensuite entracte et tu reviens pour autre chose. Et ce ne sont pas forcément les mêmes, c'est plusieurs étudiants, ce n'est pas un spectacle.

À moins que ce soit le récital de diplôme d'artiste que je vais voir ou un autre celui de licence disaient-ils. C'est la même tout le long. Un autre baryton Joshua Hopkins, c'était lui son récital de baccalauréat, il n'était pas du même talent que Laquerre à mon sens et peut-être que Laquerre était dans la salle, en 2001 cela.

Tu as parfaitement le droit d'être là mais ils n'en faisaient pas beaucoup de publicité. Les professeurs, les confrères, amis, les parents ou d'autres artistes et certaines personnes du public. Le critique va à ceux payants mais oui car le public y est en plus grand nombre.

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17 juin 2017, 09:02

Pour le prof son opéra a aussi été présenté à New York en 2010.

http://www.newmusicbox.org/articles/jul ... e-profane/



Il est maintenant directeur musical à Washington :

https://www.thewashingtonchorus.org/



Autre bio :

http://ecspublishing.com/composers/w/wachner


La critique est encore plus un exercice de style et encore plus de prétention que les véritables intellectuels et artistes car ils veulent émettre un verdict rapide mais c'est leur emploi qui leur demande cela.

Non mais quand l'oeuvre est vraiment prête, cela sera dans la salle plus prestigieuse et les billets à prix plus élevés bien que ce peut être juste le commerce qui fait cela. Les gens vont payer 800$ sur le marché de la revente pour leur billet alors que tu peux voir des choses plus intéressantes sans débourser un seul sou, du moins comme prix d'entrée.

“Wachner is both an unapologetic modernist and an open-minded eclectic – his music has something to say.” I

C'est bien ce que j'ai pressenti, trop moderne aux yeux de Huss et Gingras mais cela pouvait vraiment être un work in progress et aussi un collage que les critiques trouvent mal intégré. Alors que c'est au spectateur d'intégrer le tout ou de partir et revenir deux jours plus tard s'il faut ou même jamais ? Mais tu n'auras jamais vu l'oeuvre complète ? Bien cela n'a pas ADONNÉ. Je ne suis pas un évaluateur je suis là pour moi-même mais pour les encourager en même temps, s'ils m'ennuient bien je n'ai qu'à m'éclipser à l'entracte et là tu ne déranges pas personne surtout pas à McGill pendant les concerts gratuits, il y a en masse de place. Les portes sont fermées quand c'est commencé quand même. Mais avant et pendant l'entracte ? Zéro problème.

Si cela semble plate... Va ailleurs mais s'il n'y a pas de concert... Quel papier tu vas remettre... Le critique de musique n'est pas pour se rendre au cinéma ou à la bibliothèque à la place et nous raconter ses lectures ??? Et tu n'en souffles même pas un mot ou si peu... Cela semble plate ou c'est comme un restaurant, tu regardes les clients, les serveurs. No way, je ne rentre pas ici, cela m'inspire pas confiance, je me trompe peut-être complètement mais je m'en fous. Je suis mon feeling. Tu vas plus loin et là tu entres et tu peux développer une relation avec l'endroit pendant plusieurs années ou même deux ans après ta première visite et qui n'était pourtant pas si exceptionnelle mais satisfaisante.

http://www.wqxr.org/story/60654-evangline-revisited/


Est-ce bon ou pas bon ? Cela dépend de plein de facteurs et de ma disposition à recevoir. Ah ah ! Tu prends tes décisions pareil mais POUR TOI, POUR TON ORGANISATION. Cela ne veut pas dire que le coach ne peut pas être bon, que le restaurant l'est pas. Juste que tu n'as pas envie de l'engager ou d'aller manger là POUR LE MOMENT.

Bien sûr que tu peux avoir tes critères et on profil fait d'avance sur ce que tu veux sauf que si tu es trop rigide, tu vas laisser passer des candidats exceptionnels. J'ai perdu deux heures de ma précieuse vie ? JE DÉTESTE CETTE AFFIRMATION. Ta vie en quoi vaut-elle plus que celle d'un autre ? Et si tu t'es trompé, tu l'admets et tu quittes à l'entracte bien non tu es obligé de rester là ? Bien c'est plate comme l'écolier du secondaire. Alors que rendu plus haut, tu peux payer pour des coachings d'examen, le prof était poche et ne l'avait jamais réussi lui-même cet examen. Il connaît la matière enseigner mais pas vraiment l'examen. Je cessais de prendre des notes un moment donné et une autre fois je quitte mais pas pendant le cours. Il te fait acheter des livres inutiles aussi, pour l'examen. Un autre université ,pour un autre examen faisait cela plus cours et le prof ne l'a jamais passé non plus mais c'est comme une révision et préparation en même temps, niveau conceptuel il est excellentissime. Tes vraies notes de cours, tu les a préparées d'avance par la corporation professionnelle. Pas besoin de coaching dans le fond.

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17 juin 2017, 09:05

Le 2 heures a été réduit en moins de 30 minutes ?

http://www.wqxr.org/story/60654-evangline-revisited/


C'est à toi d'élaguer toi-même.

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17 juin 2017, 09:16

Un article du Boston Globe :

http://archive.boston.com/ae/theater_ar ... d_assured/


Je défends le prof alors que c'est Pickett mon coup de coeur de l'époque dans autre chose.

http://www.drso.ca/2012-2013DRSObrochure.pdf


Elle chante encore...

http://wqsb.qc.ca/chelsea/documents/par ... e-2016.pdf


Et elle enseigne la musique... La passion est toujours là. Pas obligé de devenir la Callas. Maria Callas, c'est quasiment impossible atteindre cela. Cecilia Bartoli, une de mes grands-mères la suivait.

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17 juin 2017, 14:23

jon8 a écrit :
12 juin 2017, 16:26
Je suis subjugué par cette vidéo, que j'ai dû regarder au moins 4 fois:

Annastasia Huppmann




Mis à part le montage racoleur (et maladroit), est-ce que c'est véritablement une interprétation de haut calibre, où suis-je victime du charme féminin qui émane de cette performance ? :music:

Je serais curieux d'avoir votre avis sur les meilleures interprétations disponibles en téléchargement, le troisième mouvement mais aussi le premier mouvement. En fait, SURTOUT le premier mouvement.
Oui cette fille est vraiment belle et bonne et pour le son de la deuxième cela sonne plus mécanique mais il faudrait voir le piano. Puis avec de la musique à la radio, je m'intéresse à l'interprète plus avec une entrevue et autre mais je vais encore déborder. Mais oui c'est que si je commence à parler d'une personne je veux en savoir plus.

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jon8
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17 juin 2017, 14:30

J'ai revisionné plusieurs vidéos postés ici et c'est vraiment facile de comparer le 3e mouvement... par la fin. Les 3 dernières minutes sont critiques: Le ou la pianiste est fatigué(e), l'émotion est à son comble (si émotion il y a) et la finale du 3e mouvement demande de se donner corps et âme. Ça ne pardonne pas.

Encore une fois, à mon avis la performance de Anastasia est la plus convaincante à date.


Les 3 dernières minutes ici: