Je Rêve à "Personne n'en Parle".

par chibougue

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Verbeux
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Inscription : 15 sept. 2018, 14:26

02 févr. 2019, 13:39

Bien, bien tout un sujet...

Je dois "connaître" Alain Brunet depuis 1984 ou 1985...

À La Presse ou à Bon Dimanche en premier ? Rajotte a aussi été leur chroniqueur.

Je suis un enfant de la télé et aussi j'avais un lien très fort avec La Presse de 1981 à 1998. Et le lien de départ est avec le Cahier des Sports et la petite presse. Je lis cela avant d'aller à l'école le matin... Alors Foglia je le connais pas avant 1987...

Le cahier A et celui B sont parcourus rapidement. Mais les Arts et Spectacles et le cinéma cela vient tout de suite après ensuite l'économie ou la mode. La politique on passe vite avant le Cégep et cela est couvert par des gens plus austères, plus sérieux, plus conservateurs et plates mais les bobos donneurs de leçons n'existent pas. Martha Gagnon plus couvrant la jeunesse et la société est bonne.

Le journal papier des années '80 et '90 était vraiment généraliste et dans les années '90 on le lit presqu'au complet.

N'empêche que c'est plus chacun ses goût s et chacun son tour dans une famille pour les divers cahiers. Et c'est une activité solitaire pareil en communion pareil avec le journaliste sans autre interaction que de le lire en général.

Pour devenir plus de niche c'est dans les années'90, tanné d'entendre du Céline Dion que je me suis mis à la Chaîne Culturelle et combinant avec VPR, la CBC Radio 2, PBS, TV5, CIBL, CISM... Les sorties au MBAM, aller voir les étudiants en musique classique. Bien oui je lis Gingras depuis déjà un temps et d'abord pour son écriture et son amour de la musique. Souvent je ne sais pas si je suis d'accord avec lui et d'autres fois je m'imagine en désaccord mais cela n'a aucune importance je vis ma propre expérience. Pareil en gastronomie , je ne cuisine pas comme Pinard ni Di Stasio ni comme l'omnivore à CIBL mais par procuration je vis des sensations et ensuite je vais faire mes propres achats. Une bonne saucisse de gibier, un fromage fin, une bière de micro-brasserie, etc.

C'est un ensemble qui fait une synergie.

Pour les journaux, ils semblent croire en 2019 que leur force est de parler de politique et même le Journal de Montréal.

Même Le Devoir quand il était mon préféré mais d'occasion à partir du début des années 2000 c'est pour parler de culture ou environnement ou gastronomie mais pas pour leur vision de la politique ou l'économie. La Presse eux c'était correct mais de trop à droite ils sont passés à trop à gauche sur leurs opinions politiques tout en devenant paradoxalement plus conformiste comme journal.

Les meilleurs étaient au sport au départ mais je n'ai plus cette connexion avec eux depuis longtemps. Juste Ronald King qui était un des vrais.

Pour Réjean Tremblay maintenant au Journal c'était variable depuis 1988 et même un peu avant trop proche de Marcel Aubut.

Pourquoi je parle de cela? Car c'est le journal. Mon neveu a vraiment pas le même rapport avec le journal et la télé que moi. Mais c'était déjà le cas avec ma soeur ?
Passe-Partout c'est sa génération la mienne avait terminé sa petite enfance quand c'est arrivé. Nous on apprenait la subversion et l'imaginaire.

Alors ce qui est vu comme spécial ou hors norme c'est juste un peu flye ou le fun.

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chibougue
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Inscription : 24 mai 2017, 11:45

02 févr. 2019, 21:08

Verbeux a écrit :
02 févr. 2019, 13:39

Je dois "connaître" Alain Brunet depuis 1984 ou 1985...

À La Presse ou à Bon Dimanche en premier ? Rajotte a aussi été leur chroniqueur.
Moi aussi, c'est à Bon Dimanche que j'ai connu ces deux critiques.

Je me souviens que Brunet avait descendu "Violator" de Depeche Mode qui était mon band préféré à l'époque. Je ne le portais donc pas dans mon coeur. D'un autre côté, comme j'ai beaucoup, beaucoup, écouté Musique Plus, je suivais Rajotte religieusement. Le mot est approprié puisque je recevais ses suggestions comme la parole divine.

Avec le temps, ce rapport s'est inversé. J'ai réalisé que l'univers de Rajotte se limitait au pop/rock et à l'électro alors que Brunet ratissait pas mal plus large: jazz, musiques du monde, classique... Aujourd'hui, le grand chauve de Drummondville m'est toujours plutôt sympathique, mais l'éclectisme d'un Brunet m'inspire beaucoup plus. Ça me rejoint davantage.