- chibougue
- 02346
- Inscription : 24 mai 2017, 11:45
Quand vient le temps de faire la liste des grands du jazz, on oublie trop souvent le brillant pianiste Andrew Hill. Sur son premier disque pour Blue Note, le fantastique "Black Fire" (1964), il est entouré par l'incandescent Joe Henderson au saxophone, le souple Richard Davis à la contrebasse et l'étourdissant Roy Haynes à la batterie. Diablement bon!
- chibougue
- 02346
- Inscription : 24 mai 2017, 11:45
Oh la la...

Reprendre les chansons des autres passe souvent pour un exercice facile alors qu'en fait, il peut s'agir d'une aventure hautement périlleuse. Surtout si on se mesure aux plus grands... Reprendre Jacques Brel? Plusieurs s'y casseraient la gueule de façon spectaculaire!
À la fin des années soixante, Scott Walker a repris à son compte neuf pièces du Belge sur ses trois premiers albums solo. Elles sont regroupées sur la compilation "Scott Walker Sings Jacques Brel" initialement parue en 1981. Du très gros stock, mes amis!
Je le répète, s'approprier le grandiose relève du suicide. Comment faire pour s'attaquer à ces textes aussi beaux que cruels (habilement traduits par Mort Schuman)? Se comparer à un interprète aussi habité que Brel? La plupart des chanteurs y laisseraient leur peau, mais Scott Walker n'est pas un chanteur ordinaire.
Sa mise en bouche des chansons de Brel est complètement différente de celle de leur créateur, mais elle est aussi intense. Walker a, dans son âme, toute les ressources dramatiques nécessaires pour chanter ces mots durs sans se briser les dents. De plus, les arrangements plus orchestraux de ses versions leur confère un côté plus romantique qui leur va très bien.
La grande, mais très grande, classe!

Reprendre les chansons des autres passe souvent pour un exercice facile alors qu'en fait, il peut s'agir d'une aventure hautement périlleuse. Surtout si on se mesure aux plus grands... Reprendre Jacques Brel? Plusieurs s'y casseraient la gueule de façon spectaculaire!
À la fin des années soixante, Scott Walker a repris à son compte neuf pièces du Belge sur ses trois premiers albums solo. Elles sont regroupées sur la compilation "Scott Walker Sings Jacques Brel" initialement parue en 1981. Du très gros stock, mes amis!
Je le répète, s'approprier le grandiose relève du suicide. Comment faire pour s'attaquer à ces textes aussi beaux que cruels (habilement traduits par Mort Schuman)? Se comparer à un interprète aussi habité que Brel? La plupart des chanteurs y laisseraient leur peau, mais Scott Walker n'est pas un chanteur ordinaire.
Sa mise en bouche des chansons de Brel est complètement différente de celle de leur créateur, mais elle est aussi intense. Walker a, dans son âme, toute les ressources dramatiques nécessaires pour chanter ces mots durs sans se briser les dents. De plus, les arrangements plus orchestraux de ses versions leur confère un côté plus romantique qui leur va très bien.
La grande, mais très grande, classe!
- chibougue
- 02346
- Inscription : 24 mai 2017, 11:45

"Etcetera" (1965). Un Wayne Shorter qui est passé sous bien des radars. C'est peut-être parce que Blue Note l'a laissé dormi sur les tablettes pendant une quinzaine d'années avant de ne le sortir qu'en 1980. Une décision incompréhensible vu la qualité de l'offrande.
- jon8
- 07116
- Inscription : 15 avr. 2017, 00:26
Nina Simone.
Elle m'a véritablement touché le coeur lorsque j'ai entendu la pièce que Nils Frahm a utilisée dans son mix du Late Night Tales (qui est en général stupéfiant)
Dans le mix en question, c'est touchant à en pleurer. Le fit est parfait.
Who knows where the time goes
Elle m'a véritablement touché le coeur lorsque j'ai entendu la pièce que Nils Frahm a utilisée dans son mix du Late Night Tales (qui est en général stupéfiant)
Dans le mix en question, c'est touchant à en pleurer. Le fit est parfait.
Who knows where the time goes
- chibougue
- 02346
- Inscription : 24 mai 2017, 11:45
Toujours Wayne Shorter, mais en sextette, cette fois-ci. Avec James Spaulding (sax alto et flûte), Curtis Fuller (trombone), Herbie Hancock (piano), Ron Carter (contrebasse) et Joe Chambers (batterie). encore une fois, le maître marche avec brio sur le fil qui sépare un hard-bop plutôt conventionnel et un jazz plus avant-gardiste. Top niveau!
