Les vrais chiffres

par jon8

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15 déc. 2020, 11:58

jon8 a écrit :
14 déc. 2020, 17:58
Autre comparatif très intéressant. La fameuse grippe espagnole, 1918, aux USA.

plus de 46 millions de morts de la Covid-19 pour être comparable avec le peak de la grippe espagnole en 2018.
C'est que...le but c'est justement de pas se rendre là non?

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jon8
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15 déc. 2020, 12:15

C'est que...le but c'est justement de pas se rendre là non?
Ok fair enough. Donc ta théorie c'est que sans les mesures de confinement, de masques de tissus porté partout n'importe comment, de distanciation 2m, etc....nous atteindrions 46M de morts Covid-19 (ou 20M, ou 10M...)


C'est bien cela?

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pezzz
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15 déc. 2020, 12:29

jon8 a écrit :
15 déc. 2020, 12:15
C'est que...le but c'est justement de pas se rendre là non?
Ok fair enough. Donc ta théorie c'est que sans les mesures de confinement, de masques de tissus porté partout n'importe comment, de distanciation 2m, nous atteindrions 46M de morts Covid-19 (ou 20M, ou 10M...)


C'est bien cela?
Ai-je dit cela? :)

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jon8
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15 déc. 2020, 12:43

Je pense qu'il est possible d'affirmer que les pays ''voyous'' en terme de discipline sanitaire, ce sont les USA et la Suède (entre autres) et pour différentes raisons.

Je ne vois absolument rien, dans les deux cas, qui permet de croire que l'année pandémique 2020 sera marquée par un taux de mortalité ''catastrophique'', voire même le taux que la planète avait dans les années 80 normales , c'est à dire 1.00-1.20%...


On parle donc à notre époque d'un 0.75% mondial et la population des USA est de 331 millions actuellement, donc 2 482 500 décès dans une année ''normale'' sans pandémie. Malgré cela, les medias mainstream martèlent jour et nuit depuis des mois le dernier décompte de morts-covid, et nous en sommes à 301 000 au moment d'écrire ces lignes.

C'est donc 12% d'une année normale.

LA question est de savoir si ce 12% est en SURPLUS, donc s'il y a surmortalité... Ou si ce 12% contient une part de décès ''inévitables'' dans les semaines ou les mois suivants... Jusqu'à maintenant, c'est exactement ce que pointe les chiffres: surmortalité minime ou inexistante.

Et puis, on parle ici de pays ''voyous'' dans lesquels les mesures sanitaires sont les plus douces et/ou avec les populations les plus ''indisciplinées''.

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15 déc. 2020, 12:48

Si la science navigue dans l'incertitude en ce moment, à propos de plein de choses reliées à la pandémie, il faut au minimum regarder les chiffres et les analyser calmement et avec objectivité. Ce que les politiciens et les médias mainstream semblent totalement incapable de faire.

Ils seront jugés très durement pour cela -avec raison- lorsque nous regarderons cette crise du rétroviseur.

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15 déc. 2020, 12:55

Absolument tout dans les médias, et ce depuis le début de la crise, est présenté comme des morts ''en surplus'', c'est à dire comme l'équivalent de morts par crash d'avion, par meurtre, par terrorisme ou par attaques de requin (les autres favoris des médias)... Bref, des morts d'innocents, des morts totalement évitables, quelque chose qui ressemble à la main de dieu qui vient arracher brutalement la vie de gens parfaitement en santé.

Alors que c'est faux.

De ces 301 000 décès aux USA, combien avaient des pathologies très graves? Combien étaient en fin de vie? Combien avaient une espérance de vie extrêmement faible de l'ordre de quelques semaines ou quelques mois?

Personne n'en parle. Ni les politiciens, ni les médias.

On préfère le spectacle de l'annonce des morts. On évite toute nuance, toute mise en contexte. On martèle des chiffres pour alimenter un drame gonflé artificiellement.


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15 déc. 2020, 13:23

On parle donc à notre époque d'un 0.75% mondial et la population des USA est de 331 millions actuellement, donc 2 482 500 décès dans une année ''normale'' sans pandémie. Malgré cela, les medias mainstream martèlent jour et nuit depuis des mois le dernier décompte de morts-covid, et nous en sommes à 301 000 au moment d'écrire ces lignes.

C'est donc 12% d'une année normale.

Correction, donc. 2 960 000 décès pour 2020 aux USA, donc le taux de mortalité est plus élevé que la moyenne mondiale (ce qui n'est pas étonnant vu les habitudes alimentaires, hygiène de vie, etc...) et se situe à 0.89%

Donc, les décès de la Covid jusqu'à maintenant font tout juste au dessus de 10% d'une année normale. Et, encore une fois, dans le lot combien étaient inévitables dû aux pathologies graves et conditions pré-existantes?

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15 déc. 2020, 13:53

Stats intéressantes:

Le death rate mondial est de % 0.75 mais ces pays/province:

USA = 0.89%
SWEDEN = 0.91%
QUEBEC = 0.82% (2018)

et dans les pires au monde:

UKRAINE = 1.50%
ROUMANIE = 1.40%
CROATIE = 1.30%
RUSSIE = 1.20%
RÉPUBLIQUE CENTRALE D'AFRIQUE = 1.20%
ALLEMAGNE = 1.20%
JAPON = 1.10%
BELGIQUE = 1.10%
ITALIE = 1.10%
DANEMARK = 1.00%

*source: data.worldbank.org pour l'année 2018



...et à l'inverse, quelques surprises également du côté des bas taux de mortalité:

https://data.worldbank.org/indicator/SP ... desc=false


Reste à savoir si les chiffres de tous ces pays sont fiables. Déjà, les Émirats arabes unis avec 0.1% c'est assez difficile à croire.

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15 déc. 2020, 14:12

Sans surprise, je n'ai pas trouvé de sources fiables pour les statistiques avant 1950, mais pour le peu que j'ai trouvé, il semble qu'à partir des années 1800 jusqu'aux années 1950, le death rate pouvait varier de 2.5% à 3.5% en ''période normale'' et avec des pointes plus intenses lors d'événements particulièrement dramatiques, mais surtout dans des régions ou pays précis.

Donc, de toute l'histoire de l'humanité comptabilisée, nous n'avons jamais atteint globalement un taux de mortalité aussi bas.


Ironiquement, les dirigeants et médias du monde entier participent activement à une hystérie collective qui concerne jusqu'à maintenant 1.6 millions de décès, sur une année normale qui en produit 59 millions, sur une population totale de 7832 millions.

Donc, la planète entière se désorganise totalement pour 0.0002% de la population. Et, inversement, donc, ce minuscule pourcentage de décès va toucher 99.9998% de la population, en provoquant des risques sociaux-économiques, famine, santé mentale (ou santé tout court) dont nous commençons à peine à deviner l'ampleur réel.

Mais plus important encore: ce microscopique 0.0002% est à très forte majorité constitué de décès qui n'auraient pas pu être évité, et ceci dû à des conditions préexistantes et pathologies très graves, donc avec des espérance de vie de l'ordre de semaines ou de mois.

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15 déc. 2020, 14:20

Mes conclusions sur les causes de cette hystérie collective, qui fait fi de la logique la plus élémentaire, sont très simples:

La véritable contagion c'est une forme fulgurante de pression sociale. Une censure insidieuse, massive, écrasante qui engendre de l'auto-censure à grande échelle et qui atteint toutes les couches de la société -y compris la classe dirigeante- alimentée par les outils de communication modernes.

Les tentatives de contestation -pourtant saines dans une société moderne démocratique- sont tuées dans l'oeuf. Toute forme de nuance est exclue des débats. Le dialogue est donc coupé, privant la société de solutions intelligentes voire même d'une simple vue d'ensemble qui soit objective.

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15 déc. 2020, 14:53

pezzz a écrit :
15 déc. 2020, 11:58
jon8 a écrit :
14 déc. 2020, 17:58
Autre comparatif très intéressant. La fameuse grippe espagnole, 1918, aux USA.

plus de 46 millions de morts de la Covid-19 pour être comparable avec le peak de la grippe espagnole en 2018.
C'est que...le but c'est justement de pas se rendre là non?
Si ma mémoire du fil des événements est bonne, nous avons globalement vécu la ''panique apocalyptique'' entre la mi-mars et la mi-avril, et bien sûr décalé un peu en arrière et en avant selon les pays. C'était une période de forte incertitude où le principe de précaution faisait du sens.

L'ennui c'est que par la suite l'incertitude au niveau médical, au niveau scientifique, a commencé à se dissiper.. mais la machine politico-médiatique, elle, s'est emballée. Il était devenu évident, très tôt au début de la crise, que le taux de mortalité chez les enfants et les jeunes en bonne santé était nuls ou quasi. Déjà dans les hôpitaux, sur le terrain, les solutions en réanimations évoluaient et devenaient plus efficaces. Déjà, on savait que la population à risque était les gens très âgés, en fin de vie, ou modérément âgés mais avec des pathologies très graves et des conditions pré-existantes.

Donc, d'une période d'incertitude totale et d'un état d'urgence sanitaire, la planète a déviée vers un état hystérique semi-permanent. Les décisions politiques d'un pays alimentant les décisions politiques du pays voisin, le tout saupoudré des nouvelles des médias avec la technique de la goutte d'eau chinoise.

Passé un certain point de non-retour, il n'était plus possible pour aucun politicien de prendre des décisions à quelques degrés de différence du courant mondial, sous peine de crucifixion médiatique et/ou de suicide politique. Idem pour l'écosystème médiatique. Un courant mondial basé sur un influx continuel de peur, d'insécurité sanitaire, jusque dans l'intimité de la population.

Est-ce que la cause est perdue? Bien sûr que non. Les chiffres, les faits, le passage du temps qui apportera du recul, fera en sorte que la vérité va inévitablement sortir éventuellement.

...mais d'ici là, le manque de lucidité de l'espèce humaine me sidère totalement. Jamais je n'aurais cru voir une hystérie collective de cette ampleur de mon vivant. C'est fascinant mais inquiétant à la fois.