La question des Vaccins

par jon8

Avatar de l’utilisateur
jon8
0
7
1
1
6
Inscription : 15 avr. 2017, 00:26

20 déc. 2020, 10:20

2020 aura été l'année du choc initial et des confinements, et je crois que 2021 sera l'aventure des vaccins...

Déjà on s'imagine voir la lumière au bout du tunnel avec ces vaccins annoncés en grande pompe, mais est-ce une illusion?


À lire:


https://reinfocovid.fr/science/vaccin-covid/

Avatar de l’utilisateur
jon8
0
7
1
1
6
Inscription : 15 avr. 2017, 00:26

20 déc. 2020, 10:23

Pour justifier une vaccination de masse, il faut que la maladie ait une létalité importante et qu’il n’existe pas de médicaments permettant de la traiter.

Lorsqu’elle est traitée précocement, la létalité de la covid 19 est aux alentours de 0.5%, ce qui ne relève pas d’une très forte létalité dans le domaine des maladies infectieuses. Un grand débat est ouvert sur la question de l’hydroxychloroquine et l’azithromycine. Si ces molécules s’avèrent finalement efficaces au moins en traitement voire en prophylaxie, la justification de la vaccination de masse s’écroule.
D’autre part, la communication médiatique matraque la nécessité de se faire vacciner pour protéger les autres, même si l’on n’est pas un sujet à risque. A-t-on pour l’instant la moindre preuve de l’efficacité du vaccin contre le covid à empêcher la transmission du virus ? D’ailleurs le médecin en chef de Moderna nous a avertis que ce n’était pas certain que le vaccin empêche la transmission du virus.

Si le vaccin n’empêche pas la transmission, il ne sert plus à rien de vacciner les sujets sans facteur de risque.
Il faut que le virus ne mute pas trop vite pour que le vaccin soit efficace au moins une saison. Or depuis mars, au moins 5 mutants ont déjà été décrits par Colson et al. [5] pour le SARS-COV2 . Cette découverte est en accord avec le comportement habituel des virus à ARN, qui sont connus pour être hautement mutables.

Il n’y a aucune assurance à ce jour que le vaccin préparé avec une souche protège d’une autre souche.

Avatar de l’utilisateur
jon8
0
7
1
1
6
Inscription : 15 avr. 2017, 00:26

20 déc. 2020, 10:28

À mon avis, ces 3 points seuls suffisent à défaire totalement l'idée de rendre la vaccination obligatoire
(ou tellement fortement suggérée que c'est une obligation -ce qui risque exactement d'arriver au Québec/Canada-)
...


Mais je pense que des 3 points, le meilleur contre-argument c'est celui qu'un vaccin pourrait ne pas empêcher la transmission.
Dans ce cas, logiquement il ne faudrait plus viser 70% de la population à vacciner, mais 100%. Ce qui est totalement irréaliste, bien entendu.
Sinon? Sinon il ne faut vacciner que les gens vraiment à risque, donc l'intérêt d'une vaccination de masse perdrait tout son sens. Bref, ces vaccins actuellement disponibles ou sur le point de l'être: sont-ils, OUI ou NON, efficace pour freiner la transmission?

Avatar de l’utilisateur
jon8
0
7
1
1
6
Inscription : 15 avr. 2017, 00:26

20 déc. 2020, 10:37

Risques du contexte légal de la vaccination :

PREP Act, adopté par le Congrès et signé par George Bush en décembre 2005, protège les firmes vaccinales de toutes poursuites judiciaires et les dédouane de toutes indemnités à payer pour les effets indésirables des vaccins. L’Union Européenne est en pourparlers avec les membres de la Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques (EFPIA) afin de définir qu’ils seront responsables juridiquement et pécuniairement des effets indésirables.

Le transfert de responsabilité des firmes pharmaceutiques vers les états a deux effets pervers évidents : 1) les laboratoires ne sont plus incités à produire des vaccins sécuritaires puisqu’ils n’en assument plus les conséquences ; 2) les états seront réticents à soutenir la recherche de l’imputabilité d’un effet indésirable à un vaccin puisque ce même état devra indemniser les victimes.

Les victimes risquent donc d’être fortement isolées (privées normalement de l’aide de l’état) pour faire reconnaitre les effets indésirables car ce n’est pas un citoyen seul qui peut démontrer une imputabilité scientifiquement.

Toujours sur le volet législatif, des verrous de sécurité sanitaire sont en train de tomber afin d’accélérer la mise sur le marché des vaccins. Le 15 juillet 2020, le règlement 2020/1043 [18] a été adopté par le Parlement européen et stipule que « dans la situation d’urgence de santé publique sans précédent créée par la pandémie de [la] Covid-19, il est nécessaire que la protection de la santé publique prévale. Il est dès lors nécessaire d’accorder une dérogation temporaire aux exigences d’évaluation des risques pour l’environnement et d’autorisation ou de consentement préalable » autrefois nécessaires pour les produits considérés comme des OGM. Or les vaccins à ARN et ADN devraient normalement tomber sous le coup de la législation européenne concernant les OGM.

Avatar de l’utilisateur
jon8
0
7
1
1
6
Inscription : 15 avr. 2017, 00:26

20 déc. 2020, 10:41

Un autre article très éclairant ici:


https://reinfocovid.fr/science/les-vacc ... -des-vies/


Synthèse des articles de Peter Doshi :

[1] “Will covid-19 vaccines save lives ? Current trials aren’t designed to tell us” BMJ 2020 ; 21 octobre 2020
[2] “Covid-19 vaccine trial protocols released” BMJ 2020 ; 21 octobre 2020.
[3] “Pfizer and Moderna’s “95% effective” vaccines—let’s be cautious and first see the full data.” BMJ 2020 ; 26 Novembre 2020

Temps de lecture : 5 minutes


Dans ces trois articles publiés dans le British Medical Journal, Peter Doshi, rédacteur en chef adjoint et spécialisé dans l’évaluation de la sécurité et de l’efficacité des médicaments, porte un regard critique sur les données issues des essais cliniques des vaccins anti-covid-19. Il rappelle que seules une transparence totale et un examen rigoureux des données permettront de prendre des décisions opportunes.

Avatar de l’utilisateur
jon8
0
7
1
1
6
Inscription : 15 avr. 2017, 00:26

20 déc. 2020, 10:45

Idéalement, les deux objectifs d’un vaccin antiviral sont de réduire la probabilité que vous tombiez gravement malade et de prévenir l’infection afin d’interrompre la transmission de la maladie.

Les protocoles des essais cliniques des différents vaccins ont été rendus publics par les fabricants… et aucun des essais en cours n’est conçu pour répondre à ces deux objectifs !
En effet, aucun n’a été réalisé pour détecter une réduction significative des formes sévères de la covid-19 en comptabilisant les décès ou les admissions à l’hôpital ou aux soins intensifs. Plutôt que d’étudier l’incidence des cas graves de covid ils ont comme critère principal un test positif associé à des symptômes légers tels que la toux, la fièvre ou des douleurs musculaires !

La raison ? Les admissions à l’hôpital et les décès dus au covid-19 sont tout simplement trop rares dans la population étudiée pour qu’un vaccin efficace puisse démontrer des différences statistiquement significatives dans un essai comprenant 30 000 ou 40 000 personnes.
Le directeur de Moderna explique de plus que leur « étude ne démontrera pas la prévention de la transmission car pour cela, il faut faire deux prélèvements par semaine pendant très longtemps et cela devient intenable d’un point de vue opérationnel. Une étude de 30 000 [participants] est déjà une étude assez importante. Si vous demandez une étude de 300 000 participants, vous devez parler aux personnes qui le financent ».
Enfin les caractéristiques de bases des participants recrutés ne sont pas fournies, et il n’est pas certain que les personnes âgées, qui sont les plus à risque de développer des formes graves de covid, soient suffisamment représentées. On notera de plus que d’autres populations fragiles comme les enfants, les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes sont exclues de la plupart des essais.

Ainsi, les vaccins sont testés sur des personnes à faible risque de contracter la covid-19 et même à risque plus faible d’en faire une forme grave – personnes non représentatives des populations prioritaires à la vaccination.
Les résultats des essais cliniques en cours semblent prometteurs de prime abord : Pfizer affirme avoir enregistré 170 cas de covid-19 (sur 44 000 volontaires), avec une répartition remarquable : 162 dans le groupe placebo contre 8 dans le groupe vaccin. Quant à Moderna, il affirme que 95 des 30 000 volontaires de son essai en cours ont contracté la covid-19 : 90 dans le groupe placebo contre 5 dans le groupe vaccin, ce qui conduit les deux sociétés à affirmer que l’efficacité du vaccin est d’environ 95 %.

Ces résultats correspondent à un moment relativement bref après la vaccination, et nous ne savons rien des performances du vaccin à 3, 6 ou 12 mois, de sorte qu’il est impossible de comparer ces chiffres d’efficacité avec ceux d’autres vaccins comme les vaccins antigrippaux (qui sont évalués sur une saison).
Concernant le suivi au long cours, celui-ci est probablement une chimère. En effet, si l’efficacité d’un vaccin est déclarée, il est possible que les milliers de volontaires ayant reçu un placebo se voient proposer le vaccin actif dans un soucis d’éthique, ce qui mettrait fin à la période de suivi randomisé. Une telle décision aurait des conséquences importantes sur notre compréhension des vaccins, rendant incertaines nos connaissances sur la capacité des vaccins à réduire le risque de maladie grave du covid-19 et empêchant de comparer les effets indésirables dans le groupe vacciné par rapport au groupe placebo

Avatar de l’utilisateur
jon8
0
7
1
1
6
Inscription : 15 avr. 2017, 00:26

20 déc. 2020, 10:46

L’efficacité des vaccins n’est étudiée que sur les formes très bégnine de la Covid-19

Une grande partie des personnes à risque de développer des formes graves de covid-19 n’ont pas été testées

Aucune donnée n’est recueillie pour savoir si les vaccins testés permettent de limiter la transmission de la maladie

Le calcul de l’efficacité vaccinale ne repose que sur 170 personnes pour Pfizer et 95 pour Moderna, et sur un délai très court (inférieur à 3 mois)

Les effets indésirables à long terme ne sont pas connus

Dans la population ayant reçue le placébo 99.3% des participants n’ont pas été infectés (162 positifs non vaccinés sur 22000 patients = 0.7% chez Pfizer et 90 positifs non vaccinés sur 15000 patients chez Moderna).

Avatar de l’utilisateur
jon8
0
7
1
1
6
Inscription : 15 avr. 2017, 00:26

20 déc. 2020, 11:16

À la lecture de cette information, il me semble assez évident que les lumières rouges sont allumées partout sur le tableau de bord. N'étant pas moi-même dans le club des ''anti-vaccins'', je ne suis pas contre le principe de vaccination, au contraire, mais je suis totalement contre les raccourcis scientifiques -même justifiés par l'urgence- et surtout la récupération politico-médiatique de toute cette affaire.

Je trouve que ça sent très mauvais, tout ça. Le risque de dérape est très élevé. À plusieurs niveaux.

Avatar de l’utilisateur
jon8
0
7
1
1
6
Inscription : 15 avr. 2017, 00:26

20 déc. 2020, 11:20

Très intéressant point de vue de Didier Raoult sur le vaccin:





''la nouvelle baguette magique (des politiciens)''

{:|

Avatar de l’utilisateur
jon8
0
7
1
1
6
Inscription : 15 avr. 2017, 00:26

20 déc. 2020, 11:32

Encore Didier qui soulève un point important ici:



Avatar de l’utilisateur
jon8
0
7
1
1
6
Inscription : 15 avr. 2017, 00:26

20 déc. 2020, 12:11

Les admissions à l’hôpital et les décès dus au covid-19 sont tout simplement trop rares dans la population étudiée pour qu’un vaccin efficace puisse démontrer des différences statistiquement significatives dans une étude de 30 000 personnes. Il en va de même pour sa capacité à sauver des vies ou à prévenir la transmission : les études ne sont pas conçues pour le savoir.
Imaginez l'ironie de l'histoire... Une panique totale est pognée sur la planète à cause d'un virus, mais les compagnies pharmaceutiques ne sont pas capable de prouver l'efficacité d'un vaccin contre le virus en question... parce qu'il n'est pas assez dangereux!

Ca ne s'invente pas, une telle absurdité...

Avatar de l’utilisateur
jon8
0
7
1
1
6
Inscription : 15 avr. 2017, 00:26

20 déc. 2020, 13:10

Je me plonge dans les lectures sur les vaccins... Eh misère, le bordel est *déjà* bien pogné dans le sous-terrain des médias de masse... Ils annoncent l'arrivée des vaccins mais ne creusent vraiment pas plus loin, c'est vraiment n'importe quoi.

Le débat fait rage chez les spécialistes, les scientifiques, les experts...

Al Sommer, doyen émérite de l’école de santé publique Johns Hopkins, a déclaré au BMJ : “S’ils n’ont pas fait la preuve de l’efficacité de ces études chez les personnes âgées, je trouverais que c’est une lacune importante et regrettable.” Il a souligné la nécessité de “mener des études de suivi innovantes qui nous permettront de mieux déterminer le niveau de protection directe qu’offre l’immunisation aux jeunes et, séparément, aux personnes âgées, en plus de ceux qui sont le plus exposés à une maladie grave et à l’hospitalisation”.
“Si nous n’avons pas de données adéquates sur le groupe des plus de 65 ans, alors les personnes de plus de 65 ans ne devraient pas recevoir ce vaccin, ce qui serait dommage, car ce sont elles qui risquent le plus de mourir de cette infection”, a déclaré le vaccinologue Paul Offit. “Nous devons générer ces données”, a-t-il déclaré. “Je ne vois pas comment quelqu’un – le Data and Safety Monitoring Board ou le Comité consultatif sur les vaccins de la FDA, ou encore les décideurs de la FDA – pourrait permettre qu’un vaccin soit recommandé pour ce groupe sans disposer de données adéquates”.
“Je ressens la même chose pour les minorités”, a ajouté M. Offit. “Vous ne pouvez pas convaincre les populations minoritaires de se faire vacciner si elles ne sont pas représentées dans ces études. Sinon, elles vont se sentir comme des cobayes, et c’est compréhensible”.