Les Témoignages

par jon8

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22 déc. 2020, 16:47

Je vous invite à lire sur le site reinfocovid.fr les témoignages (parfois très touchants) de gens qui vivent les conséquences des décisions politiques actuelles:


https://reinfocovid.fr/temoignages/

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22 déc. 2020, 16:47

Je suis artiste et enseigne aussi la danse depuis 25 ans. J'adore enseigner. Mais voilà que, après le gel, l'interdiction de contact pendant les cours, on nous impose de mettre le masque durant l’activité.

Aucune discussion possible, la réponse : « C'est ça ou rien. »

Résultat : De douze personnes (adultes), 4 ont voulu le mettre et après 10 minutes tout le monde l'a enlevé en disant que c'était impossible. Pour la première fois de ma vie j'ai fondu en larmes devant eux tellement je me suis sentie triste et déshumanisée.

Actuellement j'ai décidé, avec arguments en main, de ne pas reprendre (si en Janvier il y a reprise) tant qu'il y a cette obligation. En plus de mettre les gens en difficulté respiratoire, je n'ai pas retrouvé de texte qui détaillait l'obligation de porter le masque durant une activité artistique ou sportive. Donc ce qui est encore plus dur c'est qu'ils ont (les présidents de l'association) imposé cette mesure par peur que l'on ferme l'établissement...

Et qu'est-il arrivé ? La semaine d'après tous les établissements sportifs et autres fermaient.

En tout cas, cher(es) tous, je préfère planter des choux, ou manger de la neige que d’obéir à des stupidités telles !

Les gens sont dans une anxiété sans nom, ils ont peur de VIVRE !!

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jon8
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22 déc. 2020, 16:50

Je m'appelle C, j’ai 30 ans de diplôme d'Etat d'infirmière derrière moi.

Par mon expérience riche dans plusieurs secteurs (réanimation, services, bloc opératoire, libéral) et en ayant eu, à différentes périodes de ma vie, un pied de chaque côté de la médecine (j'entends par là allopathique et alternative), je vous apporte mon témoignage de citoyenne, mère de famille et professionnelle de santé.

Un retour en arrière pour moi s'impose afin de vous expliquer d'où me viennent ces questionnements.

Il a fallu que je sois atteinte d'intoxication aux métaux lourds pour parvenir à me renseigner sur les dérives de la médecine en 2004.

Avant, je croyais, comme tout un chacun, que les plombages dentaires étaient inoffensifs et que les vaccins étaient pour mon plus grand bien : et j'en ai reçu à la pelle !

Aujourd'hui grâce à cela, mon alimentation est à surveiller, je m'astreins à de longues périodes de repos et ma mémoire est très sélective !

J’ai donc ouvert les yeux, et pas que !

Si bien que j'ai remis en question toute ma formation pour mon plus grand bien et celui des Êtres que je soigne : Primo non nocere !

Se renseigner sur le fonctionnement immunitaire ne prend pas beaucoup de temps et c'est passionnant de voir comment nos anciens le connaissent intuitivement, surtout dans les campagnes.

C'est donc avec beaucoup de vigilance que j'ai reçu les informations de la pseudo pandémie.

Pourquoi je n'utilise pas le terme pandémie ?

Voyez-vous les gens tomber comme des mouches ?

Avez-vous des morts dans vos familles ? Paix à leurs âmes !

Je n'ai rencontré que peu de patients COVID et si, ceux que j'ai vus ont été traités, ils ont reçu des antibiotiques au bon moment. En tout et pour tout, je n'ai fait que 3 suivis Covid.

Je fais, en effet, des remplacements en libéral ce qui me donne l'occasion de voir plusieurs patientèles et être en première ligne.

Toutefois, ce que je vois, ce sont des patients scotchés à leur télévision toute la journée (à qui je demande de couper dès mon arrivée), ou bien des patients qui ont perdu leur bon sens, qui n'arrivent même plus à se questionner.

Alors j'entame mon travail de fourmi et leur pose des questions, simplement des questions afin de relever leurs paupières lourdement fermées.

Quant aux tests, je peux vous dire que l'on nous incite désormais grandement à en réaliser systématiquement. Inciter comment ?

Déjà avec le kit antigénique : plus besoin d'aller en labo ! Comme un test de grossesse !

Pécuniairement et là, je crie au scandale car, nous qui sommes rétribués depuis des décennies 6.08 euros la prise de sang et 8.0 euros à domicile, les tests nous sont comme par magie remboursés presque 30 euros à domicile ! De quoi attirer des collègues qui souffrent de faire des toilettes payées 15 euros la demi-heure !

Tout comme les suivis Covid qui sont simplement de la surveillance de constantes à domicile.

On pourra me répondre que c'est pour pallier les risques que l'on subit !

Je renverrai donc à l'immunité que l'on se crée et au taux de mortalité effectif !

Je ne pense pas que l'on attrape une maladie mais que, quelque part, nous la laissons venir à nous.

Je me fais beaucoup de souci pour nos aînés privés d'aller et venir, très délétère pour leur mobilité (des kinésithérapeutes s’en plaignent).

Pour nos enfants, les plus petits surtout, effrayés par les gens masqués.

Je me fais du souci pour tous les professionnels de santé qui ne voient et croient que seule une voie existe !

J'ai une fille de 10 ans que je n'ai absolument pas envie de voir grandir dans un monde absurde, mais elle semble avoir déjà mieux compris que certains adultes.

Alors pour terminer car j'en aurais plus à dire mais je souhaite que cela soit concis : ouvrez grand vos yeux, vos oreilles et arrêtez de croire tout ce que les médias vous disent. Ils ne font que transmettre le plus souvent des choses qu'ils n'ont pas vérifiées.

Osez poser des questions à votre médecin, n'attendez pas de vous trouver devant un subalterne pour le faire !

Prenez soin de vous, n'attendez pas que d'autres le fassent.

C

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jon8
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22 déc. 2020, 16:51

Monsieur le Président, Monsieur le Ministre de la Santé,

Cette année, pas de fêtes de famille en EHPAD.

Pas de fête du tout en fait. Pas de fêtes en famille à domicile, pas d'exception à la règle

Consignes ARS 20.11 20 « Les visites en famille sont suspendues temporairement » (1)

2020, c'est pas la fête !

Malgré le terme « Dépendants » pour le D de EHPAD, beaucoup de résidents ont encore toute leur tête, réfléchissent et souffrent mais se taisent. Ils ont bien compris et ils n'ont pas droit au chapitre.

Cette année, Noël n'existera pas pour eux, ou si peu, et de même pour les familles. Ils feront partis des laissés-pour-compte.

Cette année, les EHPAD sont des prisons, sans liberté conditionnelle, pour 700 000 personnes environ.

Comme depuis des mois, pour les dernières semaines de l'année, et pour Noël, rendez-vous de ¾ d'heures fixés bien à l'avance ; masques et distanciation physique de mise, bien sûr, (ceci alors que certains ne reconnaissent déjà plus leurs enfants ! ; quant au toucher, les psychologues savent combien les gestes d'affection sont salvateurs…) ; sans partage de quoi que ce soit...Que reste-t-il ? Un sourire derrière le masque et des picotements dans les yeux.

¾ d'heure et une séparation.

¾ d'heure dans un lieu collectif, les chambres individuelles n'étant pas accessibles depuis bien longtemps. Pas de décoration personnalisée donc pour ce Noël, selon le temps qui peut être accordé aux familles par le personnel des établissements, qui fait ce qu'il peut, débordé et en sous-effectif... et en souffrance également.

2020, c’est pas la fête !

« La santé n'a pas de prix » avez-vous dit Monsieur le Président dans votre discours du 12 mars.

Et bien SI ! La santé a un prix, celui de la dignité et du partage. Rester en bonne santé, ce n’est pas rester isolé un jour de fête.

Cette année, Noël en EHPAD se passera, avec peu ou pas d'émotions, peu ou pas de rires, dans les souvenirs et beaucoup de tristesse tout au fond d'eux-mêmes pour beaucoup de résidents. Le sourire sera bien souvent factice, malgré toute la bienveillance dont fera preuve le personnel des EHPAD en ces jours de fin d'année d'une fin d'année particulière.

Au terme de l’existence, quelles attentes quotidiennes ? Quelles attentes pour Noël pour bon nombre de personnes ?

Le partage d'un repas avec ceux que l'on aime, les cadeaux, des photos, des fleurs ; ce sont des embrassades, des câlins à ses petits-enfants. Ce sont surtout des rires, des larmes, peut-être de la colère et des emportements, des EMOTIONS...ce pour quoi nous vivons !

Il arrive un âge où chaque jour, chaque semaine, et donc Noël, peut être le dernier jour, la dernière semaine, le dernier Noël. Laissez à chaque individu, citoyen libre de la République, de faire le choix de vivre ce jour à sa manière pour ceux et celles qui le DESIRENT. Prendre le risque réfléchi et accepté de VIVRE pour de vrai, dans le cercle familial. L'amour soigne et protège aussi, et bien plus qu'un isolement.

Cette année, les « résidents », sains de corps et d'esprit, citoyens, citoyennes à part entière, n'auront même pas le choix de la décision de pouvoir se rendre dans leur famille. Des tests pourraient leur être proposés, des solutions pourraient être trouvées, un confinement d'après Noël pourrait être proposé, que sais-je ? Mais NON ; Aucune proposition. Pas assez de moyens et de personnel dans les EHPAD ? Pas de volonté politique ??

La liberté individuelle est bannie par l'intérêt collectif, et de surcroît pour ceux qui nous ont mis au monde, nourris et éduqués…et qui ont la malchance de ne plus pouvoir vieillir à leur domicile. Où sont les notions d'égalité et de liberté écrits sur les frontons républicains ?

2020, c’est pas la fête !

Monsieur le Président, voulez-vous les sauver ? Libérez-les, au moins quelques heures, pour ceux qui le souhaitent. Ils repartiront plus endurants pour les semaines à venir qui s'annoncent encore difficiles et SANS CONTACT. Cela fait à présent 10 mois qu'ils sont emprisonnés contre leur gré (prison facturée, ne pas l'oublier...)

Dois-je vous rappeler l'article 1er et 2 de la déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 (2) ? Je ne me le permettrais pas, Monsieur le Président.

Monsieur le Ministre de la Santé, si votre maman était en EHPAD, comment le vivriez-vous ? « Mon petit (je ne fais que reprendre vos mots lors d'une émission de radio du 17 novembre) tu ne pourras pas venir me voir le jour de Noël ?? ni toi, ni tes frères, ni tes sœurs ? Et mes petits-enfants ? » En effet, si vous êtes d'une fratrie de trois ou plus, il vous sera impossible de vous y rendre ensemble puisque les visites sont limitées à deux personnes (une seule dans certains établissements) et deux visites maximum par semaine ... Et les mineurs interdits à la visite... De peur que les petits-enfants se précipitent sur leur mamie/papi. ! Et bien sûr pas de partage de la traditionnelle bûche.

Quel ressenti ? ça fait mal à l'estomac, si je peux me permettre de vous le dire. Ça se tord « à l'intérieur ». Sensation physique. Dictature sanitaire.

Et quelles conséquences sur les mois à venir ? Les études psychologiques déjà en cours le montrent, et je serais directe : Vous compterez les morts, Monsieur le Ministre, non pas du Covid mais d'abandon, de tristesse, de détresse psychologique. Vous aurez tué l'envie de vivre.

Voilà à quoi se réduit la fin de vie de nos aînés, de ceux qui nous ont tout appris.

Est-ce digne de notre République Monsieur le Président ?

Une seule journée de 2020 pourrait redevenir une fête, une bouffée d'oxygène pour ceux qui nous ont aimés et que l'on aime.

Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, je vous remercie de m'avoir lue.

Veuillez recevoir mes respectueuses salutations.

Christine, fille d'une résidente en EHPAD en AuRA.



(1)Dans l'EHPAD où réside ma mère, pas de sorties en extérieur depuis le 18 août, après deux semaines de dérogation du 1er au 15 août, c'est absolument tout depuis le 11 mars ... le mot « temporairement » peut il s'appliquer ?

(2)Art. 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. Art. 2. Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l'oppression.