Se sacrifier jusqu'à quel point?

par jon8

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29 janv. 2021, 11:25

Qu'est-ce qu'on dit souvent? Que les chiffres ne mentent pas, mais qu'ils peuvent être tordus et mal interprétés.
Et bien voici des chiffres très simples à comprendre et impossible à ''tordre''. C'est ce que c'est, rien d'autre.


Population mondiale: 7,820,000,000
Âge moyen: 30,4 ans
Espérance de vie moyenne: 71,4 ans
Total d'espérance de vie: 320,620,000,000 années
Total de la population 65 ans+: 704,000,000 (9% de la population)



La majorité des décès de la Covid sont dans la tranche des 65 ans et plus. Ce qui n'est pas encore publié dans les médias c'est l'espérance de vie réelle des victimes parmi ces 65+ (ni d'ailleurs dans tous les groupes d'âges) mais on parle souvent d'espérance de vie en semaines, mois ou 1 ou 2 ans maximum. Donc en fin de vie, malade de plein d'autres choses avant que la Covid frappe. ( Et je ne parlerais même pas des ''faux'' décès-Covid: ces enregistrements de décès estampillés ''Covid'' mais qui n'étaient qu'une chose sur une liste de plein de facteurs de décès... )

S'il y a 1 an de moyenne d'espérance de vie restant, sur les personnes à risque, transposé dans la tranche complète de population 65+, ça donne 704 millions d'années d'espérance de vie. Donc, 0,7B sur un total mondial de 321B. Peu importe que la madame de 83 ans puisse finir un marathon ou que le jeune de 26 ans est obèse et plein de comobordités, ca revient au même: il y a un petit pourcentage de gens avec une espérance de vie très réduite, et la tranche des 65+ est symbolique pour des raisons évidentes, donc prenons ça pour l'exemple.

Pour remettre les choses en perspective:


Pour 5 années de sacrifices collectifs de toutes sortes, nous pourrions sauver... 4 jours aux personnes à risque.


Don't get me wrong: je ne dis pas que sauver des vies est inutile, bien sûr que non. Je ne fais que souligner ce que les chiffres disent, de manière implacable.

Nous avons un ratio approximatif de 458 pour 1. Que vous le voyiez en 458 heures sacrifiées pour gagner 1 heure ou 458 mois pour gagner 1 mois, ca revient au même, le principe reste, c'est mathématique.
C'est un calcul beaucoup plus nuancé que ''sauver des vies'', c'est un calcul qui démontre le sacrifice en ''Temps de vie restant''.

Sachant que tout le monde va mourir un jour et que c'est absolument inévitable, je pense que ça porte à réfléchir.
Ça porte à réfléchir pour plusieurs raisons; les années de jeunesses des enfants ne seront jamais retournées, pas plus que les années en bonne santé des gens...Les effets post-pandémie feront des dommages pour longtemps, et plus important encore: nous ne savons ni quand cette crise va vraiment se terminer ni quand la prochaine crise sanitaire va frapper. Dans ce contexte, est-ce que 458 pour 1 est un ratio de sacrifice acceptable?

Ce qui est le plus ironique dans ces chiffres c'est que 5 années de sacrifices pour sauver 4 jours, pourraient inévitablement mener à des ''semaines'' ou des ''mois'' au niveau collectif, de souffrances dû à des problèmes sociaux-économiques, santé mentale, et fort probablement une surmortalité mondiale (famines, suicides, cancers non-détectés, etc...) que nous n'allons malheureusement découvrir que lorsque le mal sera fait, dans quelques années. Dans les faits, les sacrifices pourraient mener à un gain nul, et même négatif. Alors que la qualité de vie baisserait et la souffrance augmenterait.

Je ne sais pas si un jour nos dirigeants ou des penseurs dans le monde auront le courage de mettre en lumière ces chiffres, ou au moins ouvrir une discussion, mais je pense que ça devient urgent.

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29 janv. 2021, 12:09

J'ajouterais que c'est un débat qu'il va falloir avoir au niveau philosophique, mais aussi et peut-être surtout, au niveau de la santé publique.

On mange mal, on travaille trop, on bois, on fume, on pollue, on ne fait pas assez d'exercice, et j'en passe...

Donc un moment donné c'est évident qu'on se ramasse avec un 3% ou un 5% de la population mondiale qui a une espérance de vie restante très réduite. Qui est responsable de ça? L'individu? Le société? Un peu des deux?

Le monsieur qui fume 3 paquets par jour et qui boit tous les jours en mangeant du mcdo sans faire d'exercise... Faut se sacrifier jusqu'à quel point pour lui sauver une couple de mois de vie, lui? Autant en taxes et impôts qu'en couvre-feu et mesures liberticides? Je caricature, bien sûr, je sais qu'il y a des tristes victimes, des immunodéprimés, des malchanceux à la loterie de la vie, mais nous savons tous que nous allons mourir plus tôt si nous n'avons pas des bonnes habitudes, je n'invente rien que vous ne savez pas déjà...

Je pose simplement la question. On trace la ligne où ? C'est possible de simplement en parler? En débattre? On peut voter là dessus ?

Déjà que les enfants, les grands perdants de cette histoire, n'ont pas le droit de voter... Est-ce que les parents, les adultes, les individus majeurs et vaccinés (lol) ont le droit de ne pas être d'accord avec les dirigeants et la faune médiatique? Est-ce juste possible d'en discuter intelligemment?

Ne serait-ce que pour prendre des décisions plus intelligentes lors de la prochaine pandémie...

:sad:

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29 janv. 2021, 12:19

Merci Jon de mettre la table pour cette réflexion sur le forum.
En fait, c'est un débat de société qu'il faut maintenant provoquer et arrêter d'avoir peur de dire ce que l'on en pense vraiment.
Certains médecins commencent à exiger le débat, car ils ne veulent pas avoir l'odieu de décider qui sera soigné lorsque les taux d'occupation dépasseront 200 %. L'opposition dort au gaz sur cette question on dirait.

Les victimes collatérales, il faut en parler.

https://www.985fm.ca/nouvelles/sante/36 ... bensoussan
Dernière édition par Ash le 29 janv. 2021, 12:35, édité 2 fois.

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29 janv. 2021, 12:24

Vous souvenez-vous du 14 mars 2020?

Au Québec c'est ce jour là que la crise a fait ''boom''.

Ça a frappé ce jour là, nous avions une crise sanitaire. Avec des inconvénients bien concrets qui s'installaient dans nos vies.

Ça porte à réfléchir pour plusieurs raisons; les années de jeunesses des enfants ne seront jamais retournées, pas plus que les années en bonne santé des gens...Les effets post-pandémie feront des dommages pour longtemps, et plus important encore: nous ne savons ni quand cette crise va vraiment se terminer ni quand la prochaine crise sanitaire va frapper. Dans ce contexte, est-ce que 458 pour 1 est un ratio de sacrifice acceptable?
Nous n'avions aucune idée qu'un Noël annulé et encore pire, un couvre-feu à 20h sur toute la province, allait frapper. Nous aurions traité de crisse de fou n'importe qui annonçant ça. Ou nous aurions au moins imaginé des morts par millions juste au Canada, un scénario à la Mad Max ou Walking Dead. Mais bon, ce qui est arrivé est arrivé.

Maintenant, voyez-vous le bout du tunnel? Le mirage du vaccin vous conforte? Sûr, sûr? Moi non plus. Le vrai normal, le retour à 2019, je n'y crois pas pour 2021, et je n'y crois même pas pour 2022. En fait, je ne sais même plus quoi croire parce qu'avec les nouveaux variants du virus, ca peut vouloir dire plein de choses, y compris un ''Covid-23 ou 24'' ou qui sait quelle nouvelle bébitte à venir envahir notre corps dans un futur rapproché...

La boîte de Pandore est ouverte. On sait que le bordel peut pogner solide sur la planète, et que les dirigeants et les médias sont, restons polis, assez peu efficaces...

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29 janv. 2021, 12:30

Ash a écrit :
29 janv. 2021, 12:19
Certains médecins commencent à exiger le débat, car ils ne veulent pas avoir l'odieu de décider qui sera soigné lorsque les taux d'occupation dépasseront 200 %. L'opposition dort au gaz sur cette question on dirait.
Je comprends parfaitement le personnel en santé d'être frustré par la situation. C'est un pattern ignoble; le personnel en santé subit une pression horrible du boss (le gouvernement) sans avoir le droit de s'exprimer sur son expérience de terrain parce que le boss décide arbitrairement que c'est lui qui détient la vérité, et ce, pendant que la faune médiatique de masse se roule dans la bouette du sentimentalisme, donnant ainsi des raisons au boss de poursuivre les décisions illogiques et contre-productives, au risque de faire imploser le système de santé.

C'est le cercle vicieux dans la maison des fous.

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29 janv. 2021, 12:38

jon8 a écrit :
29 janv. 2021, 12:30
Ash a écrit :
29 janv. 2021, 12:19
Certains médecins commencent à exiger le débat, car ils ne veulent pas avoir l'odieu de décider qui sera soigné lorsque les taux d'occupation dépasseront 200 %. L'opposition dort au gaz sur cette question on dirait.
Je comprends parfaitement le personnel en santé d'être frustré par la situation. C'est un pattern ignoble; le personnel en santé subit une pression horrible du boss (le gouvernement) sans avoir le droit de s'exprimer sur son expérience de terrain parce que le boss décide arbitrairement que c'est lui qui détient la vérité, et ce, pendant que la faune médiatique de masse se roule dans la bouette du sentimentalisme, donnant ainsi des raisons au boss de poursuivre les décisions illogiques et contre-productives, au risque de faire imploser le système de santé.

C'est le cercle vicieux dans la maison des fous.
Écoutez l'entrevue et faites-vous une opinion là-dessus.

https://www.985fm.ca/nouvelles/sante/36 ... bensoussan

Au Québec, il est temps de faire un débat concernant les patients qui seront priorisés dans les hôpitaux parmi tous les malades, au cas où la pandémie devait s'aggraver au cours des prochaines semaines.

Des médecins alertent les Québécois de la nécessité d'aborder cette grave question alors que des patients non atteints de la COVID-19 font déjà les frais du délestage.

C'est le cas du gastro-entérologue de l'Hôpital Charles-Lemoyne, le docteur Michaël Bensoussan, qui affirme que le débat doit avoir lieu à ce sujet afin que cette responsabilité ne soit pas incombée aux travailleurs de la santé.

«Je vois le délestage de l’autre côté de la médaille. Plus on doit traiter les patients ayant la COVID-19, plus les CISSS du Québec prennent des locaux et des travailleurs, qui ne serviront pas aux activités habituelles. Donc, on commence toujours par prendre ces ressources sur les activités électives, à savoir celles qui sont non urgentes et non vitales. Par exemple, les endoscopies ont été délestées d’environ 40 pour cent. […] Évidemment, personne n’impose le délestage par gaité de cœur. Mais, il faut faire les choses différemment. La pandémie est gérée en mode urgence. Cela dit, les listes d’attente s’allongent. Personne ne peut dire quand finira cette pandémie… […] Dans un scénario de troisième vague, on ne peut plus vivre à crédit. On doit adapter le système de santé à la nouvelle réalité de la COVID-19.»

Michaël Bensoussan

«La charge mentale du personnel hospitalier, médical ou non, qui gère cette COVID-19 depuis 11 mois, est énorme. Les gens sont moralement à plat. C’est terrible à voir. Si en plus on doit leur ajouter cette responsabilité du délestage dans les prochaines semaines, sans débat de société, ça va être une catastrophe. Le débat est légitime et nécessaire.»

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29 janv. 2021, 13:24

Pour revenir aux chiffres et remettre en perspective au niveau mondial, de manière encore plus brutale:

Chaque HEURE de cette crise mondiale équivaut collectivement à sacrifier...

892 694 ANNÉES.

Il y a 7,82 milliards de gens dans le monde, divisé par le nombre d'heures par année (8760).

Donc imaginez que pour voir ou ressentir ce que tous les gens vivent en une heure sur la planète, bout à bout ça ferait un ''film'' de 892 694 années.

En une seule journée, c'est 21 424 658 années de ''film de vies''.

Je ne souhaite évidemment à personne de devoir visionner ou vivre ce que je soupçonne être un cauchemar éternel (!), mais ça donne une meilleure perspective, encore une fois par des chiffres, de la somme monstrueuses de ''temps de vie'' qu'il y a actuellement sur la planète. Un temps de vie qui est sacrifié... pour une cause qui semble noble à première vue mais très douteuse après l'analyse la plus simple.

En une seule journée de crise pandémique mondiale, c'est donc plus de 21 millions d'années de vie: bébés, enfants, ados, adultes, âges d'or, vieillards.
Du temps qui s'écoule, pendant que notre quotidien vole en éclat, pendant que nos libertés chèrement acquises, par des millénaires de crises et de guerres, sont ''temporairement'' en pause.

Je réitère ma question principale:

Se sacrifier, jusqu'à quel point?

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29 janv. 2021, 13:37

En une seule journée de crise pandémique mondiale, c'est donc plus de 21 millions d'années de vie: bébés, enfants, ados, adultes, âges d'or, vieillards.
Du temps qui s'écoule, pendant que notre quotidien vole en éclat
Et attention, là. Je suis loin d'affirmer que ces 21 millions ''d'années de vie'' sont un enfer à vivre dans la totalité. Bien sûr que non. J'irais même jusqu'à prétendre que la crise Covid a fort probablement amélioré la vie de plusieurs personnes, pour différentes raisons.

Mais il est évident qu'il y a plus de perdants que de gagnants. Il est évident que les jeunes; des bébés aux ados, ne sortent pas du tout gagnant de cette crise, et que le pire est à venir.
Même si la souffrance émotionnelle et mentale n'a pas une fraction de l'importance pour la société que la souffrance physique et la mort a, cette souffrance ne pourra pas être balayée sous le tapis. Les conséquences sont réelles et auront des répercussions concrètes, à tous les niveaux de la société.


Clairement, si seulement 5% de ces 21 millions d'années de vie sont victimes d'intenses souffrances émotionnelles, mentales ou même physiques... C'est tout de même 1 millions d'année de temps de vie PAR JOUR DE CRISE.


Est-ce qu'il reste encore assez d'empathie sur cette planète pour comprendre cette réalité là? Est-ce qu'une seule journée à étirer la crise, provoquant plus de 1 millions d'années de temps de vie de souffrances, est un sacrifice qui est acceptable pour se donner l'illusion de pouvoir sauver de la mort les condamnés?

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29 janv. 2021, 14:25

Ash a écrit :
29 janv. 2021, 12:19
Les victimes collatérales, il faut en parler.

Les dommages collatéraux, en général, sont largement sous-estimés depuis le début de la crise.


À la limite, je comprend que dans une situation d'urgence sanitaire, on réagit plus qu'on pense, de manière à éviter le pire, dans un contexte inconnu. C'est normal, je peux le comprendre.

Mais le prétexte de l'urgence ne tient plus du tout. Ca fait plus d'un an que la Covid-19 est annoncée à l'OMS. Ça fait plus d'un an que la planète est en crise. L'effet de surprise n'est plus là, l'excuse de l'urgence temporaire ne tient plus. Non, le spectacle que l'on voit présentement c'est une série de mesures improvisées, une après l'autre, dans une spirale de logiques défaillantes, et sans plan précis sur l'avenir, sur la stratégie à moyen ou long terme.

La population est prise en otage, à la fois par le sentimentalisme des médias de masse (c'est payant $) et les dirigeants politiques qui, par peur d'un suicide politique, ne questionnent rien ou seulement du bout des lèvres.

Le temps passe. L'horloge fait tic tac. Le temps passe et le temps presse pour agir.

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29 janv. 2021, 15:43

Espérance de vie moyenne: 71,4 ans

1 million d'années en ''Temps de vie'' c'est donc la vie entière de 14 000 personnes.


Et en continuant dans la remise en perspective par les chiffres, si une vie entière (donc 71,4 ans) était dédiée à visionner au travers des yeux et du corps de chacun des humains, cette personne ne pourrait voir que ... un demi centième de seconde de chaque vie sur la terre.

1/200 seconde.

C'est difficile à imaginer tellement que c'est monstrueux, mais le Temps de vie total qui s'écoule en tout temps est gigantesque. Des secondes, des minutes, des heures de sommeil, d'éveil, de souffrance ou de bonheur, du bébé qui pleure à sa naissance au vieillard qui s'éteint dans son lit de mort.

C'est ridicule de penser arrêter le cours de la vie.

Et c'est vraiment ce qu'une poignée d'individus en position de pouvoir tente de faire, inconsciemment, j'en suis sûr, ce qui est dans un sens encore plus inquiétant... L'expression d'un manque de courage, de sentimentalisme et d'ignorance.

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30 janv. 2021, 12:19

jon8 a écrit :
29 janv. 2021, 15:43

Et c'est vraiment ce qu'une poignée d'individus en position de pouvoir tente de faire, inconsciemment, j'en suis sûr, ce qui est dans un sens encore plus inquiétant... L'expression d'un manque de courage, de sentimentalisme et d'ignorance.
Two
Le PM dévoile son processus d’analyse et de prise de décision :
« En fin de semaine, je dois encore peser le pour et le contre avant de trancher, dit-il sur Facebook. Comme premier ministre, je consulte beaucoup de monde avant de prendre des décisions ». Ces discussions sont toujours en cours avec notamment le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda.
Le premier ministre s’adresse directement à la population dans son message, manifestement soucieux de l’accueil qui sera réservé à son annonce. « Une fois que j’ai toutes les informations et l’avis de tout le monde, c’est à moi de prendre les décisions. Et c’est là que je pense le plus à vous. Je pense à ce qui me semble le mieux pour la population québécoise. Ce qui me guide dans le contexte actuel, c’est la prudence. »
https://www.lapresse.ca/covid-19/2021-0 ... merces.php

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31 janv. 2021, 10:18

WOW :thumbup:

Une lettre adressée au PM remise par huissier.
Nous désirons porter à votre attention la plainte pénale relative aux vaccins
Pfizer/BioNTech et Moderna qui a été déposée en France par l’association
RÉACTION 19 auprès du Procureur de la République près le tribunal judiciaire de
Paris le 16 décembre 2020 (ci-après la « Plainte »), dont une copie est jointe à la
présente. La FDDLP souscrit entièrement aux énoncés contenus dans la Plainte.
La Plainte expose que le « vaccin » Pfizer/BioNTech, qui est celui qui est
présentement utilisé dans le cadre de la campagne de vaccination en cours au
Québec, et celui de Moderna, qui pourrait lui aussi être prochainement utilisé au
Québec, constituent non pas des vaccins, mais une thérapie génique.
Citant un extrait tiré d’un document intitulé « Note d’expertise Grand Public sur les
Vaccins Ayant Recours aux Technologies OGM »1 daté de septembre 2020, la
Plainte mentionne ce qui suit :
« (…) les « vaccins » proposés par Pfizer, BioNTech et Moderna consistent
à :
« Introduire du matériel génétique viral dans les cellules de la personne à
vacciner (l’administration est essentiellement intramusculaire, voire
intradermique dans deux des cas). Il s’agit soit d’ARN emprisonné dans des
nanoparticules de lipides, soit d’ADN inséré dans une plasmide, soit encore
d’ADN ou d’ARN délivré par un virus génétiquement modifié désarmé. »
Ainsi un ARN étranger à notre corps et administré par injection
pourrait coder pour de l’ADN, tout aussi étranger, qui peut alors
s’intégrer dans nos chromosomes.
Il existe donc un risque réel de transformer nos gènes
définitivement. Il y a aussi la possibilité, par la modification des
acides nucléiques de nos ovules et spermatozoïdes, de transmettre
ces modifications génétiques à nos enfants. Les personnes qui
font la promotion de ces thérapies géniques, faussement appelées
« vaccins » sont des apprentis sorciers et prennent les Français et
plus généralement les citoyens du monde, pour des cobayes.
Nous ne voulons pas devenir, comme les tomates ou le mais
transgéniques des OGM (organisme génétiquement modifiés). Un
responsable médical d’un des laboratoires pharmaceutiques fabricants a
déclaré il y a quelques jours qu’il espérait un effet de protection individuelle,
mais qu’il ne fallait pas trop espérer un impact sur la transmission du virus,
donc sur la dynamique de l’épidémie. C’est bien là un aveu déguisé qu’il ne
s’agit pas d’un vaccin. Un comble. »2 (Notre emphase).
« Toutes ces mesures sont faites pour que les Français réclament un vaccin.
Or, quel est l’intérêt d’un vaccin généralisé pour une maladie dont
la mortalité est proche de 0,05%. Aucun. Cette vaccination de
masse est inutile. De plus, les risques de la vaccination peuvent être plus
importants que les bénéfices.» (Notre emphase).
« Les problèmes sont nombreux et effectivement préoccupants.
Certaines données issues du rapport de Pfizer sont inquiétantes,
notamment autour des lymphadénopathies, paralysies faciales et
arythmies ventriculaires. Alors qu’on parle de vacciner nos aînés
en Ehpad, nous sommes toujours en phase d’expérimentation chez
l’homme.
Le gouvernement a décidé de mettre en œuvre une stratégie
jamais utilisée chez des personnes saines, alors qu’on est encore
en pleine période d’essai clinique, ce qui est notamment le cas de
Pfizer. Où sont les standards fondamentaux de l’éthique médicale? Ceux
qui vont mettre en œuvre cette campagne expérimentale seront-ils
conscients de la nécessité d’éclairer le consentement des sujets volontaires?
Les personnes âgées seront-elles informées qu’elles vont participer à un
projet de recherche biomédicale?
En outre, même sous le prétexte d’urgence sanitaire, à laquelle tant de
personnes libres, sans conflit d’intérêts, ne croient plus, comment osonsnous jouer sur la crédulité des gens en utilisant des définitions
technocratiques des mots? Demandez donc aux gens ce qu’est pour eux
un ‘‘vaccin’’. Ils ne vont certainement pas s’imaginer que, par cette
injection, leur corps va se retrouver, tel un OGM, l’héritier d’une
information génétique de virus, qui va forcer leurs cellules à produire
sa protéine virale, pour créer – selon une réaction de type auto-immune –
des anticorps dirigés contre les cellules qui auront produit la protéine du
virus.
Il faut donc commencer par arrêter d’utiliser le mot ‘‘vaccin’’, détourné par
les textes régulateurs et mettre en place un consentement véritablement
éclairé. »3 (Notre emphase).
Jamais le gouvernement québécois n’a-t-il informé la population québécoise quant
à la nature réelle des « vaccins » Pfizer/BioNTech et Moderna, soit qu’ils
constituent une thérapie génique ou expérimentale, et quant aux nombreux effets
indésirables et risques que ces « vaccins » comportent pour la santé des gens qui
le recevront, ce qui est inacceptable dans une société libre et démocratique comme
le Québec. Ce faisant, le gouvernement québécois a induit et continue d’induire
en erreur la population. Le gouvernement québécois a gravement manqué à son
obligation d’information, de transparence, de prudence et de sécurité envers la
population québécoise en n’informant pas adéquatement la population,
notamment quant à la nature réelle des « vaccins », ainsi que quant au risques et
effets indésirables pour la santé pouvant découler desdits « vaccins ».
Par ailleurs, la FDDLP dénonce le fait que le gouvernement du Québec, jusqu’à ce
jour, a omis de tenir un véritable débat public sur toute question en lien avec la
crise de la Covid-19.
Également, la FDDLP dénonce vigoureusement l’utilisation, par le gouvernement
québécois, du personnage du Père Noël, le 20 décembre 2020, qui, lors d’un
entretien télévisée, en compagnie de vous-même, en tant que Premier ministre du
Québec, a dit aux enfants que «Être vacciné, ça fait du bien à tout le monde ».10
Un tel exercice, notamment auprès des enfants, était indigne d’un gouvernement
et d’un premier ministre, notamment vu les risques graves et sérieux associés aux
vaccins administrés en lien avec la COVID-19, et constituait un exercice de
marketing honteux visant à promouvoir le vaccin COVID-19 auprès des enfants.
Considérant ce qui précède, la FDDLP soutien que la campagne de vaccination que
le gouvernement du Québec a mise en oeuvre et exécute depuis le 14 décembre
dernier est dangereuse pour la santé de la population et viole des règles de droit
international fondamentales et constitutionnelles, notamment celles exposées cidessous.
Les « vaccins » Pfizer/BioNTech et Moderna constituant, selon certains
scientifiques, tel que le Professeur Perronne et la Dr Henrion-Caude, des thérapies
géniques et/ou une campagne expérimentale et/ou un projet de recherche
biomédicale, le Code de Nuremberg (décembre 1946 – août 1947) trouverait alors
application. Le Code de Nuremberg comporte une liste de dix critères quant aux
conditions que doivent satisfaire des expérimentations sur les humains, dont les
suivants :

«1. Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel.
Cela veut dire que la personne concernée doit avoir la capacité légale de
consentir;
2. L’expérience doit être telle qu’elle produise des résultats avantageux pour
le bien de la société, impossibles à obtenir par d’autres méthodes ou
moyens d’étude, et pas aléatoires ou superflues par nature;
(…)
4. L’expérience doit être conduite de façon telle que soient évitées toute
souffrance et toute atteinte, physiques et mentales, non nécessaires;
5. Aucune expérience ne doit être conduite lorsqu’il y a une raison a priori
de croire que la mort ou des blessures invalidantes surviendront; »
La Déclaration d’Helsinki de l’AMM – principes éthiques applicables à la recherche
médicale impliquant des êtres humains stipule notamment ce qui suit :
«4. Le devoir du médecin est de promouvoir et de sauvegarder la santé, le
bien-être et les droits des patients, y compris ceux des personnes
impliquées dans la recherche médicale. Le médecin consacre son savoir et
sa conscience à l’accomplissement de ce devoir.
(…)
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9. Il est du devoir des médecins engagés dans la recherche médicale de
protéger la vie, la santé, la dignité, l’intégrité, le droit à l’auto-détermination,
la vie privée et la confidentialité des informations des personnes impliquées
dans la recherche. La responsabilité de protéger les personnes impliquées
dans la recherche doit toujours incomber à un médecin ou à un autre
professionnel de santé et jamais aux personnes impliquées dans la
recherche même si celles-ci ont donné leur consentement.
10. Dans la recherche médicale impliquant des êtres humains, les médecins
doivent tenir compte des normes et standards éthiques, légaux et
réglementaires applicables dans leur propre pays ainsi que des normes et
standards internationaux. Les protections garanties par la présente
Déclaration aux personnes impliquées dans la recherche ne peuvent être
restreintes ou exclues par aucune disposition éthique, légale ou
réglementaire, nationale ou internationale.
(...)
17. Toute recherche médicale impliquant des êtres humains doit
préalablement faire l’objet d’une évaluation soigneuse des risques et des
inconvénients prévisibles pour les personnes et les groupes impliqués, par
rapport aux bénéfices prévisibles pour eux et les autres personnes ou
groupes affectés par la pathologie étudiée.
Toutes les mesures destinées à réduire les risques doivent être mises en
œuvre. Les risques doivent être constamment surveillés, évalués et
documentés par le chercheur.
18. Les médecins ne peuvent pas s’engager dans une recherche impliquant
des êtres humains sans avoir la certitude que les risques ont été
correctement évalués et pourront être gérés de manière satisfaisante.
Lorsque les risques s’avèrent dépasser les bénéfices potentiels ou dès
l’instant où des conclusions définitives ont été démontrées, les médecins
doivent évaluer s’ils continuent, modifient ou cessent immédiatement une
recherche.
Image

MERCI MERCI !!! Enfin, le PM a eu de quoi réfléchir cette fin de semaine je crois.

Comprenez vous l'implication ?

Si le vaccin ne se qualifie pas de vaccin au sens juriridique, toutes les lois qui parlent de vaccination obligatoire en période de crise sanitaire ne s'appliquent pas. S'il s'agit d'un traitement non pas d’un vaccin, mais une thérapie génique, le Code de Nuremberg trouve application. Ils seront jugés ...