Tu vois, Chibougue, c'est un exemple frappant.
Un exemple parmi des milliers d'autres, qui envahi la sphère médiatique.
Combien de sophismes en un seul weblink, ou avec un seul concept de livre?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophisme# ... fallacieux
Plein. Dont l'appel à l'émotion, à la pitié,
argumentum ad misericordiam...
L'homme -le mâle- est un prédateur dangereux dont il faut non seulement se méfier constamment, mais aussi en faire un suspect par défaut, aussitôt qu'il atteint la maturité physique (dominante) pour faire des dégâts. Prédateur sexuel, être de violence, une machine de destruction. Le petit gars mignon deviendra une bête dangereuse. C'est dans son ADN, ce sera son destin. Ainsi soit-il.
Tu travailles dans un milieu féminin, Chibougue? Mon meilleur ami est prof au niveau primaire. Il me raconte souvent son expérience, sa situation, qu'il accepte très bien, soit dit en passant... Mais c'est un milieu de femmes. Lui, c'est un homme. Pas très féminin, dois-je souligner. Or, le prof masculin est suspect, dès son arrivée. Surtout dans un milieu d'enfants. Pour plein de raisons, que l'on devine sûrement...
Il y a, et ce depuis bien avant le mouvement metoo et l'élan plus radical du féminisme, un pattern de deux poids, deux mesures, où il est possible pour un homme d'abuser d'une femme mais qu'une femme ne peut pas abuser d'un homme. Pire: ça vire en blague. Les humoristes en font des jokes dont tout le monde rigole, hommes ou femmes. C'est drôle rire des pauvres gars qui se jouent en victimes. L'homme est un prédateur, pas une victime. L'homme est fort et viril, ça ne pleure pas, un homme, ce n'est jamais faible un homme. C'est une bête, un monstre avec le potentiel d'être un tueur. Et ne l'oublions jamais... Gardons toujours un oeil sur ce pitbull, un jour il pourrait mordre. Un jour il mordra. Un jour il va dévisager cette fillette.
Un gros paquet de préjugés et de généralités totalement grossières et absurdes, qu'on est en train d'étendre partout dans la société occidentale. On tente stupidement de compenser des siècles ou des millénaires d'abus, d'inégalités et d'injustices en pesant le plus fort possible de l'autre bord... Breaking news: on ne règle pas des inégalités en créant d'autres inégalités. On ne vengera pas le passé. Le petit garçon mignon n'a pas à payer pour l'homme des cavernes qui violait la femme dans la caverne du voisin, avant de tuer tout le monde avec une mailloche pour les manger. L'humanité à évoluée jusqu'à produire le petit-garçon-mignon. C'est vrai que, biologiquement, il a le potentiel pour être un individu dominant, dangereux, un tueur ou un violeur peut-être, même. Mais est-ce qu'il faut lui inculquer le réflexe de se sentir coupable d'être un mâle? Faut-il constamment lui rappeler qu'un pitbull sommeille en lui? Que de se féminiser, émotionnellement et mentalement, est sa seule porte de sortie?
Of course, les pays qui ne respectent pas le droit des femmes justifient ces préjugés... Comment faire autrement? Si quelque part sur la planète terre les mâles agissent comme des monstres, c'est que le ''combat'' n'est pas terminé.
Combat? Guerre des sexes, donc. On ne se bat pas contre des individus ou des cultures ou des manières de gouverner... Non. On se bat contre un genre, contre les mâles.
How convenient.
Permettez-moi donc d'être férocement contre les raccourcis intellectuels, les sophismes, les préjugés. Surtout ceux qui alimentent la guerre des sexes que les Donald ''grab her pussy'' Trump de ce monde ont réveillé.
De toutes les guerres possibles, c'est la plus absurde.