UBER: pour ou contre?

par jon8

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Inscription : 12 juin 2017, 13:42

29 sept. 2017, 03:35

Parmi les commentateurs toujours dans l'article de Bock-Côté, il y a M. Collin et M. Gouin et qui sont des habitués et des pro-Trump.

M. Collin mentionne le mot libéralisme car il est en opposition avec le libéralisme sur le plan international car il est nationaliste identitaire et au niveau national il semble conservateur ou populiste. Très loin de Belzile finalement ? Défendre non pas Uber mais remettre en question le système des permis c'est du libéralisme économique. Collin lui s'oppose au libre-échange.Belzile est pro-libre-échange mais était en faveur du Brexit. Comment est-ce possible ? L'Union Européenne n'est pas vraiment libre-échangiste, c'est une grosse bureaucratie inefficace. Une gang de parlementaires qui font du bla-bla-bla pour bien paraître et qui engraissent une armée d'avocats pour des traités ultra-complexes.Il faut simplifier tout cela tout en continuant à réduire les frontières du moins pour le commerce et le travail. Bien oui , des économistes c'est la création de richesse économique notamment mesurée par le PIB qui passe en premier.

M. Gouin par de la Révolution industrielle ? Mais ceux la faisant étaient vraiment des libéraux et non des socialistes et représentaient pourtant la gauche de cette époque là mais oui s'opposant aux privilèges des conservateurs et donc de la monarchie et du clergé aussi.Mais ils vont ensuite devenir les bourgeois et de plus en plus puissants. Alors ? S'ils se battaient réellement pour la liberté des peuples ce n'est plus le cas depuis fort longtemps.

Sur certains dossiers, ils peuvent quand même parfois avoir raison.

Tiens plus bas Collin dit être pour Uber tout en les traitant en même temps de voyou corporatif. Il parle d'un processus démocratique mais pour faire quoi ? Si tu veux que la loi change tu peux donner ton point de vue mais tant qu'une nouvelle loi n'est pas votée ou des amendements à celle actuelle tu dois te conformer ? Bien oui, absolument. La loi c'est la loi.

Quelqu'un parle de TPS-TVQ, le site d'Uber dit le contraire, tous leurs partenaires doivent être enregistrés à la TPS-TVQ ou TVH plutôt et c'est Uber qui fait les remises pour eux.

Pour le terme ''économie de partage'' c'est simplement du commerce, de l'échange alors il y a forcément un partage à faire pareil comme des bénéfices qui sont partagés, il y a du partage dans tout. Le chauffeur de taxi traditionnel, sa voiture pouvait aussi servir à autre chose que faire du taxi. Prenez aussi le terme parts , participations ou même actions en anglais shares. La compagnie est partagée en plusieurs morceaux. Non mais ils ne changent pas l'économie.

Puis ''économie sociale'' elle ? Bien cela ressemble simplement au secteur des OSBL , des organismes sans but lucratif, incluant les coopératives. C'est rien de nouveau cela, c'est juste un terme intégrateur. C'est simplement qu'ils veulent être plus reconnus par la collectivité et les gouvernements.

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Inscription : 12 juin 2017, 13:42

29 sept. 2017, 03:52

Au final c'est le texte suivant qui est le meilleur.

http://www.lapresse.ca/actualites/polit ... e-taxi.php


La Chambre de Commerce amène des idées intéressantes mais ne dit pas toute la vérité. Ce n'est pas que les permis ne sont plus un mécanisme efficace, ils ne l'ont jamais été et cela n'aurait jamais dû être mis sur pied du point de vue libéral classique ou économique. Si on ne pouvait pas l'empêcher il fallait faire le rachat de tous les permis le plus tôt possible avant que la facture devienne exorbitante.

Le plus mauvais intervenant ? Guy Chevrette disant qu'il y 1000 permis de trop à Montréal actuellement. Bien oui, il veut augmenter la rente des propriétaires de permis et même le tarif avec cela. Le pire mais il était leur porte-parole.

Non mais par contre, on les voit trop nombreux notamment à la Gare Centrale bien oui c'est le marché faussé qui provoque cela. Attendre comme un coton dans son char, presque pas dormir, faire de longues heures mais sans client. Nettoie ton auto à la place. C'est fait ? Pas de clients ? Il peut pas retourner chez lui ? Pas vraiment, il va perdre sa place pour avoir le client. L'offre et la demande s'ajustent mal.