Martineau

par Verbo

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26 oct. 2017, 14:54

C'est vous le prétentieux. Pour les programmes universitaires non contingentés, c'était tout simplement une réalité. Pour les réussites aux examens en français aussi.

Pour les étudiants prenant sciences humaines sans mathématiques au cégep, ils sont et étaient en moyenne moins forts académiquement. C'est pas nouveau cela.

Et ensuite que ce sont ces mêmes là qui viennent faire la leçon aux autres universités, facultés ou écoles. C'est vous qui êtes risibles.

Il y a du non-dit là-dedans et individuellement je peux admirer plus la personne ? Bien oui, peut-être. Il était impliqué beaucoup dans le journal étudiant ou encore dans la radio ou même l'association étudiante que je partage ou non ses vues avec lui ? À notre époque , plusieurs étaient membres du parti communiste. Puis oui, le gars est plus vieux et sympa quand même et explique sa vision des choses. Je le connais pas comme étudiant, je l'ai connu comme s'occupant de l'association étudiante pendant la grève.

Très bien lui. Ou encore à l'université, une personne qui doit travailler plus, c'est plus difficile obtenir des notes élevées.

On sait pas tout mais on savait les résultats des étudiants en français écrit. Puis oui, ceux allant en administration des affaires ou en génie étaient meilleurs en français écrit que ceux voulant devenir enseignants de français au secondaire.
Dernière édition par Verbo le 26 oct. 2017, 15:25, édité 1 fois.


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26 oct. 2017, 15:15

À l'UQAM même :

https://etudier.uqam.ca/statistiques-admission


Cote R du dernier candidat admis. La cote R ce n'est pas tout mais cela peut donner une idée de la force relative académique des étudiants. En moyenne.


Polytechnique :

http://www.polymtl.ca/admission/baccala ... ntingentes


La différence est pas mal élevée.

http://coter.ca/universites/hec-montrea ... -affaires/


HEC Montréal, la personne peut être refusée là tout en étant acceptée à l'UQAM. Mais peut-elle réussir en masse pareil ? Bien oui.

C'est une question de philosophie d'admission aussi ? On donne plus de chances à l'UQAM et qui sait ? C'est absolument vrai que cela peut arriver.

Comme l'opposé en médecine, ils regardent trop juste les notes. Alors certains médecins manquent d'empathie et eux sont réellement arrogants et se croyant supérieurs. Pas tous, certains devenant obsédés par la performance ou le statut social. Quand cela reste raisonnable, on peut négocier avec cela, ce ne sont que des différences de personnalités.

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26 oct. 2017, 15:32

Attendez Polytechnique c'est pas juste... Les chiffres sont vrais mais dans deux programmes contingentés pour bolles.

On veut tous les programmes... Mais ces deux là oui.

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26 oct. 2017, 15:39

Polytechnique et leur 26 de Cote R mais en bas, l'étudiant peut être admis à certaines conditions :

http://www.polymtl.ca/admission/baccala ... ersitaires


Ils sont quand même plus fort en moyenne que plusieurs à l'UQAM mais est-ce que cela se compare ? Les intérêts et aptitudes aussi.

Ils sont meilleurs en maths et on suivi des cours déjà au cégep. L'autre allant à l'UQAM peut avoir ses maths du secondaire et avoir été très bon ? Oui.

C'est pas cela, c'est de voir les diplômés de l'UQAM et autres universités en sciences humaines excluant celles de l'administration venir prétendre être l'élite intellectuelle de notre société.

Il peut y en avoir parmi eux, bien sûr mais de là à se croire supérieurs et de beaucoup mais non c'est l'inverse. Sauf qu'on tombe dans la culture d'opposition qu'on ne favorise pas le plus.

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27 oct. 2017, 08:11

pezzz a écrit :
26 oct. 2017, 13:22
Suivez bon sang? Suivre quoi? Vos diatribes incohérentes et sans fondement?

Si vous n'êtes pas capable de comprendre que publier des essais philosophiques "avancés" ne permet pas de mettre du pain sur la table et que TOUS les grands philosophes ont un jour ou l'autre tenu chronique ou pamphlet dans l'une ou l'autre des revues de leur époque pour payer les factures, "c'est pas mon problème", comme vous dites. Et donc si vous faites un jugement ad hominem en function du travail avec le grand public, vous errez, je serais porté à dire "comme d'habitude".

D'ailleurs, vos catégories d'analyse sont tout croches, comme d'hab, et c'est pas parce que vous citez Nietzsche (encore une fois, tout croche) jusqu'à plus soif que ça vous donne un argument d'autorité.

Anyway, je sais même pas pourquoi je prends la peine de répondre.
Vous comprenez tout de travers pour ensuite vous comporter en jeune freluquet très insolent.

Aucun rapport avec le fait de faire des chroniques, aucun rapport non plus avec son travail universitaire et même aucun rapport si les gens en pamoison faisant leurs compliments rappelaient les limites de ce qu'ils savent. Sur Nietzsche vous ne dîtes rien du tout sauf vous être vanté une fois d'en avoir fait une partie de votre thèse de maîtrise ou quelque chose du genre.

C'est quoi la pamoison et l'ignorance en même temps ?

Juste à dire les choses plus modestement, nous savons que M. Baillargeon est un universitaire respecté en philosophie de l'éducation, nous l'avons même vu en parler à la télé un peu, nous savons que cela est important mais nous ne sommes pas tellement au courant de tous les enjeux juste que le monde de l'éducation est primordial pour nous.

Par ailleurs la personne pourrait dire adorer ses chroniques et son livre tout en faisant les rappels que je dis. Certes nous avions déjà vu cela au Cégep mais ce sont des rappels que nous jugeons essentiels M.Baillargeon est un de ceux les faisant et très bien.

Et le pourquoi il est l'idole ou votre idole ? Là on doit avouer que c'est par affinités idéologiques, ce qui ne lui enlève rien comme universitaire mais la pamoison vient de là. Cela nous arrive nous aussi ? Individuellement oui. Mais bien moins fort comme écho et on a pu mettre un ou une artiste ou je ne sais pas quel autre modèle sur piédestal, lâchez-moi avec ici, personne ne prétend être le modèle à suivre. Ou sinon ce n'est que pour taquiner dans les écoutes de musique.

Sur Nietzsche ? Ce sont des lecteurs du Devoir qui critiquent Michel Morin sans le connaître. Et venez pas me faire croire que vous maîtrisez-mieux Nietzsche que Michel Morin ou même que feu Pierre Péladeau. Peut-être une partie de son oeuvre là c'est possible. Avec d'autres admirateurs ayant plus étudié ou été en contact avec d'autres parties de l'oeuvre bien ils aiment pareil en parler.

http://www.ledevoir.com/culture/livres/ ... nteriorite


Monsieur Cornellier a écrit plusieurs chroniques sur Michel Morin et en comprenant mal son oeuvre tout de même. En le respectant pareil. Il comprend ou est en désaccord ? Les deux en même temps. C'est incohérent ? Revoyez un texte à l'approche du référendum de 1980 publié par le même Morin dans Le Devoir.

C'est sûr qu'ils ne peuvent pas être d'accord. Cornellier est un collectiviste alors que Morin est un individualiste mais pas du genre qu'on pense de nos jours, il est d'un individualisme très sain. N'empêche qu'il ne faut pas faire une dichotomie entre les deux et réussir à réunir ces deux dimensions là dans la complémentarité Yin et Yang.

Vous, vous préférez une opposition et une dialectique ? Si cela résulte en une transformation du système ou de la société cela peut être très bon. Sinon cela peut devenir une prison idéologique.

Ok pour l'opposition ou le manque de compréhension de Cornellier et encore plus d'un lecteur comme Robert Bernier mais il ne fait que citer plus haut.

http://michelmorin-philosophe.com/biographie.html


Pas obligé d'être d'accord avec Morin sur tout et pour la philo au Cégep, le premier cours remontant à Socrate et à la Grèce Antique, ce n'est pas celui qui amène les étudiants le plus loin en philo. Mais cela leur rappelle les grands maîtres anciens.

Ce que M. Bernier dit n'est pas faux mais attention de bien suivre il faut faire la différence entre Nietzsche et Michel Morin et pareil pour Pierre Péladeau revenu à ses croyances chrétiennes plus âgé mais Nietzsche a été une grande inspiration. Morin ne parlait probablement plus de Nietzsche mais de son propre cheminement à lui.

Un extrait du dos de la jaquette du ''ainsi parlait Zarathoustra'' édition traduite et annotée par Georges-Arthur Goldschmidt :

'' ... Le surhomme nietzschéen est celui qui a la plus grande diversité d'instincts qui s'opposent puissamment mais qu'il maîtrise. La pensée de Nietzsche est un défi permanent. Elle échappe à tout système politique.
La ferveur de sa poésie, sa vigoureuse drôlerie ont donné à Nietzsche une célébrité universelle. Nos contemporains n'ont le choix qu'entre lui et Marx. ''

http://www.livredepoche.com/ainsi-parla ... 2253006756

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27 oct. 2017, 08:34

Pour la grande majorité des gens faisant des accusations d'incohérence ils mériteraient de retourner au Cégep et d'avoir Morin qui y retournerait aussi pour être leur prof car ils n'ont vraiment pas compris certaines choses de la vie...

Un entretien intéressant entre Georges Leroux et Michel Morin.

https://www.erudit.org/fr/revues/hphi/2 ... 1187ar.pdf


Un extrait de la page 148 ( 9 de 12 ) :

'' - C'est une analogie pour vous, vous le dites.
- Oui, j'entends par œuvre tout ce qui découle d'un être et finit par constituer sa cohérence. C'est
la cohérence que l'être se donne à travers sa vie, dans ce qu'il fait, aussi bien ce qu'il fait au sens
de l'activité à laquelle il se livre que ce qu'il fait à travers les rapports qu'il entretient avec les
autres. De ce point de vue, je pense que la tâche de chacun est de créer sa propre cohérence;
entendons-nous, je veux dire par là de faire advenir sa propre cohérence. Je n'entends pas qu'il
puisse la créer de toutes pièces. Je pense qu'elle découle de ce qu'il est. Donc il y a la postulation,
bien spinozienne, de ce que chacun n'est pas n'importe quoi et qu'il est de l'intérieur déterminé
à produire certaines choses, destiné pourrait-on presque dire à produire certaines choses,
ce qu'il découvre à travers la pratique, notamment beaucoup, à travers les expériences d'erreurs
qu'il peut faire. Alors, à travers toutes les expériences qu'il peut faire, y compris les erreurs, s'il se donne la peine
de devenir attentif à ce qui se joue de lui dans ces expériences, chacun peut en venir à découvrir
qu'une cohérence néanmoins travaille à se faire, qui est bien la sienne propre, qui n'est pas celle
d'un autre. Et, de ce point de vue, je pense que l'on peut prendre l'exemple de l'expérience de l'art
moderne, disons l'art qui a pris naissance vers la fin du XIXe siècle et qui s'est peut-être achevé
au début du XXe. Qu'est-ce que cette expérience sinon la découverte que, par exemple, en peinture,
il n'est plus tellement question de reproduire la réalité plus ou moins fidèlement? Alors, de
quoi est-il donc question pour le peintre sinon d'arriver à produire sa propre vision de ce qui est, et
à travers cette vision, évidemment, c'est sa manière de percevoir ce qui est, c'est sa manière
d'être en quelque sorte qu'il tente d'exprimer à travers ses œuvres. Ses œuvres sont autant de
manières pour lui d'essayer de faire exister sa cohérence, tâche inépuisable. ''

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27 oct. 2017, 18:32

Tiens même avec Normand Baillargeon que je ne critique pas directement ce peut être du niveau de l'école élémentaire où on a vu en partie cela en philosophie de l'éducation.

De quoi parlez-vous ? Mais vraiment de philosophie de l'éducation et cela s'enseigne et il y a de la recherche et il y a des stagiaires et des enseignants qui mettent en pratique et des élèves qui vivent cela même au quotidien. Les débats et réflexions concernent tout le monde.
Pour les concepts vus dans son livre ou à la télé cela ressemble vraiment au cours de philosophie et au cours de maths 337 qui est un cours de statistiques. OK. Mais disons qu'une personne est plus en sciences humaines et ne voit l,équivalent de ce cours qu'en dernière année universitaire. La personne est-elle moins intelligente ? Absolument pas. Et sur le site de l'UQAM exactement le même manuel mais dans une édition plus récente sert de référence. C'est pas un problème. Ils font des statistiques eux aussi mais moins poussé mais si tu appliques bien c'est correct.

Peu importe le moment où tu apprends ton savoir s'il est bon, il est bon. Niveau mathématiques et statistiques cela reste niveau de base mais si bien appliqué pas de problème. Plusieurs en ont pas eu du tout ? Et au cégep c'est un cours au choix.

Il y a aussi Foglia dans le passé qui est à gauche et descendant supposément Omar Aktouf qui est bien sûr aussi de gauche mais pas du même clan qui est vu comme pas intellectuel.

Puis tiens Michel Morin qui enseignait lui au cégep, il en est un intellectuel et philosophe-artiste. Sa réflexion est bien différente qu'un Aktouf.

Il y a aussi des rivalités entre intellectuels, Aktouf critiquant Michael Porter, par exemple. Alors que c'est toujours valable mais il faut appliquer la théorie de manière intelligente.

L'ancienne stagiaire de l'élémentaire impliquée en philosophie de l'éducation et même à partir de notre époque et grande partisane des réformes ? Bien sûr et très progressiste elle et en la comprenant mais... C'est pas tout le monde qui va être aussi bon avec ses élèves.

C'est possible que cette dame aime beaucoup Normand Baillargeon ? Cela m'étonnerait pas.

Mais elle c'est son domaine . Et son garçon est de gauche bien sûr. Bon je reste flou volontairement ? Car je ne veux pas forcément donner son nom.

Elle je l'entendrais parler de lui et sans problème. Elle milite peut-être mais le met en pratique pour de vrai, elle le faisait comme jeune stagiaire imaginez et elle a poursuivi depuis...

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15 janv. 2018, 07:46

Vraiment pas d'accord avec madame Bombardier. Martineau écrit comme un pied, très mal. Par contre, dans le savoir parler c'est beaucoup mieux cela et il l'a toujours su. Attentions, par contre, pour savoir penser c'est pas mal faible son affaire. Un ramassis de propos de mauvaise foi.

http://www.journaldemontreal.com/2018/0 ... anc-tireur


Sa chronique Trump ? Il verse dans la facilité et associe tout ce qu'il n'aime pas à Trump. C'est presqu'habile de sa part mais on ne tombe pas dans son piège. Il sait que Trump est honni et alors il énumère tous les défauts qu'il perçoit comme le fait que les gens sont Trump. Alors que Trump peut être l'exact contraire de choses mentionnées sans être mieux. Au surplus ce n'est pas que des défauts, il y a aussi des bonnes choses et il en est peut-être conscient.

Bien oui tous ont un peu de Trump en eux si tu le vois comme le diable, le mauvais génie, le Centour. Tout est une question dose. Une nation bien équilibrée et saine et avec un système qui fonctionne n'aurait pas fait de Donald Trump son Président. Non pas du tout, je ne le crois pas. Ou encore il y aurait énormément de conditions à remplir. Trump devrait être indépendant et entouré de démocrates. Les verts et les libertariens devraient aussi être présents au Congrès et écoutés. Trump serait là mais le ''Trumpism'' serait anéanti ? Bien oui ce n'est que la somme de tous ses défauts ou presque. Bannon incarnait plus le ''Trumpism'' que Donald Trump lui-même.


Trump = le diable, le mal ?

Le mal sera toujours présent et un combat comme dans Star Wars ou toute dialectique mais il faut aussi aller ''Par delà le bien et le mal''.

https://fr.wikisource.org/wiki/Par_del% ... _et_le_mal

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15 janv. 2018, 08:00

Madame Bombardier parler d'élite intellectuelle pour Martineau et j'ai même dit des choses pour des vrais intellectuels mais leurs chroniques dans les journaux ne sont pas à la hauteur.

On peut en nommer d'autres comme Pierre Martin mais je dirais plus universitaire et pareillement pour Joseph Facal. Un universitaire est un intellectuel mais pas forcément un Grand Intellectuel. Benjamin Franklin était aussi un intellectuel en plus d'être un homme pragmatique. Martineau exerce un profession à caractère intellectuel, nuance et comme tout chroniqueur, tout journaliste mais aussi les avocats, les comptables, etc. C'est pas un métier manuel. Il fait lui partie de la petite bourgeoisie intellectuelle. C'est très différent des penseurs majeurs, des philosophes. Il écrit même plus mal qu'Éric Duhaime mais s'exprimait mieux à l'oral et encore aussi mais avec une pensée qui ne fait simplement que de l'esprit de bottine.

Madame Bombardier a vraiment décliné dans sa reconnaissance de ceux qui savent penser depuis les 20 dernières années.

Martineau un polémiste ? Il écrit trop mal pour cela, c'est simplement une grande gueule démagogue et réactionnaire maintenant. Alors qu'au départ les Francs tireurs cela nous semblait génial mais cela était peut-être déjà en partie réactionnaire mais comme on croyait qu'il était du bord de la liberté d'expression, de l'indépendance d'esprit et même de sa vivacité. Oui, j'avoue, j'étais un admirateur et des trois en plus. Martineau, Dutrizac et Saulnier. Je ne le suis plus mais je peux les respecter pareil encore. C'est Martineau qui a le plus descendu dans mon estime.

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15 janv. 2018, 08:08

Pour Justin Trudeau je ne le déteste pas mais je n'ai pas voté pour lui, je n'aurais pas voté pour lui mais les autres ne sont pas réellement mieux.

Est-ce que j'aime mieux Justin Trudeau que Richard Martineau ? Oui. Mais est-ce que Trudeau mérite d'être critiqué ? Absolument. Est-ce que la gouvernance du PLC à Ottawa correspond à mes valeurs ? Très insuffisamment mais ils sont peut-être réellement les moins pires en ce moment à pouvoir être au gouvernement.

Tiens il y a des commentateurs qui à l'inverse n'aimaient pas Martineau au début des Francs-Tireurs ? Que pensaient-ils de Foglia alors ?

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15 janv. 2018, 09:10

Martineau aujourd'hui.

http://www.journaldemontreal.com/2018/0 ... e-je-crois


- '' Une religion est une idée. '' Je ne suis pas d'accord avec cela en partant. C'est plus un ensemble d'idées et encore elles sont perçues différemment d'une personne à l'autre. La religion c'est plus ce qui relie le croyant avec son Dieu. C'est son rapport et avec ses croyances personnelles. Tu peux toujours penser ce que tu veux mais si la personne veut faire sa prière comme Foglia dans un article ancien nous le disait d'Henri Richard qui faisait encore sa prière à côté de son lit tous les soirs jusque vers la fin de sa carrière de joueur de hockey. Le texte est en 1973, je crois et son épouse dit qu'il avait cessé cette pratique que récemment.

- '' L’islamophobie n’est pas une forme de racisme, car l’islam n’est pas une race, mais une idée. '' Mauvaise définition de ce qu'est l'islam, très réductrice. Il n'y a pas qu'une seule façon de voir l'islam, il y en a plusieurs. Islamophobie pour moi ? C'est la peur des musulmans. La charte des droits et libertés protège la liberté de religion mais tout vient à se confondre avec le politique. On a droit à ses idées politiques aussi. Plusieurs idées encore. L'islam religieux, politique ou guerrier ? L'un ne va pas sans l'autre et comment on les interprète ? Comme Ahmad Jamal ou comme Ali ?

- '' Nous avons le droit de rire des religions. De toutes les religions. '' Je suis d'accord avec cela et il faut même surtout pouvoir rire de ses propres croyances. Cela m'a jamais dérangé. Ce que je n'aime pas c'est le mépris envers les croyants ce n'est pas du tout la même chose. Tu ne ris plus, tu méprises et cela devient une lutte. Un bon caricaturiste, j'ai un peu arrêté de le suivre car il fait trop cela. Son type athée se croit supérieur et fait passer la fille croyante pour une épaisse et systématiquement. On est plus dans l'humour on est dans un combat.

- '' Pascal Bruckner : « Pour qui ne croit pas, les religions ne sont que des fictions, des récits plus ou moins merveilleux ou absurdes. Les regarder avec distance ou incrédulité ne devrait pas nous valoir la sanction du cachot ou pire encore du terrorisme. » '' Citation intéressante, ce n'est pas Martineau mais pour des croyants ce sont aussi des mythes, des symboles, des paraboles. C'est un sens métaphorique et non à la lettre. Marcher sur les eaux, ou la multiplication des pains ou les aveugles qui retrouvent la vue c'est symbolique. L'aveugle qui retrouve la vue ? C'est comme le cocu qui finit par se réveiller, il voit clair. Mais la boue dans les yeux, c'est symbolique mais cela peut être arrivé aussi, la personne a une maladie des yeux mais n'est pas réellement aveugle. Il n'y a pas d'ophtalmologiste à l'époque biblique c'est comme dans Tintin au Congo , livre colonialiste ou Tintin donne un cachet et le peuple croit qu'il a fait un miracle ou comme dans Le Temple du Soleil où il parle au soleil pour pas qu'ils allument le bûcher. L'éclipse solaire était prévue à ce moment là. Même à des époques reculées, il pouvait y avoir des remèdes fonctionnant ou pas. Il y a eu des témoins ? Miracle, miracle ! Il est vraiment le Fils de Dieu !

Il y a l'effet placebo aussi.

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9tinite_pigmentaire
C'est incurable mais on peut freiner la progression de la maladie.

On ne sait pas c'est quoi. Il ne faut pas lire la Bible en idiot. Il y a des explications mais c'est surtout le sens métaphorique qui compte.

Le renard et le corbeau quelle est la morale de l'histoire ? '' Tout flatteur vit aux dépens de ceux qui l'écoutent.'' Un idiot va penser qu'il y a vraiment eu un renard et un corbeau et que les paroles ont été dites et exactement les mêmes.

Une religion qui devient trop dogmatique et doctrinaire je déteste mais c'est plus l'individu que l'institution mais sans que cela devienne personnel à l'individu. L'institution va souvent tendre à être conservatrice pour durer mais ce ne sont que des traditions, des conventions cela a très peu à voir avec la véritable croyance. Encore une fois on mélange les pharisiens hypocrites avec les vrais croyants.

- '' Les sociétés devraient être soumises à la loi des hommes, non à la loi de Dieu.

Pourquoi ? Parce que la loi des hommes peut changer, elle peut s’adapter aux différentes époques, tenir compte des changements sociaux, elle est imparfaite, perfectible. Alors que la loi de Dieu est immuable et absolue. '' Sa vision de Dieu ressemble au Dieu vengeur de l'Ancien Testament. Les 10 Commandements s'appliquent mais le vrai commandement c'est '' Aimez-vous les uns , les autres comme je vous ai aimés.'' plus les Béatitudes.

Et pour la religion musulmane alors ? Bien il faudrait s'en remettre à des véritables sages,les médias se mettent à courir après leurs pires pharisiens. Un pharisien allez lire ce que Jésus dit d'eux.

Quand tu confonds un pur imbécile qui par ailleurs se réclame de la religion avec un véritable sage qui est religieux, c'est évident que tu te mets à détester la religion. Qui aime les imbéciles ???

- '' Toutes les religions monothéistes sont sexistes. Mais l’une est plus sexiste que les autres. '' Confusion entre la religion, l'institution, la société ou les Églises. C'est pas la religion qui est la croyance en Dieu qui est sexiste, c'est la société du temps qui l'était et celle d'aujourd'hui l'est encore. La Bible ne parle pas juste de religion au surplus. Puis ce sont les interprétations de la Bible qui peuvent être sexistes ou progressistes.

Mais le Coran alors ? Le Prophète est à la fois un chef religieux, politique et militaire. Il est aussi un prophète. Qu'est-ce que Dieu (Allah) veut vraiment à tel moment de l'histoire. Ce n'est pas que Dieu qui parle ce sont des intérêts politiques pareil comme dans l'Ancien Testament. Il faut remettre cela en contexte. Tu vas à la guerre, tu peux bien te dire que Dieu est avec toi, pareil pour un combat de boxe mais l'autre ton adversaire peut penser la même chose. Tu demandes à Dieu d'être avec toi, cela ne garantit pas ta victoire et une défaite n'est pas forcément mauvaise.

- L'intégrisme on aime pas cela du tout, si la personne veut être comme cela qu'elle vive en ermite ou petite communauté hors du temps mais qu'ils ne viennent pas nous écoeurer.

Il est là le problème on confond des organisations politiques, terroristes, des criminels avec des religieux.

Rien à voir avec les motards repentis du célèbre club.

- ''Méfions-nous des « ismes ». Un « isme », c’est une idée qui s’est transformée en doctrine. '' Oui assez d'accord ou encore l'idéologie nous versus eux. C'est plus l'idéologie que la doctrine.



-Martineau lance ses phrases courtes une après l'autre, il a en partie raison mais c'est trop cela qu'il recherche plutôt que dialoguer.

Avec des intolérants le dialogue est impossible ? Mais arrêtez de les appeler des religieux et dîtes les vrais noms :des terroristes, des bandits, des criminels, des imposteurs.

Mais pas le Prophète. On ne peut pas le critiquer ? Le connaissons-nous vraiment ? En partant pour moi le véritable religieux refuse le poste de pouvoir. Car il est dans la quête. Comme conseiller peut-être vous aider à réfléchir mais celui donnant des ordres ce n'est pas un religieux.

Ce peut être le Roi aux temps bibliques ? C'est dans ses doutes qu'il est en dialogue avec Dieu. Et quand il exécute la Parole de Dieu ? Était-ce vraiment Dieu ou une nécessité politique ou militaire du temps ?