jon8 a écrit : ↑02 nov. 2017, 01:36
ENFIN.
Après plusieurs heures de gossages, de
fuckaillage, devrais-je dire... j'ai réussi à faire quelque chose avec seulement les 10 points EQ du nanoDIGI au lieu des 20 que m'offrent normalement le 2x4HD...
Fallait, sérieux.
Le Forssell le méritait. Je ne pouvais pas écouter le Forssell au détriment d'une courbe qui avait de l'allure qu'à moitié...
Bref, ça joue. On entre officiellement dans le niveau où je pourrais remplacer mes gros speakers par ça et... ne pas pleurer.
Mais bon, ça reste quand même 4,000$ de convertisseur pour 200$ de speaker. C'est assez weird merci. Mais ça joue. La présence est surréaliste. L'image complètement enivrante. Micro/Macro dynamique de course. Je dois me pincer au 5 minutes pour me convaincre que c'est bien juste deux drivers de 5'' qui jouent, ça comme pas d'allure...
Pour être honnête, c'est un peu insultant pour les grosses enceintes qui trônent derrière. Oh, bien sûr, si tu crinke le son ça va paraitre, mais à volume ''normal'' ? Nope. Merci au DSP, j'ai réussi à cheater pour le low-end en jouant avec le highpass et un boost vers le 31hz. Aux limites du Xmax sur toute la bande possible. Ca rempli la pièce comme jamais.
Pis le Forssell, bin c'est le Forssell. Fidèle à lui-même, sauf que je lui découvre un bas-mid très percutant et un excellent low-end. Je reste quand même convaincu que c'est au niveau des hautes que ça fait le plus de différence, et aussi sur un tweeter à ruban comme un RAAL. Mais qui suis-je pour me plaindre? C'est capoté sur ces petits 5 pouces fullrange, assurément.
Plusieurs dizaines d'heures d'écoute plus tard, dans 3 contextes ou salles différentes, voici mon verdict:
- Dans un contexte d'écoute dit ''normal'', c-a-d à volume faible ou modéré oscillant entre 80 et 95db, c'est vraiment la plage de fréquence qui importe le plus.
- Sans surprise, la limite se trouve au niveau des basses fréquences, surtout très basses fréquences. Certaines pièces musicales, parmis les ''pires'' de ma collection, montrent les limites de ces haut-parleurs lorsqu'un certain volume est atteint. En dessous de ça, ils encaissent vraiment tout.
- Il y a 3 contextes où ces H-P ne pourraient pas convenir: une trèes grande pièce (plus de 1000pi.ca.), un cinéma-maison dédié ''action movies'' et un kit utilisé pour faire des partys occasionels.
- D'un point de vue purement audiophile ou mélomane, peu est laissé à désirer. Rien de majeur en tout cas, à ma grande surprise. Là dessus, par contre, le DSP est obligatoire et le DAC de course fortement conseillé.
C'est une expérience pour moi à la fois étonnante et enrichissante. Dans le sens que je me sens revenir aux bases (crisse oui! plus base que ça...

) et ça conforte un peu mes impressions de la dernière année or so:
la plage de fréquences est reine absolue: extension et équilibre c'est une condition
sina que non pour tout système aspirant aux titres de ''Hi-Fi'' et ''Haut de gamme''.
De ce fait, le DSP est un incontournable. 200 piasses de h-p me donnent plus de ça que 100,000 piasses de H-P passifs (non-égalisés), ce qui, je pense, veut tout dire....
Aussi; la puissance, ou même mieux: le output maximal est bien charmant sur papier, mais dans les faits c'est beaucoup plus l'extension dans le sous-grave qui importe v.s. la puissance brute (SPL). Je le savais déjà, mais là j'ai une démonstration extrême en pleine gueule. Un très solide 30-32hz et tu es en sureté, power-wise. Le feeling d'amplitude, de présence, se trouve là. Même à bas, très bas, volume.