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C'est Trump qui a raison mais il le fait de manière détestable et le représentant de Breitbart a raison à 100% dans sa déclaration.
'' L'un des ténors de Breitbart, Matthew Boyle, a déclaré en juillet dans un discours à l'emporte-pièce que les dirigeants du New York Times, de CNN, et d'une kyrielle d'autres grands médias « se mentaient à eux-mêmes » en prétendant être objectifs. ''
100% raison. Comme Richard Hétu est pro-démocrate et non objectif comme il est gauchiste aussi et cela affecte toute sa couverture.
Comme les éditorialistes anciens de La Presse étaient tous fédéralistes et capitalistes. Maintenant ? Sous François Cardinal, ils sont plutôt gauchistes malgré les patrons qui sont capitalistes BCBG. Mais qui ne veulent pas trop le montrer alors les éditoriaux sont à gauche sauf le dernier non signé qui appuie Denis Coderre à la mairie de Montréal.
C'est vrai pareil que Fox News et Breitbart sont plus résolument conservateurs et aussi parfois populistes. Alors que le Wall Street Journal que moi je voyais comme libéral mais au sens classique est aussi perçu comme conservateur mais plus celui plus respectueux et moins populiste, ce n'est pas un tabloïd et cela s'adresse plus à une élite qui peut être BCBG. Alors que Trump lui est peuple et peut faire penser au nouveau riche qui avec son argent étale son mauvais goût. Le mauvais goût des parvenus versus les bourgeois qui veulent mériter une noblesse. Bien non, ils veulent continuer à parler et faire des jokes provoquant des rires gras, avoir des coiffures de mauvais goût, ressembler au voisin de François Massicotte dans 450 chemin du Golf. Cela peut vouloir jouer au golf mais sans respecter l'étiquette à la lettre. Ils adorent aussi Adam Sandler et Guzzo pour le cinéma. Xavier Dolan ? C'est un p'tit con aussitôt qu'il parle de d'autres choses que de cinéma. Dans leur vision bourgeoise populiste.
Et nous ? On a les deux en nous ou les trois en même temps.
Breitbart, Fox News et Trump sont trop rudes et trop à droite , trop conservateurs de tendance populiste.
Mais le New York Times et CNN ? On dirait qu'ils sont rendus Le Devoir et c'est pareil pour La Presse bien que les patrons sont des capitalistes mais leur discours est plus rendu à l'IEDM et le Journal de Montréal leur ouvre les portes ou HEC Montréal celui d'aujourd'hui. La Presse fait leur propagande autrement en devenant plus à gauche tu vois moins les patrons comme étant à droite. Et les Québécois sont selon Deschamps socialistes d'esprit, communistes de coeur mais capitalistes de poche. Alors leur capitalisme est dans la pub, l'info-pub et la tablette. Tous tes éditorialistes ou presque deviennent de tendance gauchiste, mais attention pas l'extrême-gauche de combat, sinon ces gens voudraient jamais travailler pour la famille Desmarais.
''Fake News,, de Trump ce n'est qu'une métaphore, ce ne sont pas les faits qui sont mis de l'avant c'est leur interprétation.
Et le travail d'un journaliste a toujours été cela, l'objectivité est un mensonge qui peut être grossier. Un bon journaliste c'est quelqu'un qui a de bonnes histoires à raconter et qui a du talent !
François Bugingo alors ? Un des plus talentueux mais il a poussé le bouchon un peu trop loin et a fait croire en un mythe comme celui de Tintin que le journaliste peut devenir le héros des aventures, plutôt que de faire comme Superman qui dans la vraie vie se camoufle sous Clark Kent et qui fait le plus souvent semblant d'être nerd et même moumoune. Peureux plus que courageux mais ils peuvent être courageux pour de vrai mais de là à jouer les héros. À l'occasion peut-être mais pas des affaires de super-héros, que seul un type ayant un profil d'athlète d'exception peut accomplir. Il peut être impliqué mais comme un citoyen ordinaire. Son talent c'est sa plume.
Woody Allen incarnait bien le journaliste idéal dans mes goûts pour couvrir la boxe. Mais demande pas à un type comme Woody Allen d'aller affronter un champion poids lourd sur le ring. Les histoires de Bugingo ? C'était comme s'il en avait affronté 3 et le même soir et les avait tous mis K.O. ! Alors qu'il n'était que dans une chambre d'hôtel à 200 km du lieu des combats et pouvait les décrire.
Un vrai journaliste c'est cela, pas les faits le talent de raconter !