Faudra un jour se rendre à l'évidence....

par jon8

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06 janv. 2018, 16:51

Réponse à 06 janv. 2018, 16:27 de Jon8

Je reviens avec le code culturel de Clotaire Rapaille, ce n'est pas scientifique mais cela se rapproche de la psychanalyse et ses observations et son intuition sont pas mal bonnes.

Pour lire les journalistes politiques par contre très, très cortex et méfiants et voulant une reddition de compte cela est nul.

Obama pouvait être conforme au code culturel américain, l'inconscient collectif même s'ils sont adolescents et anti-intellectuels et cerveau reptilien donc les instincts, les trips , le guts. Qui était son adversaire ? Mit Romney aussi. C'est lui qui n'est pas dans le code.

Comme Hillary Clinton qui ne correspond pas du tout au code culturel alors que Bill Clinton oui absolument à ce moment là. JF Kennedy aussi. Reagan absolument.

Oui le système avec PPE mais plus avec Rapaille si tu votes avec ton inconscient.

Moi, je ne suis pas Américain alors j'aurais voté selon le programme.

Rapaille pas scientifique mais c'est vraiment des techniques de créativité. Les compagnies l'ont engagé pour de vrai mais il exagère ses réalisations.

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06 janv. 2018, 16:55

http://www.ledevoir.com/non-classe/1937 ... e-rapaille


Texte de Josée Blanchette en 2008.

«Nous ne voulons pas que notre président pense trop. Nous voulons qu'il réagisse avec ses tripes, qu'il ait un instinct de survie très prononcé»

Dans le livre il parle de Bush contre Kerry. C'est pas Obama encore. Mais regardez cette phrase là et pensez à Hilary Clinton versus Donald Trump. C'est Trump tout craché.

Alors que les Français eux veulent un penseur.

Romney ? Plus plate qu'Obama cela. Mais il faudrait Rapaille.

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06 janv. 2018, 17:04

http://www.lien-social.com/Culture-code ... s-le-monde


https://www.huffingtonpost.com/laurie-n ... 52004.html



''“If you don’t understand the collective unconscious, you don’t get anything done. Here’s what’s fascinating about this election,” he says. “It’s better than any novella. That’s why the cable stations are so happy with Donald Trump. They never had so many people watching. If we didn’t have a Donald Trump we would have to invent one.” Comparing the candidates as cars, Dr. Rapaille says, “Trump is doing something that nobody has done. I hope he can be the Jeep. As for Hillary Clinton, she’s a Volvo station wagon.”

Americans are “anti-intellectual..afraid of ideologies,” according to Dr. Rapaille, who believes that “Donald doesn’t have an ideology. I’m not sure he knows what an ideology is.” His appeal to the collective unconscious comes from his ability to be surprising. Dr. Rapaille says, “We don’t know what the next crazy thing he is going to do or say. He sees Trump as a John Wayne archetype, “the hero who shoots first and asks questions later.” In contrast, Hillary Clinton speaks to the conscious rational mind. “She is giving us a structure that is from the cortex: pre-organized, coached, and reading from the teleprompter. Something is missing,” he says. “Maybe she should go out with a crazy boyfriend like a hard rock singer. It will make her more human.” ''

Une femme ? Mettez Madonna mais encore... Pas Hillary , elle va contre le code, elle est sage.

Obama ? C'est le rêve américain pareil, bien oui le métisse qui devient Président. Les Américains sont racistes ou pas ? Tu as eu le backlash mais pour le faire gagner il a incarner le rêve la première fois et toujours mieux que Romney la deuxième fois.

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06 janv. 2018, 17:09

https://www.lesoleil.com/archives/les-a ... efa97c1cdf


Rapaille il faut en prendre et en laisser il fait comme Trump, Bugingo ou Jean-Claude Apollo. Sauf que cela ne veut pas dire que ce qu'il dit n'a pas de pertinence.

'' Il voit Obama comme la représentation d'une image de réconciliation. Né d'un père kényan noir et d'une Américaine blanche, il est né à Hawaii, porte le nom d'Hussein et a vécu en Indonésie. «C'est comme un mélange de toutes les races. On ne se retrouve plus là-dedans. C'est un grand symbole.» ''

https://books.google.ca/books?id=Q2JpBg ... ma&f=false


'' Yes we can '' et les '' dreamers'' Ils veulent devenir Américains par contre.

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06 janv. 2018, 17:26

http://c.ymcdn.com/sites/www.qrca.org/r ... ring17.pdf



http://c.ymcdn.com/sites/www.qrca.org/r ... mmer17.pdf


Page 24.

Oh oui, au Québec pour plusieurs ce n'est qu'un bullshitter, un charlatan... Car ils écoutent son baratin plutôt que ce qui est important et qui peut être intéressant. Plein de choses qui n'ont absolument aucune importance. Pas besoin d'avoir écouté Félix Leclerc pour de vrai. C'est son désir de devenir Américain et pourquoi qu'il faut comprendre.

Il aime la culture québécoise aussi mais très émotive. On parle du code culturel. Pas de tout le monde. Les journalistes politiques eux ressemblent plus aux Français.

Pour la grille de Rapaille bien oui je savais que Macron allait gagner en France contre LePen absolument... Hey il est très raccord au code culturel.

René Lévesque l'était extrêmement. Et Trudeau père en même temps. Comment est-ce possible ? Le peuple est multiple et rempli de paradoxes. Robert Bourassa aussi.

Le code peut accepter des gens très différents. Mais celui qui n'est pas raccord va faire patate comme Rapaille a fait patate à Québec avec Labeaume en disant la vérité crue à la ville de Québec et en plus en faisant ses séances d'hypnose devant les journalistes politiques qui sont du type investigateurs. Ce ne sont pas des diplômés en arts. Bazzo aimait Rapaille. Blanchette aussi et Languirand en avait parlé également.

Tout en pouvant être à gauche car pour eux cela leur apprend comment le monde des affaires peut les manipuler ou encore cela parle des cultures. C'est fascinant même si au premier abord ce sont les clichés et stéréotypes. Que les féministes combattent bien sûr mais rien de plus efficace en publicité et en vente. Le cliché, le stéréotype n'est pas faux, il représente pas mal la majorité et même la grande majorité. Pas toute le monde , par contre. Si on va dans la caricature , on le pousse à l'extrême. Le monde trouve cela drôle.

Les clichés tu dois les dépasser sans les nier.

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06 janv. 2018, 22:05

jon8 a écrit :
06 janv. 2018, 15:23
Opportunisme en affaires c'est vu comme une qualité.
L'opportunisme ce n'est ni un défaut ni une qualité. C'est une capacité.

Faire preuve d'opportunisme c'est essentiellement lié à une capacité de prise décisionnelle. Et comme le succès (n'importe lequel) est dépendant des décisions, c'est clair que l'opportunisme est intimement lié au succès (n'importe lequel).

Par contre, la valeur du dit succès est très relative: succès individuel ou succès de société.

Un type comme Donald Trump, égocentrique au dernier degré, ça donne du ''succès'' qui n'a de conséquences (positives) que pour lui, et lui seul.
Il est égocentrique mais c'est leur école de pensée aux Républicains aussi.

C'est l'école de pensée du management américain le vieux aussi qui est tant décrié par Omar Aktouf dans son livre ''Le management entre tradition et renouvellement''.

Il y a aussi en économie et notamment la main invisible.

En finance, la maximisation de la richesse des actionnaires et en même temps vous avez les coûts d'agence alors la direction est là pour maximiser ses propres avantages.

C'est la pensée de la droite économique et qui croit que cela sert l'intérêt de tous en agissant ainsi mais en posant l'hypothèse d'individus rationnels.

Pour les marchés eux ? Ils sont amoraux.

Ce n'est pas notre école de pensée mais cela fait partie de notre formation. Pour avoir l'école de pensée ? C'est d'intégrer tout ton background et non d'appartenir à une clique.

Bon mais eux la droite américaine l'est encore plus que les profs d'économie à HEC. Une prof d'économie pouvait être diplômée de Chicago. L'école de Chicago en économie elle lui appartient vraiment. Ce n'était vraiment pas Jacques Parizeau ou Esdras Minville avant lui...

Mais les Américains sont pires...

Mais au Cégep avant ? Non pas l'école qu'on étudiait plus au centre ou centre-droite mais la droite étudiée bien que courtement :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Capitalis ... bert%C3%A9


Philosophiquement c'est cela qu'ils pensent alors que nous ou moi car personne a exactement les mêmes prof partout on a le cours de politique internationale et avec le prof très à gauche mais même si je suis favorable en partie aux thèses de Friedman, le cas du Chili et Pinochet bien qu'on dit que c'est pas lui directement...

'' Sa thèse principale est que la liberté économique est une condition nécessaire à toute liberté politique. '' Cela je suis plutôt d'accord cela va ensemble par contre si tu as besoin de liberté économique pour avoir la liberté politique . Avoir celle économique ne garantie pas celle politique.

Il y a des liens entre les deux mais des oppositions aussi. Le peuple avait voté Allende, c'est le choix du peuple. Cela peut avoir été injuste des expropriations mais le dictateur Pinochet cela est bien pire.

Il faut travailler sur les deux. Mais lui la liberté économique prime !

« L'histoire suggère uniquement que le capitalisme est une condition nécessaire à la liberté politique. Clairement ce n'est pas une condition suffisante » Ici c'est vrai cela...

Donc ? Friedman exagère déjà mais ceux qui l'appliquent vont encore plus loin.

Ayn Rand aux républicains libertariens est leur livre de chevet.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ayn_Rand


Trump n'est pas libertarien lui... Mais des libertariens ont voté pour lui. Des Républicains de sensibilité libertarienne car voter pour le parti libertarien, ils n'ont aucune chance.

https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vertu_ ... o%C3%AFsme


Trump lui référait à un ouvrage et sur le narcissisme et le vantant.

Comme une vertu là aussi.

C'est leur école de pensée. C'est pas la nôtre sauf qu'il est un personnage puis oui il était décrit comme un génie et est-ce que le narrative venait de lui-même ? Ou il était déjà mauvais ou bizarre mais bien moins pire à cette époque et cela lui a monté à la tête de plus en plus.

Selon une Barbara Rès qui a travaillé avec lui ? Mais même quand elle trouvait que c'était le meilleur patron qu'elle avait eu pour une période donnée, jamais elle n'aurait voulu cet homme là comme POTUS.

Sauf que là elle n'est plus de son bord ou l'a jamais été pour la politique juste pour les affaires tout en ne partageant pas sa vision du monde. C'était une opportunité extraordinaire pareil pour elle.

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06 janv. 2018, 22:32

Pas vrai que cela n'a des conséquences positives que pour lui seul mais lui il pense à lui et voit à ses affaires , c'est aux autres de voir aux leurs.

Cela est plus lui que la façon dont il s'est présenté à la population à ses partisans. Il peut être dans une école de pensée et ne plus dire la même chose ou encore il ne dit pas du tout la même chose que dans ses livres. Livres écrits par d'autres ? Oui mais ce sont ses propos pareil comme un chronique de Michel Bergeron ou José Théodore ou Maurice Richard. Le Rocket n'écrivait pas lui-même dans la presse mais c'était fidèle à sa pensée.

http://collections.banq.qc.ca/retrieve/4834397#page=9


Ce n'est pas Trump lui-même qui emploie le mot génie mais le journaliste économique Jean Poulain. Le génie ou plutôt son génie.

Perso je ne trouve pas cela vraiment génial mais c'était cela la compétition dans un monde hostile et vicieux.

'' Mais le génie de cet homme, sans doute, ressort de sa capacité à se faire financer et à entraîner des groupes plus solides
que lui à se porter associés, pour ensuite leur faire la vie impossible (il ne s'agit peut être pas d'un calcul prémédité
mais d'un trait de caractère), et finir par racheter leur part. ''

Et on est à l'époque des requins financiers et des renards aussi. Des prédateurs financiers. Puis oui en finance, on dit contrairement au film d'Oliver Stone que cela peut être à l'avantage des actionnaires et même des employés. Peut-être pas sur le champ et pas de façon garantie. Il y a des cas d'échecs comme des réussites. Les LBO et les hostile takeover par les corporate raider.

Un fin renard dans notre livre de finance ? https://en.wikipedia.org/wiki/T._Boone_Pickens



Pour Trump lui-même ?

Ce qu'il répondait et le dit encore mais que je suis à la fois d'accord et en désaccord. L'instinct doit être canalisé et pour cela ,cela prend l'intelligence pour avoir la pleine conscience de soi. Il ne disait pas ne pas être intelligent mais mettais l'instinct au-dessus de l'intelligence.

Je ne suis pas d'accord mais oui, certaines réussites sont comme cela mais cela va aussi connaître des échecs. Si tu as l'instinct, l'intelligence et le coeur. Les trois cerveaux bien dosés. Là oui.


'' — Comment réussit-on en
affaires, Monsieur Trump?
— Ce n'est pas une question
d'intelligence, mais d'instinct :
encore faut-il savoir qu'on en a
et avoir le courage de s'en servir. ''

Je crois comme Trump que l'instinct est essentiel pour réussir en affaires, d'être vraiment un battant et être fonceur. Mais bien dosé. Sinon c'est un entrepreneur téméraire ou encore les conditions ne sont pas fair.

C'est comme dans le livre ou son ex directeur le décrit comme très mauvais gestionnaire de casinos et cet homme là est né dans les casinos. Il était rendu le boss de 3 casinos, ses deux ou trois amis hauts dirigeants ce sont tués en hélicoptère, un accident. Trump a perdu ses hommes mais lui encore plus ses amis , il ne voulait pas travailler pour Trump mais s'il voulait rester à Atlantic City et dans les casinos, il n'avait pas le choix.

Barbara Rès si elle raconte toute l'histoire je la trouve pertinente mais les médias vont mettre l'accent sur son opposition à Trump comme POTUS.

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06 janv. 2018, 22:43

Le livre suivant est pertinent mais plus dans la lecture des extraits que le résumé. Ou la lecture complète si on mettait la main dessus. Cela ne te dit pas comment le débarquer. Non mais cela te dit la perception de Trump par O'Donnell.

https://en.wikipedia.org/wiki/Trumped!_(book)


https://books.google.ca/books?id=L3bPCw ... ed&f=false


Anti-Trump bien sûr mais contrairement aux médias cet homme parle de son vécu. C'est un vrai témoignage et qu'il signe. N'empêche que c'est comme dans une étude de cas, il faut aller parler à tous les employés clés et ils peuvent se contredire entre eux allègrement. N'empêche que le spécialiste en management ou même l'étudiant qui apprend c'est assez de choses pour imaginer des solutions.

Ceux qui sont morts en hélicoptère, impossible de leur parler.

Il aime pas Trump et te montre à quel point , Trump peut être un être détestable.

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06 janv. 2018, 22:49

Lui aussi sera pertinent :

https://books.google.ca/books?id=cV--ng ... kQ6AEIKzAA


Bon mais on est sur le sujet des Américains plus que Trump mais on constate qu'ils ont voté pour.

Leur code culturel.

Benjamin Franklin était-il anti-intellectuel ? Je ne pense pas il fréquentait les plus grands de son temps mais pouvait se moquer de certains universitaires américains. Qui étaient-ils ?


Et les Européens eux lui trouvaient un charme fou ? Pour son pragmatisme. C'est un homme bon et sage. S'il a du bagout en plus tant mieux.

L'autre n'a qu'un certain bagout qui pour beaucoup se transforme rapidement en dégoût ?