L'existence du réchauffement et le fait qu'il soit causé par l'activité humaine font largement consensus au sein de la communauté scientifique et plus encore des climatologues. Cela n'exclut cependant pas des controverses portant sur :
le fonctionnement du GIEC : nécessité de vérifier rigoureusement les données produites, et de prendre en compte les avis divergents ;
la validité des conclusions du GIEC : importance du réchauffement, probabilité attribuée aux scénarios, importance des causes anthropiques, etc. ;
les conséquences du réchauffement (accusations de surestimation des effets négatifs et occultation des effets positifs) ;
les politiques à mettre en œuvre pour parer ce phénomène climatique (arbitrage des priorités entre les autres problèmes et celui du réchauffement ; arbitrage entre politiques destinées à éviter le réchauffement et politiques destinées à en compenser les effets).
- jon8
- 07116
- Inscription : 15 avr. 2017, 00:26
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9ch ... climatique
- Tomahack
- 01458
- Inscription : 12 juin 2017, 21:07
95% c'était en 2014.jon8 a écrit : ↑29 sept. 2019, 21:09Je vais le souligner: je ne suis *pas* climato-sceptique. Au pire, je laisse la porte entre-ouverte pour que la science puisse apporter une nuance à l'absolutisme qui semble être la grosse mode ces temps-ci....
https://fr.wikipedia.org/wiki/Positionn ... climatique
95%.Le GIEC est désormais certain à 95 % que l’homme est la première cause du réchauffement planétaire actuel
C'est ce que je réussi à dénicher.
C'est pas 99.9999%, c'est 95%.
La différence entre gagner le million et un billet gratuit. Pas les mêmes odds.

Les explications dans le lien envoyé précédemment.The RSS (red) and STAR (blue) datasets showed that the evidence for human-driven climate change has passed the five-sigma level a while ago, but the UAH (green) dataset only passed this threshold recently. (Santer et al., 2019)
This graph depicts the signal-to-noise ratio found in the three datasets over time. The signal refers to human-driven climate change, while the noise refers to the general variance in our climate.
- pezzz
- 00629
- Inscription : 12 juin 2017, 13:35
Le retour de Lolita me donne l'énergie pour recommencer à argumenter!
Je vais tenter d'expliquer mon opposition au phénomène Greta en 3 points (et sous-points...) :
1. L'entourage de Greta et les limites du discours actuel
Plusieurs sites et articles ont recensé de manière plutôt exhaustive les acteurs qui tournent autour de Greta depuis le début. Essentiellement, toute cette campagne part de quelques gros industriels suédois et start-ups qui ont des intérêts dans le capitalisme vert et la mise en place de systèmes et de campagnes de promotion du capitalisme vert. J'ai la flemme d'aller retrouver les noms exacts, mais le portrait est sans appel : peu importe la bonne foi de Greta elle-même (que je ne remets pas du tout en doute, c'est une enfant après tout), les ficelles de son organisation sont tirées par des gros rapaces qui cherchent avant tout à se faire du fric sur le dos de l'environnement. Bref, du greenwashing à son meilleur. Déjà, à partir du moment où t'es financée par Son Altesse le Prince Albert de Monaco, les voyants rouges devraient s'allumer. Mais les tentacules vont plus loin que ça.
Autrement, la notion même de capitalisme vert pour moi est un cul-de-sac. On pourrait penser que mon cynisme devant Greta cache un réac climatosceptique et alouette. Au contraire, je pense que le discours du capitalisme vert manque de radicalisme et de lucidité. L'essence du capitalisme (vert ou non) est l'accumulation du capital, dont le corollaire sine qua non est la croissance infinie. Hors, la notion même de croissance infinie est antinomique d'avec la cause environnementale, le fondement des changements climatiques étant la finitude des ressources et l'incapacité de la planète à poursuivre son oeuvre d'auto-régénérescence en raison de sa surexploitation. C'est notre rapport même à la nature et, surtout, à nos modes de production (donc au capitalisme) qu'il faut repenser. Si le capitalisme vert peut peut-être mettre un diachylon temporaire sur le sort qui nous est réservé, à long-terme, ça ne fait que repousser le problème, la question de l'exploitation des ressources n'étant que déplacée sur d'autres types de matières, d'autres façon de produire. Or, l'entourage de Greta est un promoteur actif et cynique de ce plaster stérile. La seule façon de régler absolument la question des changements climatiques par le capitalisme vert, ou plutôt, non pas de la régler, mais de la rendre inopérante, est par le transhumanisme et la dématérialisation quasi-complète. Personnellement, ce n'est pas une avenue que je trouve souhaitable.
2. La science, la science....
Lorsqu'on demande à Greta "Que doit-on faire?", elle répond toujours la même chose : "Écoutez la science, agissez selon la science". Deux problèmes à cela.
Premièrement, la finalité gestionnaire qui se cache derrière ces deux phrases à l'apparence anodine (et dont la "vérité" apparaît à priori indiscutable) est un modèle technocratique qui ne laisse aucune place au débat public. "Écoutez la science, agissez selon la science", politiquement, se traduit par des modes de gouvernance monopolisés par les "experts", où toute forme de volonté générale ou d'opinion publique est diluée à travers les rapports et les études. Or, si la technocratie (entendue comme mode de gouvernance) peut possiblement, à très-court terme, paraître légitime pour combler certains vacuums bien précis et circonstanciels (on pourrait penser par exemple à une situation d'après-guerre civile, où les institutions sont caduques), l'opérationnaliser en temps de "paix sociale" est suicidaire et contre-productif. Les conséquences de la technocratie sont claires : sentiment de dépossession politique chez la population, fracture entre les citoyens et les élites, monopolisation de la parole publique, etc. C'est pas mal ce qui se passe en Europe avec les mouvements populistes en réaction au totalitarisme bureaucratique de l'Union européenne. Reconduire le même motif sous prétexte de crise environnementale que ferait qu'amplifier la crise.
Deuxièmement, c'est plate à dire, mais la science ne recèle aucun contenu moral. Ça revient à confondre jugement descriptif (qu'est-ce que c'est) avec jugement normatif (qu'est-ce qu'on doit faire), confusion qui n'est certainement pas circonscrite à ce débat-ci... La science doit-elle éclairer les débats politiques et pourvoir nos délibérations morales de suppléments informatifs pertinents? Absolument. Mais feindre d'ignorer que la question environnementale, en dernière instance, relève de la morale (qu'est-ce que la justice?) et non de la science renvoie au fantasme technocratique ci-haut. Or, les questions de justice (et donc de morale) doivent se régler de manière politique, c'est-à-dire à l'intérieur d'une arène où la parole publique peut être libre, débattue rationnellement, et où un changement radical de norme (comme ce devra être le cas) devrait pouvoir raisonnablement recevoir l'assentiment de toutes les personnes concernées de près ou de loin par la norme, à un niveau abstrait bien sûr (Jürgen Habermas). En remettant la question entre les mains des "experts", on prive la population de sa parole politique, on évacue la perspective morale de l'enjeu, et le changement devient impossible, ou sinon rejeté socialement.
3. There is only one God....
Lolita a déjà abordé un peu cet aspect. On assiste présentement à un phénomène assez dangereux, qui est la sanctification de la parole de Greta Thunberg. Ses harangues ne deviennent rien d'autre que vérité révélée (au sens religieux). Or, le propre d'une vérité révélée, c'est qu'elle n'est ni critiquable, ni débattable, et que le rapport construit avec cette parole ne peut que relever de la Foi ou de l'Hérésie. Comptez le nombre de pancartes dans les manifs qui dépeignent Greta dans la position de la Vierge ou du Christ avec une auréole sur la tête. On peut écarter la référence du revers de la main, mais je crois que la symbolique est limpide : on assiste à la naissance d'une religion. En 2012, même GND n'a jamais eu droit à ce traitement, et Dieu sait qu'une petite frange du mouvement opérait dans une dynamique de "cult following" avec lui. Les dynamiques autour de la figure de Greta suivent d'ailleurs le modèle religieux : actes de foi, excommunications, dénonciations d'hérétiques, etc. Ça permet aussi aux gens en général d'arrêter de penser et problématiser la question de l'environnement, Greta le faisant à leur place et leur offrant un discours "tout cuit dans le bec". Greta est là, laissons-là aller, et puis ça va aller! En vampirisant toute l'attention autour d'elle (et je ne porte pas mon accusation à elle directement), le phénomène Greta entraîne surtout une déréalisation politique du peuple (oui, oui, malgré les manifs!), la porte de règlement ne pouvant être désormais que canalisée à travers sa personne. Le débat et/ou la critique deviennent strictement impossibles. Ça donne des situations assez comiques où une personne comme moi, plus "rad" que Greta au niveau écologique mais critique de Greta, se fait taxer de climatosceptique! Ça ne fait pas un paysage politique très sain.
Pour l'instant, tout ceci est bien "cute", parce que les finalités politiques du phénomène ne sont pas encore déployées entièrement (voir Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme). Or, le pas après la sanctification de Greta et la mobilisation de masse, c'est l'éco-fascisme. Je sais, je sais, on est pas là, et c'est un gros mot qui fait peur. Mais je propose qu'on se watch en criss, parce que ce qui est en train de se dessiner ici, c'est cette direction-là que ça prend, et pas celle d'une belle démocratie verte où tout le monde vit en harmonie jusqu'à ce que le Soleil entre en collision avec notre belle planète.
Anyway, désolé pour le pavé, je suis aviné et victime (consentante) d'une forte tension sexuelle avec une collègue de travail (mauvaise idée, je sais), alors fallait que ça sorte.
Je vais tenter d'expliquer mon opposition au phénomène Greta en 3 points (et sous-points...) :
1. L'entourage de Greta et les limites du discours actuel
Plusieurs sites et articles ont recensé de manière plutôt exhaustive les acteurs qui tournent autour de Greta depuis le début. Essentiellement, toute cette campagne part de quelques gros industriels suédois et start-ups qui ont des intérêts dans le capitalisme vert et la mise en place de systèmes et de campagnes de promotion du capitalisme vert. J'ai la flemme d'aller retrouver les noms exacts, mais le portrait est sans appel : peu importe la bonne foi de Greta elle-même (que je ne remets pas du tout en doute, c'est une enfant après tout), les ficelles de son organisation sont tirées par des gros rapaces qui cherchent avant tout à se faire du fric sur le dos de l'environnement. Bref, du greenwashing à son meilleur. Déjà, à partir du moment où t'es financée par Son Altesse le Prince Albert de Monaco, les voyants rouges devraient s'allumer. Mais les tentacules vont plus loin que ça.
Autrement, la notion même de capitalisme vert pour moi est un cul-de-sac. On pourrait penser que mon cynisme devant Greta cache un réac climatosceptique et alouette. Au contraire, je pense que le discours du capitalisme vert manque de radicalisme et de lucidité. L'essence du capitalisme (vert ou non) est l'accumulation du capital, dont le corollaire sine qua non est la croissance infinie. Hors, la notion même de croissance infinie est antinomique d'avec la cause environnementale, le fondement des changements climatiques étant la finitude des ressources et l'incapacité de la planète à poursuivre son oeuvre d'auto-régénérescence en raison de sa surexploitation. C'est notre rapport même à la nature et, surtout, à nos modes de production (donc au capitalisme) qu'il faut repenser. Si le capitalisme vert peut peut-être mettre un diachylon temporaire sur le sort qui nous est réservé, à long-terme, ça ne fait que repousser le problème, la question de l'exploitation des ressources n'étant que déplacée sur d'autres types de matières, d'autres façon de produire. Or, l'entourage de Greta est un promoteur actif et cynique de ce plaster stérile. La seule façon de régler absolument la question des changements climatiques par le capitalisme vert, ou plutôt, non pas de la régler, mais de la rendre inopérante, est par le transhumanisme et la dématérialisation quasi-complète. Personnellement, ce n'est pas une avenue que je trouve souhaitable.
2. La science, la science....
Lorsqu'on demande à Greta "Que doit-on faire?", elle répond toujours la même chose : "Écoutez la science, agissez selon la science". Deux problèmes à cela.
Premièrement, la finalité gestionnaire qui se cache derrière ces deux phrases à l'apparence anodine (et dont la "vérité" apparaît à priori indiscutable) est un modèle technocratique qui ne laisse aucune place au débat public. "Écoutez la science, agissez selon la science", politiquement, se traduit par des modes de gouvernance monopolisés par les "experts", où toute forme de volonté générale ou d'opinion publique est diluée à travers les rapports et les études. Or, si la technocratie (entendue comme mode de gouvernance) peut possiblement, à très-court terme, paraître légitime pour combler certains vacuums bien précis et circonstanciels (on pourrait penser par exemple à une situation d'après-guerre civile, où les institutions sont caduques), l'opérationnaliser en temps de "paix sociale" est suicidaire et contre-productif. Les conséquences de la technocratie sont claires : sentiment de dépossession politique chez la population, fracture entre les citoyens et les élites, monopolisation de la parole publique, etc. C'est pas mal ce qui se passe en Europe avec les mouvements populistes en réaction au totalitarisme bureaucratique de l'Union européenne. Reconduire le même motif sous prétexte de crise environnementale que ferait qu'amplifier la crise.
Deuxièmement, c'est plate à dire, mais la science ne recèle aucun contenu moral. Ça revient à confondre jugement descriptif (qu'est-ce que c'est) avec jugement normatif (qu'est-ce qu'on doit faire), confusion qui n'est certainement pas circonscrite à ce débat-ci... La science doit-elle éclairer les débats politiques et pourvoir nos délibérations morales de suppléments informatifs pertinents? Absolument. Mais feindre d'ignorer que la question environnementale, en dernière instance, relève de la morale (qu'est-ce que la justice?) et non de la science renvoie au fantasme technocratique ci-haut. Or, les questions de justice (et donc de morale) doivent se régler de manière politique, c'est-à-dire à l'intérieur d'une arène où la parole publique peut être libre, débattue rationnellement, et où un changement radical de norme (comme ce devra être le cas) devrait pouvoir raisonnablement recevoir l'assentiment de toutes les personnes concernées de près ou de loin par la norme, à un niveau abstrait bien sûr (Jürgen Habermas). En remettant la question entre les mains des "experts", on prive la population de sa parole politique, on évacue la perspective morale de l'enjeu, et le changement devient impossible, ou sinon rejeté socialement.
3. There is only one God....
Lolita a déjà abordé un peu cet aspect. On assiste présentement à un phénomène assez dangereux, qui est la sanctification de la parole de Greta Thunberg. Ses harangues ne deviennent rien d'autre que vérité révélée (au sens religieux). Or, le propre d'une vérité révélée, c'est qu'elle n'est ni critiquable, ni débattable, et que le rapport construit avec cette parole ne peut que relever de la Foi ou de l'Hérésie. Comptez le nombre de pancartes dans les manifs qui dépeignent Greta dans la position de la Vierge ou du Christ avec une auréole sur la tête. On peut écarter la référence du revers de la main, mais je crois que la symbolique est limpide : on assiste à la naissance d'une religion. En 2012, même GND n'a jamais eu droit à ce traitement, et Dieu sait qu'une petite frange du mouvement opérait dans une dynamique de "cult following" avec lui. Les dynamiques autour de la figure de Greta suivent d'ailleurs le modèle religieux : actes de foi, excommunications, dénonciations d'hérétiques, etc. Ça permet aussi aux gens en général d'arrêter de penser et problématiser la question de l'environnement, Greta le faisant à leur place et leur offrant un discours "tout cuit dans le bec". Greta est là, laissons-là aller, et puis ça va aller! En vampirisant toute l'attention autour d'elle (et je ne porte pas mon accusation à elle directement), le phénomène Greta entraîne surtout une déréalisation politique du peuple (oui, oui, malgré les manifs!), la porte de règlement ne pouvant être désormais que canalisée à travers sa personne. Le débat et/ou la critique deviennent strictement impossibles. Ça donne des situations assez comiques où une personne comme moi, plus "rad" que Greta au niveau écologique mais critique de Greta, se fait taxer de climatosceptique! Ça ne fait pas un paysage politique très sain.
Pour l'instant, tout ceci est bien "cute", parce que les finalités politiques du phénomène ne sont pas encore déployées entièrement (voir Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme). Or, le pas après la sanctification de Greta et la mobilisation de masse, c'est l'éco-fascisme. Je sais, je sais, on est pas là, et c'est un gros mot qui fait peur. Mais je propose qu'on se watch en criss, parce que ce qui est en train de se dessiner ici, c'est cette direction-là que ça prend, et pas celle d'une belle démocratie verte où tout le monde vit en harmonie jusqu'à ce que le Soleil entre en collision avec notre belle planète.
Anyway, désolé pour le pavé, je suis aviné et victime (consentante) d'une forte tension sexuelle avec une collègue de travail (mauvaise idée, je sais), alors fallait que ça sorte.
Dernière édition par pezzz le 30 sept. 2019, 23:45, édité 3 fois.
- chibougue
- 02346
- Inscription : 24 mai 2017, 11:45
Je cherche le lien... C'est le vin et la tension sexuelle (mélange dangereux, surtout si l'ombre de Greta plane sur tout ça...) qui te rendent si volubile?
Intéressant.
- jon8
- 07116
- Inscription : 15 avr. 2017, 00:26
Niiicely putOr, le pas après la sanctification de Greta et la mobilisation de masse, c'est l'éco-fascisme. Je sais, je sais, on est pas là, et c'est un gros mot qui fait peur. Mais je propose qu'on se watch en criss, parce que ce qui est en train de se dessiner ici, c'est cette direction-là que ça prend, et pas celle d'une belle démocratie verte où tout le monde vit en harmonie jusqu'à ce que le Soleil entre en collision avec notre belle planète.
Beau texte, Pezzz, vraiment. C'est déprimant te lire mais c'est de la crisse de belle déprime de qualité, j'aime ça.
- pezzz
- 00629
- Inscription : 12 juin 2017, 13:35
Disons que j'avais un "stress" accumulé depuis quelques jours et que ce pavé a été l'occasion de faire sauter la soupape un brin
- pezzz
- 00629
- Inscription : 12 juin 2017, 13:35
Mais ça ne doit pas être déprimant! J'ai raté ma cible si ce l'est en tout cas. Ou c'est peut-être la tension red pill/blue pill qui ressort en mille.jon8 a écrit : ↑30 sept. 2019, 23:06Niiicely putOr, le pas après la sanctification de Greta et la mobilisation de masse, c'est l'éco-fascisme. Je sais, je sais, on est pas là, et c'est un gros mot qui fait peur. Mais je propose qu'on se watch en criss, parce que ce qui est en train de se dessiner ici, c'est cette direction-là que ça prend, et pas celle d'une belle démocratie verte où tout le monde vit en harmonie jusqu'à ce que le Soleil entre en collision avec notre belle planète.![]()
Beau texte, Pezzz, vraiment. C'est déprimant te lire mais c'est de la crisse de belle déprime de qualité, j'aime ça.
Bref, si je peux préciser : je suis quelqu'un de terriblement optimiste. J'ai une foi quasi inébranlable en la capacité de l'être humain d'agir selon la bonne raison et de faire les bons choix. Est-ce que la réalité me fout parfois la trouille? Certes. Mais je n'abandonne pas.
- jon8
- 07116
- Inscription : 15 avr. 2017, 00:26
Mais ce n'est pas compatible du tout avec le cynisme, ça, non?Bref, si je peux préciser : je suis quelqu'un de terriblement optimiste. J'ai une foi quasi inébranlable en la capacité de l'être humain d'agir selon la bonne raison et de faire les bons choix.
- pezzz
- 00629
- Inscription : 12 juin 2017, 13:35
Mais je ne suis pas cynique du tout! Malgré les (fausses) apparences
- jon8
- 07116
- Inscription : 15 avr. 2017, 00:26
On va laisser Diogène dormir tranquille dans son baril (on a joyeusement galvaudé depuis...) pour sauter direct au sens contemporain:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cynisme#Sens_contemporain
Un mode de critique ou de scepticisme réaliste, ça va. C'est relativement positif. Au minimum neutre.
Par contre, le reste, on plonge dans la négativité. Au moins un peu...
Bref, corrige-moi si je m'égare mais il me semble que ton texte-fleuve ci-haut est l'exemple parfait d'une envolée cynique?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cynisme#Sens_contemporain
Les bold c'est de moi, of course.Au sens contemporain, le cynisme est une attitude ou un état d'esprit caractérisé par une faible confiance dans les motifs ou les justifications apparentes d'autrui, ou un manque de foi ou d'espoir dans l'humanité. Il est parfois considéré comme une forme de lassitude fatiguée, mais aussi comme un mode de critique ou de scepticisme réaliste.
Un mode de critique ou de scepticisme réaliste, ça va. C'est relativement positif. Au minimum neutre.
Par contre, le reste, on plonge dans la négativité. Au moins un peu...
Bref, corrige-moi si je m'égare mais il me semble que ton texte-fleuve ci-haut est l'exemple parfait d'une envolée cynique?