Arcade Fire millésime 2017

par jon8

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29 juil. 2017, 11:52

Essentiellement, Alain ne critique rien c'est Win Butler qui explique la démarche de création de l'album. C'est pompeux et vide.

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jon8
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29 juil. 2017, 11:54

remarque, c'est peut-être juste un album polarisant et avec du recul on va trouver ça vraiment cutting edge... Je dis ça juste pour encourager les fefans.

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29 juil. 2017, 12:14

''The pale, joyless songs don’t transcend their social critique—they succumb to it.''


Je suis d'accord avec cela dans Pitchfork cela ou pas complètement cela dépend du texte. Pour moi, il font du dance et disco PLATE ET SANS JOIE mais en faisant une critique sociale sauf que j'ai pas lu les textes de l'album... Essayer de s'élever au-dessus de la masse mais en BIEN-PENSANTS et en faisant quelque chose de plus kétaine que les kétaines et sans trippe vraiment en le faisant, VIVE LES VRAIS KÉTAINES !

POUR MOI C'EST UN DES GROUPES BOBO PAR EXCELLENCE. Alain, lui-même, est un peu Bobo mais d'une génération bien avant, il embarque un peu dans le trip bobo, il est proche de l'UQAM et de CIBL dont il est un des fondateurs. Non mais moi aussi j'ai été plus ''ami'' avec des gens de CIBL. Je préfère les bobos aux beaufs , cela est certain bien que parfois ce sont les beaufs qui ont raison et même chose pour les hipsters versus les douchebags. Un peu de douche ou de ginos à notre époque...

Au fond cela n'a aucune importance les gangs, je fréquentais plusieurs comme au Cégep (...)

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29 juil. 2017, 14:02

La critique d'Alain Brunet est sortie depuis FORT LONGTEMPS, il donne 3 étoiles et demie, non mais lui juste à suivre toutes les critiques qu'il a écrites sur le groupe.

Cela n'a aucune importe qui a tort ou raison, JUST BEAT IT, comme disait Michael Jackson.

Texte du 4 juillet.

http://www.lapresse.ca/arts/musique/cri ... use-12.php


'' Très bien construites, ces chansons référentielles plairont assurément aux fans et... les têtes chercheuses d'innovations formelles estimeront que le vaisseau de Win Butler, de Régine Chassagne, de Richard Reed Parry et de leurs collègues a atteint sa vitesse de croisière. Quoique... la croisière est tumultueuse.''

J'appartiens à aucun de ces deux groupes là. J'aime ce qui me plaît point. Puis pour innover c'est même ceux avant que j'aime. Pour le référentiel ils le pastichent ici mais sans la joie sauf que c'est leur critique sociale, cela peut être raccord avec leur VISION.

'' À l'ère paradoxale du grand vide et de la surabondance, la chanson Everything Now évoque notre époque trouble et inquiétante, sa facture euro-pop à la ABBA contraste de gaieté et d'entrain, le tout orné de flûtes et de chants pygmées. La relative banalité et l'optimisme apparents de cette musique portent un texte sombre, annonciateur d'une grande noirceur. ''

L'optimisme je ne le sens pas ni la joie mais c'est sûr le propos n'est pas là, cela semble donc une critique de ABBA comme les autres, les trouvant VIDES, mais c'est toi le bien-pensant qui se pense meilleur que les discos.

Diane Tell faisait une meilleure critique du disco mais pas de toute une époque, pas un propos absolument social. Ils veulent avoir un propos social mais en allant dans le pastiche disco ou du électro-pop, synth pop.

https://www.musicme.com/Diane-Tell/albu ... ml?play=05


Encore Alain :

'' De nouveau, le texte s'oppose à la musique '' Et je l'ai bien lu ailleurs et je le ressens AUSSI DANS LA MUSIQUE, tu fais de la musique à laquelle tu ne crois pas et qui ne donne pas le goût de danser, Brunet ne danse pas lui, moi pas tellement non plus mais j'aimais le dance.

Cette opposition là je n'aime pas, c'est comme se sentir meilleurs et alors que tu n'es que différent, faire un clin d'oeil et démontrer ce que toi tu valorises, critiquer un peu et sourire, parfait mais se croire au-dessus de la plèbe alors qu'on est un groupe qui réussit grâce au marketing qu'il soit bobo au départ et là rendu avec la grosse machine.

Non mais tout le monde a SES PARADOXES. Je n'ai pas d'agressivité envers eux et je suis même content pour leur succès mais je ne fais pas partie de leur gang et fan. Je ne suis pas dans celle d'Alain non plus mais cela reste UN GUIDE, une connaissance qui nous informe et nous donne des choses à La Presse, à Bon Dimanche à la radio de Radio-Canada. Il est toujours là et très pertinent peu importe votre gang et son opinion à lui et son verdict pas obligé de le partager mais il vous donne des pistes, du matériel vous aidant à décider si cela vous plaît ou faire votre propre verdict. Il a sa propre grille, son propre barème d'évaluation qui n'est pas trop formel mais qu'on peut reconnaître, pas obligé d'avoir le même ou même en avoir un autant, on est pas des critiques nous-mêmes, on écrit pour partager entre amateurs de musique. Rien ne vous interdit d'avoir une grille et même plus formelle si vous voulez ou rappelant un barème de correction à des examens sauf que chaque groupe, artiste est différent, des barèmes formels tendent à uniformiser. L'examen des CA avant s'appelait EFU, Examen Final Uniforme. L'uniformisation du monde, c'est contre quoi on lutte au moins dans l'artistique.

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29 juil. 2017, 14:14

Je ne partage pas leur thèse trop pessimiste et cela me rappelle la comparaison que j'ai fait l'autre fois avec la reprise de Danse avec moi .

Et on pourrait même parler de Guzzo qui critique le cinéma québécois. Il n'a pas complètement tort mais je ne le veux pas dans l'artistique.

La GAUCHE BIEN-PENSANTE. Mais Alain Brunet va plus loin que cela mais il tend à être avec eux et à La Presse en 2017, ils sont presque tous comme cela...

En opposition avec les années '80. Pensez à Tom Lapointe aux sports ce qu'il est devenu. Non mais il était le journaliste le plus près des joueurs de hockey je dirais. Le scoop de Wayne Gretzy à L.A. c'est lui qui l'a eu mais peu après il s'en allait au Journal de Montréal.

Pour l'économie et la politique ce n'était pas dans la bien-pensance de gauche, allez lire LE DEVOIR si vous voulez cela.

Mais tu lis FOGLIA, là tu as un vrai artiste de le plume. On s'en fout de ses positions politiques quoique je pouvais embarquer aussi. Il peut se tromper en masse, en masse. Mais il connaît la vie, mon vieux, c'est de parler de LA VIE qui importe, pas des histoires d'opinion politique, chacun a les siennes.

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29 juil. 2017, 14:30

3 étoiles et demi cela vaut 7 sur 10 ou 70 mais à le lire je dirais qu'il donne peut-être 74 .

http://www.metacritic.com/music/everyth ... ic-reviews


Sa note se rapprocherait de celle attribuée à The AV Club.

Si on le met parmi les 27 là et avec lui 28, il serait numéro 12 parmi les notes les plus élevées.

12 sur 28, il est au-dessus de la moyenne légèrement mais met un écart-type, une marge d'erreur, il est dans la moyenne.

Sa note ne s'éloigne pas du consensus mais il a sa propre opinion, c'est un critique modéré parmi ceux qu'on considère comme des vrais critiques, plusieurs sont plus des journalistes culturels, des chroniqueurs culturels affectés à la musique.

La plupart des publications tirent vers la gauche mais c'est le cas du milieu artistique aussi.

Pas tous et pareil pour les intellectuels comme je mentionnais l'ex-prof de philo Michel Morin, philosophe/artiste.

Il faudrait quand cela devient politique faire comme à On n'est pas couché et cela prendrait Zemmour et Nauleau pour chroniquer l'album, bien que je leur ai déjà reproché car je disais que la musique n'était pas leur truc sauf que la politique et la littérature SI.

Puis musique aussi on pourrait parler de MARC-ÉDOUARD NABE et évidemment ce type on s'y intéressait à cause de Diane Tell encore une fois, bon mais ils sont une autre génération, bien la même que celle d'Alain Brunet.

Nabe ,provocateur :

https://qqcitations.com/citation/158181

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29 juil. 2017, 14:37

Sur Obama, Patrick Besson voyait clair bien que je le trouvais trop négatif mais il avait bien vu , texte sur le site de Diane Tell :

http://www.dianetell.com/happy-election-day/


Pas de Patrick Besson au Québec, encore moins un Nabe, deux bonnes connaissances entre eux et de Diane Tell.

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TWO FACES, ONE CARD.

La Trump Card est apparue.

Non mais dommage de ne pas lire un Besson alors ou peut-être Michel Morin mais pour la politique c'est au référendum de 1980 surtout et même à la grande nuit de la poésie, il fait bande à part avec quelques autres intellectuels ou artistes mais ils sont vraiment des intellos, pas des grandes gueules qui sont chroniqueurs dans un journal ou dans une radio populiste. Des animateurs populistes existaient mais aucun danger de les confondre.

Mentalité de troupeau au Québec ou tous les artistes et intellos doivent penser presque de la même manière sinon ils sont mis à l'écart...
Dernière édition par Verbo le 29 juil. 2017, 14:45, édité 1 fois.

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29 juil. 2017, 14:39

Mais tu lis FOGLIA, là tu as un vrai artiste de le plume. On s'en fout de ses positions politiques quoique je pouvais embarquer aussi. Il peut se tromper en masse, en masse. Mais il connaît la vie, mon vieux, c'est de parler de LA VIE qui importe
Ouais, il me manque ce Foglia....

Je lisais du vieux stuff de lui et c'est fou comme sa plume a évolué avec le temps, je préfères celle des 10-15 dernières années que des années 80.

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29 juil. 2017, 14:52

Oui on dirait un personnage mais va voir les années '70 aussi.

Pour Foglia, c'est à la fin des années '80 alors qu'il couvrait BEN JOHNSON que l'on nous le faisait lire en classe en économie en 1988, ce pouvait ne pas être relié... Et après j'ai commencé à le lire régulière en 1989 disons 1988 et à retrouver ses chroniques sinon j'étais dans le Cahier des Sports.


Mais pour les textes des années '80 avant il avait comme une idéologie différente lui si à gauche après ou avant. Cela semble un jeu ce qu'il fait tout en pouvant être sa pensée aussi.

À partir de 1988 lui que je le lisais régulièrement et je trouve que c'est dans les années '90 et là aussi fin '80 qu'il était à son meilleur et encore dans les années 2000 mais vers la fin moins raccord bien que je l'aime toujours. Années '70, c'est le fun à lire notamment dans le cahier des sports.

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29 juil. 2017, 14:57

Sinon avant années ,80, le cahier des Sports, la petite presse, les arts et spectacles et on peut le reste aussi ...

Le Télé-Presse , évidemment, les mots mystère, l'horoscope vite lu, vite oublié, les petites annonces de n'importe quoi... Bien oui les actualités, les éditoriaux et la politique et l'économie mais nos passions ne sont pas là. Foglia à partir de 1988 et l'année 1988-1989 et il allait couvrir Guy Lafleur avec les Rangers aussi. Une fois et pour les séries je crois.

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29 juil. 2017, 15:00

Pour Besson, il écrit des choses intéressantes ?

Cela concerne plus les Français mais si Ici Radio-Canada nous parle de la France ce sera un seul côté de la médaille ou presque.

http://www.lepoint.fr/editos-du-point/patrick-besson/

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29 juil. 2017, 15:13

un qui a drôlement mal vieilli c'est Richard Martineau...
Damn, il le sait que depuis son passage au Voir il est devenu un espèce de monomaniaque inintéressant ? {:|