C'est plate à dire, mais pour justifier un état d'urgence aussi sévère et sur du aussi long terme, il aurait fallu un taux de mortalité par infection d'au minimum 3-4%, c'est à dire un risque où plus de 250 millions de personnes puissent en mourir si le virus s'étend partout.
C'est là dessus que la peur apocalyptique du début de la pandémie était basée.
La grippe espagnole -que les médias aiment bien prendre comme comparaison- a wipé entre 2,5% et 5% de la population mondiale.
La Covid-19 ne va JAMAIS s'approcher de ces chiffres là. Mais on tente de nous vendre l'idée.
- chibougue
- 02346
- Inscription : 24 mai 2017, 11:45
Il m'arrive, moi aussi, de regarder tout ça froidement et de me demander si on en fait pas un peu trop, si, a une époque moins frileuse que la nôtre, on aurait géré tout ça autrement. Je comprends ta colère, mais tsé, prends pas ça comme ça... Dans mon coin on fait de la très bonne tisane au thé du labrador. Je peux t'en envoyer quelques caisses; ça relaxe les nerfs.
- jon8
- 07116
- Inscription : 15 avr. 2017, 00:26
boaf je ne suis pas en colère pentoutechibougue a écrit : ↑19 juil. 2020, 14:10Il m'arrive, moi aussi, de regarder tout ça froidement et de me demander si on en fait pas un peu trop, si, a une époque moins frileuse que la nôtre, on aurait géré tout ça autrement. Je comprends ta colère, mais tsé, prends pas ça comme ça... Dans mon coin on fait de la très bonne tisane au thé du labrador. Je peux t'en envoyer quelques caisses; ça relaxe les nerfs.
la plupart du temps, quand j'écris de même avec un semblant d'exaltation, je suis tout sourire et je me dis ''pfouuaa mais qu'est-ce que j'leur en mets, mais qu'est-ce que j'leur en mets!''

- jon8
- 07116
- Inscription : 15 avr. 2017, 00:26
https://www.lapresse.ca/covid-19/2020-0 ... cancer.php
« Plusieurs études épidémiologiques suggèrent que le taux de mortalité de cancer pourrait augmenter de 15 à 20 % pour les 10 prochaines années en raison des stades plus avancés de maladie qui vont se présenter. C’est très préoccupant. S’il y a une deuxième vague, la situation va empirer », estime-t-il.
« On est laissés à nous-mêmes »
Au plus fort de la crise qui a frappé la province, les professionnels de la santé se sont organisés entre eux sur le terrain pour donner un maximum de services aux patients, relate le Dr Gerald Batist, de l’Hôpital général juif.
De la même façon qu’il a fait un plan économique pour sortir de la crise, le gouvernement doit maintenant faire un « plan cancer », estime le Dr Batist. Comment rattrapera-t-on le retard accumulé ?
« On est laissés à nous-mêmes pour tenter d’avancer le plus vite possible sur nos listes d’attente, explique le Dr Batist. Cet été, l’équipe du Centre de cancer Segal de l’Hôpital général juif y va au maximum de ses capacités, mais ça ne suffira pas. Il faut y aller à 120 %, et on ne sait pas comment on va y arriver. »
- jon8
- 07116
- Inscription : 15 avr. 2017, 00:26
On peut déjà facilement croire que la situation est la même mondialement en ce qui concerne la hausse des mortalité dû aux retards de dépistage et traitement des cancers.« Plusieurs études épidémiologiques suggèrent que le taux de mortalité de cancer pourrait augmenter de 15 à 20 % pour les 10 prochaines années en raison des stades plus avancés de maladie qui vont se présenter. C’est très préoccupant. S’il y a une deuxième vague, la situation va empirer », estime-t-il.
9,560,000 x 20% = 1,912,000 morts de plus par annéeCancer is one of the world's largest health problems. The Global Burden of Disease estimates that 9.56 million people died prematurely as a result of cancer in 2017. Every sixth death in the world is due to cancer.
Nous avons donc DÉJÀ, assurément atteint mondialement le seuil où il y a plus de morts de cancer lié à la Covid-19 qu'à cause de la Covid-19 elle-même. Ces gens ne sont pour la plupart pas encore mort, mais ils sont mathématiquement condamnés.
Plus les chiffres sortent, plus il devient évident que la ''mortalité indirecte'' dû à la Covid-19 va dépasser la mortalité direct par un facteur de 20 ou de 30, au minimum. Cancers non-dépistés, famines, suicides, etc...
- pezzz
- 00629
- Inscription : 12 juin 2017, 13:35
.....mais Jon, le port du masque obligatoire c'est JUSTEMENT pour éviter un reconfinement qui aurait des conséquences indirectes plus graves que le virus lui-même, tout en limitant au maximum les effets du virus. Et pourtant, tu es contre le port du masque. Faut choisir?!?!
- jon8
- 07116
- Inscription : 15 avr. 2017, 00:26
pezzz a écrit : ↑20 juil. 2020, 23:24.....mais Jon, le port du masque obligatoire c'est JUSTEMENT pour éviter un reconfinement qui aurait des conséquences indirectes plus graves que le virus lui-même, tout en limitant au maximum les effets du virus. Et pourtant, tu es contre le port du masque. Faut choisir?!?!

- Tomahack
- 01458
- Inscription : 12 juin 2017, 21:07
https://plus.lapresse.ca/screens/fdabb6 ... 8og1L2Tdt4
Malgré la sortie de plusieurs épidémiologistes et microbiologistes québécois, il y a quelques semaines, et une lettre d’experts à l’OMS qui reprochaient à l’organisation de ne pas reconnaître la propagation aérienne du virus, les évidences scientifiques démontrant l’utilité du port du masque généralisé pour éviter la propagation d’un virus sont très faibles, particulièrement dans un contexte où ce virus est très peu répandu (on parle, au Québec, par exemple, de moins de 100 nouveaux cas par jour, pour une population de plus de 8 millions d’individus) et que des mesures de distanciation physique sont en place.
- jon8
- 07116
- Inscription : 15 avr. 2017, 00:26
- jon8
- 07116
- Inscription : 15 avr. 2017, 00:26
Si vous pensiez que déconfinement signifierait retour à la normale, vous avez déjà pu constater que ce n’est pas le cas.
Les règles sanitaires, comme la distanciation physique, les rassemblements limités et le port du masque obligatoire dans les lieux publics intérieurs, demeurent nécessaires. Le SRAS-CoV-2 rôde toujours dans la province et le déconfinement augmente le risque de contracter le virus. Dans ce contexte, une seconde vague de la maladie apparaît inévitable et tous les efforts doivent être déployés pour en réduire l’impact.
Les lieux que vous fréquentez ont donc dû s’adapter à cette « nouvelle normalité » imposée par la COVID-19, malgré les conséquences financières qui en découlent.
Superbe survol de la situation, une belle job de radio-canada
On peut y avoir à la fois le tsunami qui s'en vient au niveau des pertes financières et des inévitables faillites et fermetures, mais aussi l'incohérence des mesures sanitaires.
- jon8
- 07116
- Inscription : 15 avr. 2017, 00:26
Tomahack a écrit : ↑22 juil. 2020, 19:39https://plus.lapresse.ca/screens/fdabb6 ... 8og1L2Tdt4
Malgré la sortie de plusieurs épidémiologistes et microbiologistes québécois, il y a quelques semaines, et une lettre d’experts à l’OMS qui reprochaient à l’organisation de ne pas reconnaître la propagation aérienne du virus, les évidences scientifiques démontrant l’utilité du port du masque généralisé pour éviter la propagation d’un virus sont très faibles, particulièrement dans un contexte où ce virus est très peu répandu (on parle, au Québec, par exemple, de moins de 100 nouveaux cas par jour, pour une population de plus de 8 millions d’individus) et que des mesures de distanciation physique sont en place.
Mais oui évidemment, sauf que d'autres études avancent le bien-fondé du port du masque... Il n'y a pas de consensus scientifique en ce moment, donc la sacro-sainte mesure de précaution nous fait tous naviguer à vue.
Masques
Distanciation 2 mètres
Lavages frénétique des mains
Est-ce que les 3 sont nécessaires en même temps? Est-ce vraiment nécessaire tout le temps et partout?
- jon8
- 07116
- Inscription : 15 avr. 2017, 00:26
Un long retour à la normale
Les règles sanitaires, aussi contraignantes soient-elles, sont là pour longtemps, prévient la microbiologiste infectiologue au CHU Sainte-Justine, Caroline Quach.
Il faut apprendre à vivre avec le virus « jusqu’à tant qu’on ait un vaccin ou du moins un médicament qui traite les complications » liées à la COVID-19, insiste-t-elle. Pendant encore combien de temps? De 18 à 24 mois, estime Dre Caroline Quach, parce que même une fois le vaccin trouvé, encore faut-il qu’il soit administré à tout le monde.
LOL
18 à 24 mois
écoutez madame..... Je pense que la pression publique va faire en sorte qu'on ne vas pas endurer la répression sanitaire aussi longtemps.
But, hey, on sait jamais... Le conformisme des moutons n'est pas à sous-estimer!